Vol. XXXIV,  n° 5 - v. 3.2 Le seul hebdomadaire de la région publié une fois par mois Janvier 2024
 
Troisième édition

(Revue et corrigée - destinée au Marché Américain)


Janvier

Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
    1
Premier 
vrai
jour de l'an

1622
2
Jean Moulin parachuté en France
1942
3
Martin
Luther
excomminié
1522
4
Les USA
rompent avec
Castro
1961
5
Dégradation
du Capitaine
Dreyfus
1895
6
Prmière de
«Sherlock
 Holmes»
1897
7
Boris Godounov
Tsar de Russie

1598
8
De Gaule
président de la France
1959
9
Découverte du cadavre de
Stavisky
1934
10
Paine publie
son Common Sense
1776
11
César
franchit
le Rubicon
49 av. J.-C.
12
Haïti :
Séisme
7,3 Richter
2010
13
Émile Zola
signe
son J'accuse !
1898
14
Bonaparte
remporte
Rivoli
1797
15
Décès
de
Molière

1643
16
La prohibition
en vigueur
aux USA
1920
17
Naissance
de Benjamin
Franklin
1706
18
Cook découvre
les îles 
d'Hawaii
1778
19
Naissance
de l'Académie
Goncourt
1903
20
Conférence
de
Wannsse
1942
21
Exécution
de
Louis XVI
1793
22
Décès
de la reine
Victoria
1901
23
Naissance
de Henri Beyle
(Stendhal)
1783
24
Décès de
Winston
Churchill
1965
25
Premiers Jeux
Olympique
d'hiver
1924
26
Premiers
immigrants
en Australie
1788
27
Libération
du camp
d'Auschwitz
1945
28
Décès
du roi
Hnery VIII
1547
29
Fondation de
l'Académie
Française
1635
30
Hitler
Chancelier
de l'Allemagne
1933
31
Capitulation
des Allemands
à Stalingrad
1943

Votre première visite sur le site de l'Université de Napierville ?

Lisez cette page : Un monde à découvrir

À noter 

Conformément à une réunion tenue 
le 18 décembre dernier, 

le Castor, dès février prochain 

et ce, à la demande de tous ses chroniqueurs

sera dorénavant publié

LE PREMIER JEUDI DE CHAQUE MOIS.

La direction

Ce numéro :

Contenu :

Acquanetta, [sainte] Audrey, Philibert Besson, Irving Caesar, René Char, John et Robert Kennedy, Luther King, Malcom X., Salvador Allende, Nikolai Kroutchev, Fidel Castro, Maurice Duplessis, Jean Lesage, Pierre Elliot Trudeau, René Lévesque, Jean Drapeau, Robert Bourassa, François Mauriac, Jean-Paul Sartre, Marguerite Duras, Alexandr Soljenitsyn, Françoise Sagan, Pierre Teilhard de Chardin, le Frère Untel, Richard Nixon, Ronald Reagan, Yasser Arafat, Margaret Thatcher, Ali Khamenei, Saddam Hussein, The Chipmunks, Rosita Salvador, Réal Giguère, Pat Boone, The Coasters, Michèle Richard, Michel Normandin, le Cardinal Léger, Davy Crockett, Fatima (Lucia Dos Santos), Victor Hugo, Fernand-Anne Piestre dit Cormon, Moisés Simons, Stan Kenton, Walter Doyle, Ted Weens, Ted Lewis, Jack Hylton, Sophie Tucker, Joseph Derteano, Pat O'Brien, Peter (Paul & Mary), Gérard Depardieu, Johgn le Carré, Jean d'Ormesson, Bernard Pivot, Claude-Henri de Rouvroy, Henriette Dessaulles et Alphone Allais.

Index

Pour un INDEX de tous nos numéros, depuis Janv. 2018, cliquez ICI.

Editoral

Bonne année.

Chroniques  

Les chroniques précédentes de nos correspondants pourront être
à nouveau consultées quand elles auront été révisées et reclassées.

Date prévue : mai ou juin 2024.

  Herméningilde Pérec


Nouvel An

Ça fait longtemps que j'ai pris l'habitude de me dire, au réveil : «Tiens, une autre journée qui s'offre à moi.», sauf que depuis le 25 décembre dernier, date à laquelle j'ai atteint mon 90e anniversaire, je me sens obligé de faire une pause avant d'ouvrir les yeux.  - «Ce n'est pas possible, me dis-je. Je suis encore vivant.» Et de là, je mets mes doigts en marche, puis une main, deux, mes pieds, mes jambes. Je respire pour finalement regarder autour de moi et me lever avec une lenteur inusitée, mais très calculée.

Ce sont là des gestes tout à fait banals, mais qui semblent inquiéter Madame Pérec parce que, depuis quelques jours, ils sont suivis, une fois debout et en marche, d'une pause encore plus longue où, paraît-il, je semble sortir du néant comme s'il fallait que je redémarre peu à peu la partie de moi qui fait que je suis celui que je suis et non pas quelqu'un d'autre.

«Tu as l'air songeur, me disait-elle ce matin. Des choses à te faire pardonner ?»

«Non. Mais je me demandais si nous avions quelque chose à faire aujourd'hui, quelque chose que j'aurais oubliée.»

«Si, me répondit-elle. Ton Castor. Tu m'as dit hier qu'il fallait qu'il sorte absolument aujourd'hui.»

Or l'aujourd'hui dont elle me parlait, c'était hier ; avant hier quand vous lirez ceci ; si ce n'est pas il y a trois jours.

Maude vous donnera plus de détais à ce sujet.

Pour le moment, je n'ai qu'une chose à vous souhaiter, chers lecteurs et lectrice, c'est une bonne année.

Herméningilde

  Maud Tessier


Tout nouveau

Bonjour ! Heureux de vous revoir. Combien de temps aura duré notre absence, je ne saurais vous le dire avec précision. Tout ce que je sais, c'est que le site de l'UdeNap a une nouvelle structure depuis ce matin, jeudi 4 janvier 2024, avec deux jours de retard sur l'horaire prévu. - Ma faute : j'ai mal estimé le temps nécessaire à, d'abord,  effacer toutes les traces de l'ancienne pour ensuite faire parvenir la nouvelle.

Quelques statistiques d'abord :

L'ancienne structure contenait 4993 fichiers reliés entre eux par 18,777 liens hypertextes dont 1941 étaient fautifs.

La nouvelle en contient présentement 3052 reliés par 9,234 dont seulement 128 ssont fautifs, mais que temporairement, le temps de réinstaller diverses biographies pour lesquelles il faut remonter à des archives dont les formats 9et non le contenu) datent, dans certains cas, de plus de 10 ans.

Les fichiers manquants sont constitués : a) de photos, la plupart reliées à des exemplaires du Castor datant de plus de quatre ans, b) les fiches concernant  l'administration de l'UdeNap et c) son hsitorique (que son personnel est présentement à réviser).

Ce qui m'amène à vous parler de la page à laquelle nous référons tous les lecteurs dont c'est la première visite, celle dite d'«Un mondeà découvrir» qui, pour certains, peut porter à confusion. La raison en est très facile à expliquer : c'est que pour obtenir l'effet d'un sphère repliée sur elle-même, il faut des liens entre ses pages et ces liens en ce moment sont à peu près tous à refaire d'où la présence dans nos biographies, par exemple, des noms qui n'ont aucun rapport entre eux :

Celui d'une comédienne à peu près peu connue de nos jours, Acquanetta, d'une sainte (Audrey), d'un politicien (Philibert Besson), d'un parolier (Irving Caesar) et d'un «poète» comme René Char à qui, on le sait, un essai a déjà été rédigé.

Or, ce n'est qu'à la fin, une fois que toutes les pages auront été restaurées que ces liens pourront être refaits, mais attention, hein : certains aléatoirement, tel que prévu par son concepteur.

Nous n'en sommes pas là en ce moment et, ce qui est le plus inquiétant, nous allons sous peu tomber sur des pages de plus en plus difficiles à adapter à un format que l'on veut unique et conforme aux plus récentes normes de l'HTML.

D'où cette date prévue de fin mars prochain où le site redeviendra ce qu'il a toujours voulu être : un espace multi-dimensionnel et multi-disciplinaire à... découvrir.

Nous vous tiendrons au courant.

Pour le moment, ous nous penchons avec minutie du côté des différents numéros du Castor  qui, pour le moment, contiennent, sauf les plus récents, des liens  vers des pages ou non-restaurées, ou non encore remises à l'endroit où elles devraient se trouver.

En attendant, souhaitez-nous bonne chance et acceptez que je vous souhaite une bonne et heureuse année.

Maude

*

Ajout au 6 janvier 2024 :

En excluant ce que nous mentionnons ci-dessus à propos des hyperliens, notre travail en ce moment se concentre presque exclusivement dans la mise à jour des liens contenus dans les «Castor» pré-décembre 2023 (nous en sommes à août de cette année et espérons être en mesure de nous rendre à la totalité des numéros présentement disponibles sur le site (environ 75 numéros) d'ici une dizaine de jours. Suivront les pages consacrées au fondateur de l'UdeNap et sa généalogie (environ 65 pages) pour finalement réviser les pages dont les formats et certains contenus doivent être amendés (environ 750 quoique ce nombre contient plus de 30% de pages déjà récupérées [ex. : lieux] et de nombreuses photos qui se joignent automatiquement). D'où une date finale de restauration que nous estimons entre la mi et la fin de février. - Le travail consistant à refaire les liens hypertextes ne devrait pas dépasser la fin mars.

Et puis, et puis... :

On m'avise que depuis ce matin les numéros du Castor datant de l'année 2023 (voir l'index) ne contiennent aucun lien hypertexte brisé ou non-fonctionnel.

   Copernique Marshall

À Paris jusqu'au huit janvier.


    Simon Popp  

DANS mon temps ou DE mon temps ?

Vous savez, n'est-ce pas, si vous me lisez depuis un certain temps, que je suis bougonneux, athée, apolitique, impoli, souvent blessant, effronté, hautain, dédaigneux et qu'en plus je suis la seule personne au monde qui soit en possession de l'authentique et véritable vérité, celle qu'on ne peut pas mettre en doute sur une foule de choses ? -  Ajoutez donc tant qu'à y être, que je suis paternaliste. C'est la dernière des qualités qu'on m'a donnée récemment, tout en laissant sous-entendre que j'avais tendance à porter des jugements sans appel et que..., parmi mes autres qualités, j'avais quelque chose ce qu'on n'a pas pu, jusqu'à présent, formuler exactement, ne sachant pas dire au juste si j'étais aveugle,  malentendant, insensible ou totalement ignorant de ce qui se passe autour de moi.

À ce genre de compliments, quoi faire d'autres que les accepter, en feignant l'indifférence, prétextant qu'avec l'âge et la solitude, mon vocabulaire est devenu imprécis et qu'on me comprend de moins en moins bien, mais pour cela, il faut que ceux qui m'accusent soient plus ou moins d'accord pour accepter que ce sont eux qui sont en train de me juger et non pas moi en train de les juger, eux.

Me reste deux solutions : le silence ou la fuite.

L'un ou l'autre me convient ou me conviennent parfaitement d'autant plus que je comprends de moins moins ce qu'on me dit parce qu'on me parle de plus en plus de sujets dont je me désintéresse complètement.

Que voulez-vous : je ne suis plus DE mon temps.

Je l'ai déjà été, mais pas longtemps car figurez-vous que parmi les événements qui ont demandé mon attention au cours de mon existence il y a eu (pas nécéssairement dans l'ordre, mais pas loin) des choses capitales comme :

(Je dis «capitales» car si vous saviez le nombre d'heures que j'ai dû souffrir qu'on m'en parle...)

  • La guerre de Corée
  • La guerre au Vietnam
  • La guerre d'Algérie
  • La famine au Biaffra
  • L'apartheid en Afrique du Sud
  • La crise de missiles (Cuba)
  • Les assassinats de deux Kennedy, de Luther King, de Malcom X...
  • Le suicide d'Allende
  • La guerre Iran-Irak
  • L'érection et la chûte du mur de Berlin
  • Kroutchev aux Nations-Unies
  • Castro à New York
  • La crise du Golfe
  • Le bogue de l'an 2000
  • Duplessis, Lesage, Trudeau, Lévesque, Drapeau, Bourassa (et j'en passe...)
  • Mauriac, Sartre, Duras, Soljenitsyn, Sagan, Teilhard de Chardin et les Insolences du Frère Untel...
  • Le R.I.N, la crise d'Octobre, la crise d'Oka, l'I.R.A.
  • Une bonne demi-douzaine d'ouragans, du verglas, deux (ou serat-ce trois ?) tempêtes du siècle
  • Nixon, Reagan, Arafat. Thatcher. Khamenei, Hussein...
  • Les Chipmunks, Rosita Salvador, Réal Giguère, Pat Boone, The Coasters  et Michèle Richard
  • Michel Normandin, Les Plouffe, le Survenant, 14 rue de Galais...
  • Le Cardinal Léger (de retour de Rome)
  • Les Ice Capades et Davy Crockett...

Et je pourrais continuer comme ça pendant des heures.

On m'a même fait coucher sous mon pupitre pour me protéger contre une éventuelle bombe atomique qui aurait pu pulvériser mon école et la majeure partie de l'île de Montréal (Pourquoi ? - On ne me l'a jamais dit.)

Et ma soeur a tenté de me faire accroire qu'en lisant le troisième message de la vierge lors des événements de Fatima au Portugal (*), le pape aurait dit : «Pauvre Québec»...

(*) Là où Lucia Dos Santos, la future soeur Maria Lucia de Jesus, aurait vu et entendu la Vierge Marie... 

Et on me demande aujourd'hui de m'intéresser aux grèves dans l'enseignement, à la reconstruction du Pont de l'île aux Tourtes, à Trump, à la montée de l'Islamisme en Belgique et en France et à un meurte commis avant-avant-hier à quelque part à Montréal-Nord... et si le Canadien va faire les séries...

Vous savez quoi :

De tous les malheurs qui allaient affecter mon existence, il n'y en a aucun qui, tout compte fait, ne s'est matérialisé.

La preuve, c'est que je suis encore là (quoique de plus en plus las) à vous énumérer les choses qui se sont produites DANS mon temps.

Au moment où j'écris ces lignes, l'humanité - du moins, une bonne partie de ses membres  - est à mi-chemin entre la célébration de la naissance d'un juif qui, avec le temps, nous a donné un bonhomme joufflu, vêtu d'un costume rouge et blanc généralement accompagné de fées et de rennes... et un moment précis de la translation de la terre autour du soleil. - Et l'on trouve curieux que je n'ai pas, compte tenu de ces deux énénements exceptionnels, pensé à installer et décorer un sapin mort dans mon appartement... - C'est qu'il y a eu, à ce que j'ai cru comprendre, une intervention policière dans une maison qui m'a toujours semblé abandonnée dans la nuit du 22 au 23 décembre à quelque kilomètres de chez moi et au cours de laquelle on aurait saisi des armes, de la drogue et quelques copies du Mein Kampf d'Hitler de même que procédé à l'arrestion d'une personne en vue dans mon village dont j'ai toujours soupçonné la méconduite et dont un de mes voisins essayait de m'en parlker pas plus tard que la semaine dernière...

Dire que ça m'est entré dans une oreille et sorti par l'autre...

Humbug !

Simon

1...]
  Jeff Bollinger

Pourquoi je suis anti-Apple, anti-Microsoft, anti-Google, anti-Android, anti-...
(et que je me pose des questions par rapport aux automobiles électriques)

J'ai eu un ami, aujourd'hui décédé, qui a eu toutes les peines du monde à trouver un téléphone portable qui,  à l'extérieur de chez lui, lui aurait rendu les mêmes services que son bon vieux téléphone-maison : un téléphone sans boîte vocale, sans afficheur, sans répondeur automatique, sans accès à des courriels, ssans réveille-matin, sans caméra, sans agenda, sans calendrier, sans horloge, sans bloc-notes, mais avec un bouton marche-arrêt... jusqu'à ce qu'un revendeur lui programme le plus simple appareil téléphonique en supprimant tous les "apps" dont il n'allait pas se servir  et dont la boîte vocale consistait à faire écouter à ceux qui essayaient de l'appeler le son d'une ligne occupée.

Je pensais à lui l'autre jour quand, sur mon smartphone (téléphone "intelligent" ! [*]),  je ne trouvais plus, parmi la foule d'icônes répartis sur trois ou quatre pages, celui qui pouvait ressembler à un téléphone parce que je voulais justement... téléphoner.

[*] Ou plutôt "multifonctionnel" tel que le préconise les mêmes qui ont voulu que l'on utilise il y a longtemps "téléchameauder" (en aval ou en amont) au lieu de "upload" et "download".

Mais pour qui se prennent-ils ces concepteurs-planificateurs-auteurs-programmeurs qui se sentent obligés d'incorporer dans un appareil toutes ces fonctions dont 90% de leur clientèle ne se sert que de deux ou trois et rarement plus que quatre ? - Bon d'accord : mettons sept ou même huit. - Mais qui, ces concepteurs-etc., nous demandent pas lesquels à installer lorsqu'on les met en marche pour la première fois. - Vous allez me dire qu'on peut toujours désinstaller ceux dont ne se servira jamais sauf qu'il faut une fonction pour ce faire et cette fonction, il faut la trouver la plupart du temps ailleurs. D'où un icône pour se joindre à un fournisseur qui nous demande notre nom notre numéro de téléphone (sic) et votre adresse mail.

C'est l'histoire de ceux qui me demandaient, il n'y a pas si longtemps, quelle sorte d'ordinateur qu'il fallait qu'ils se procurent. - Je leur damandais ce qu'il voulait faire avec leur ordinateur, mais ils le savaient rarement. - Naviguer sur l'internet ? Écrire un roman ? Balancer leur compte de banque ? Créer des base de données ? Manipuler des photos ? parler au téléphone à leur fils présentement au Japon ? - C'est un outil que je leur disait, pas une cafetière qui fait du café, pas une cuisinière pour préparer vos repas, ni un un marteau pour planter des clous... C'est un autre type d'outil. 

Mais ce qui m'embête le plus, c'est que des comités quelque part ont décidé que dorénavant j'allais écrire ceomme ceci, calculer comme cela et que, pour le plaisir de ce faire, on allait me bombarder de commerciaux.

Jeff

   Fawzi Malhasti


Texte choisi

Peut-être pas le meilleur poème à citer le lendemain du Jour de l'An, mais je le cite pour la beauté de ses rimes et la majesté de son rythme.

Les deux premiers que j'ai lus et que je me suis répété trois fois à voix haute dès que jes ai eus sous les yeux sont restés gravés dans ma tête.

Que c'est malheureux qu'on n'enseigne plus Hugo à nos enfants !

Fawzi

Credits image : CAÏN. Fernand-Anne PIESTRE, dit CORMON (1845 - 1924). Musée d’Orsay

Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l’espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes.
»
Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornes
L’oeil à la même place au fond de l’horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l’on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l’eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l’aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d’elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons.
»
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu’il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ;
Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d’enfer ;
L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L’oeil a-t-il disparu ?
» dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : « Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien.
»
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C’est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,
L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.

   Paul Dubé


Egyptian Ella

Considérant le nombre d'extraits et la longueur du texte qui suit, je me suis dit, pensant à la direction du Castor : «Feront  ce qu'ils voudront, mais moi, j'aurai eu un plaisir fou...».

(Écrit le 1er janvier 2024, tôt dans l'avant-midi.)

D'abord, je me suis organisé pour passer l'arrivée du Nouvel An tout seul avec Sam (mon chat) et un grand verre - mettons deux - d'eau distillée parce, voyez-vous, plus ça va, plus je trouve les soirées du Jour de l'An moches et plutôt difficiles à supporter. Oh, je ne parle pas des gens avec j'aurai pu "célébrer" (entre parenthèses, vous avez noté) l'arrivé de l'anno domini 2024, soit chez l'un, chez l'autre ou encore dans un des ces restaurant décorés pour l'occasion, mais voilà : je trouve que les gens ne savent plus avoir du fun...

Je ne parle pas du plaisir à boire du champagne, à embrasser tout le monde à la ronde - particulièrement la petite d'en face qui vient d'avoir vingt ans - ni à danser ce qui se danse en ce moment, ni à se raconter des histoires entre chums en fumant une cigarette ou tirer un joint à soixante-douze mètres de là où on est supposé être, non. Je parle de sauter de joie au son d'une musique entraînante, genre Bottine souriante avec des éclats de rire à faire fendre des solages de maison ou des abris Tempo.

Ça se faisait dans mon temps. J'ai même des photos où vêtu d'un habit de soirée, on m'avait mis un chapeau pointu sur la tête avant de me demander de raconter une histoire abracadabrante dont je devais avoir le secret puisqu'on me le demandait... Et ça durait jusqu'à trois heures du matin.

Et puis vous savez quoi ? On n'avait pas le droit d'être saoul avant d'avoir au moins trente ans et d'être du sexe mâle.

Aujourd'hui, je ne sais pas ce qui se passe en coulisse, mais les dernières célébrations auxquelles j'ai assisté, il s'est passé des choses dans certains racoins où j'ai vu des enlacements que la descence m'empêche de décrire.

«Bah !, que je me suis dit, on faisait pire du temps des Romains et même, à ce que j'ai cru comprendre, du temps des derniers rois de France...» (Ce qui n'exclue pas les années vingt (1920), d'après ce qu'on m'en a dit.)

Anyway.

Pour égayer ma soirée d'hier et je vous prie de croire que ça ne me prend pas grand chose pour me rendre de bonne humeur, je me suis promené sur YouTube pour trouver quelque chose dans le genre que je faisais jouer, moi, y'a un bout de temps de ça à exctement minuit lors que je recevais des gens à  réveilloner. Jamais eu une seule plainte.

C'était...

 Oh, le titre vous dira rien, mais cet air composé par le chef d'orchestre cubain Moisés Simons, vers la milieu des années vingt, demeure encore aujourd'hui un des plus grands succès populaires du XXe siècle. On parle de miliers d'enregistrement divers qui auraient dépassé aujourd'hui le 200 millions d'exemplaires à travers le monde. En espagnol, son titre est "El Manisero !" et la version ci-dessus, ben, elle est d'un orchestre (de studio) dirigé par Stan Kenton (au piano) dont le solo mérite une attention particulière par le rythme qui s'en dégage. Vous m'en direz des nouvelles.

The Peanut Vendor

Va pour le passé, mais sur YouTube, le trente-et-un (hier) qu'est-ce que j'ai trouvé ?

Un groupe de Berlin 

chantant une chanson américaine...

de la fin des années vingt !

Où ?

À un endroit où j'aurai aimé être

*

La chanson d'abord :

Si le titre de "Peanut Vendor" dont vous venez d'entendre une version ne vous a rien dit, celui de la chanson interprétée par mon groupe de Berlin va vous en dire encore moins et ce n'est pas le nom de son auteur-compositeur qui vous en dira plus.

Titre : Egyptian Ella
Paroles et musique de Walter Doyle.

 Ses paroles, si vous avez la patience de les lire, sont en annexe.

Sa musique, cependant, fut considérée à l'époque pour être suffisamment intéressante et elle attira l'attention de divers ensembles dont, en extraits :

Celui de :  

Ted Weens et son orchestre

 Puis celui de : 

Ted Lewis et son orchestre

 et même Jack Hylton en Angleterre :

Jack Hylton et son orchestre

J'ai même lu que Fats Waller en aurait fait une version, mais je n'ai pas trouvé.

Elle a quand même fait partie d'un répertoire très à la mode dans les années vingt et trente, celui des Red Hot Mama's dont j'ai déjà parlé et vers le texte duquel je ferai un lien lorsque mes chroniques feront l'objet de la courante restauration de ce site.

De ces Red Hot Mama's, la plus connue fut incontrestablement Sophie Tucker qui, en 1923, pour vous donner le genre de chansons qu'elle endisqua, y alla d'une pièce intitulée King Tut suite à la découverte du tombeau de Touthankamon en 1922. Voici cet enregistrement :

Sophie Tucker en 1923

Suivi de la même interprétant Egyptian Ella :

Sophie Tucker en 1931

Passons maintenant à son interprétation par le groupe Skinny Tuba dont je vous ai parlé le mois dernier :

Et puis, avant de passer à l'enregistrement, à une curiosité du Groupe Bourbon Sweethearts :

Voici mon enregistrement du mois. Celui que j'aurais voulu entendre sur place dans la salle ou le théâtre où e a été enregistré

Aucune réaction de votre part ?

Inutile de m'inviter l'an prochain.

Mais bonne année quand même !

 Paul

P.-S. : Existe, sur YouTube toujours, une autre version intéressante de ce Egyptian Ella, celle de De Joseph Derteano Musical Trip (avec Pat O'Brien - live au Jamboree Jazz Club de Barcelone). 

 

Il y a dix ans dans le Castor


Bêtes noires

J'ai eu l'occasion - lire : l'obligation - il y a deux semaines de me rendre à Dallas, au Texas, dans les États-Unis d'Amérique (pour cette dame de Gaspé qui ne sait pas où se trouve Napierville).... Vous savez : cette ville où il est interdit d'avoir sur soi une arme à feu dans les établissements où l'on sert de l'alcool, mais où on peut circuler avec un petit arsenal dans son pick-up... - Via Toronto.

Voilà un aéroport (celui de Toronto) que j'ai définitivement inscrit dans ma liste des endroits à éviter. Depuis des années, on y installe, à tous les deux heures, de nouveaux systèmes de vérification : d'identité, de cartes d'embarquement, de passeports... qui ne fonctionnent jamais. Et, d'où que l'on vienne, il faut repasser par leur système de sécurité. Doivent détenir, les opérateurs de ce chaos désorganisé, le record mondial des envols manqués. J'ai failli manquer le mien, à l'aller et, ofcoursément, comme dirait M. Perec, j'ai manqué celui de mon retour. - D'ailleurs, on avait annulé le vol. Pratique courante dans le coin.

Sur une échelle de un à dix, je leur donnerais moins six et moins huit pour la nourriture. Dix-sept dollars pour un hamburger. Non mais...

A pet peeve, comme disent les Anglais. Une bête noire, si vous voulez.

Si j'en ai d'autres ? - De quoi remplir des volumes. En voici quelques unes :

  • Les clients dans les bureaux de poste ou au bureau des passeports qui n'ont jamais les bons papiers.
  • La dame qui, à l'épicerie, attend qu'on lui présente sa facture avant d'ouvrir son réticule dans lequel se trouve son sac à main qui contient son porte-monnaie dans lequel elle a inséré son portefeuille où se trouve ses coupons-rabais.
  • Les technophobes et les technophiles.
  • Les émissions de télévision où l'on invite des spécialistes à qui on donne cinq minutes pour exprimer leurs opinions (généralement, ils en ont plusieurs) sur les pourparlers de paix au Moyen-Orient.
  • Les pourparlers de paix au Moyen-Orient.
  • Les automobilistes qui vous dépassent et qui soudainement ralentissent.
  • Les amateurs maniaques de produits Apple.
  • Apple, ces gens qui ont réussi à vendre six téléphones, en quatre ans, à des gens qui font la queue devant leurs magasins.
  • Les avocats qui s'improvisent ingénieurs, architectes et experts en tous genres.
  • Les courriels citant le contenu des dix-huit précédents.
  • Les serveuses qui se croient tout permis parce qu'elles ont des jambes.
  • Les gens «fishing for compliments».
  • Les dames qui reçoivent et qui demande si leur dinde ou leur leurs pot-au-feu sont «corrects». (Ma réponse, invariable : «Si vous ne le savez pas, ne cuisinez plus.»
  • Les sommeliers de 18 ans qui ont appris les mots «Cabernet», «Sauvignon», «Merlot», «Chardonnay»... et qui n'ont aucune idée où se trouve le Château d'Yquem, ni peut-être même la France.
  • À peu près tous les «has been» qui marchent à deux pieds du sol.
  • Les grand-mères qui portent du rouge à lèvres.
  • La ville de Sherbrooke (au Québec) suivie, de très près, par West Mifflin, en Pennsylvanie.
  • Les petits monstres qui courent partout dans les restaurants.
  • Les prix pratiqués chez Starbucks.
  • Ceux qui laissent de longs messages inutiles sur mon répondeur. - Qu'on se le dise : j'ai un afficheur !
  • Les cartes de mode.
  • Les buveurs de 7-up dans les bars.
  • Les hommes qui se stationnent en double pour attendre leurs conjointes qui sont entrées «pour quelques minutes» chez le boulanger.
  • Les stand-up comics plus intelligents que leur public.
  • Les groupes des années soixante qui, n'ayant pas chanté depuis vingt, trente ans, remontent sur scène, i.e. : Peter, Paul and Mary.
  • Les critiques de cinéma de moins de vingt-cinq ans.
  • Les dix-huit «prochains programmes» qu'on fait tourner avant le film qu'on est allé voir.
  • Les pique-assiettes. Surtout ceux qui n'ont rien à dire.
  • Les banlieusards qui insistent pour dire qu'ils habitent à vingt minutes du centre-ville.

Et puis :

Vous savez ce que vous pouvez faire avec votre Depardieu par les temps qui courent... (*)

Simon    

(*) En guise de P.-S. : Et c'était il y a dix ans... 

Lectures


Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.

 

David John Cornwell, dit John le Carré
Troisième partie

Prochaine édition.

*

Jean d'Ormesson
Une autre histoire de la littérature
Eédions Nil, 1997

Je me suis atardé il n'y a pas si longtemps, il me semble, aux fonds de tiroir que publiaient vers la fin de sa vie Jean d'Ormesson, l'auteur d'Au plaisir de Dieu, un roman qui ne fut ni révolutionnaire, ni quelque chose qui risquait de passer pour un chef-d'oeuvre, mais que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire. - Je disais que ces fonds de tiroir étaient un ramassis d'idées toutes faites.

Je continue à citer de lui la boutade à l'effet qu'il avait voulu être écrivain et qu'il n'avait finalement réussi qu'à n'être qu'une vedette à la télévision (i.e. : émissions culturelles, Pivot et cie.)

C'était... avant que, par curiosité, je me suis mis à lire cette «autre histoire» et que je découvre en lui non pas un grand auteur, mais un véritable passionné de la littérature.

En 340 pages ou à peu près, il décrit quelque chose comme cinq, six cents livres publiés du début de la littérature française jusqu'à la fin du XXse siècle. Il ne dit pas les avoir tous lus, mais ce qu'il en dit mérite un long détour.

J'en lis depuis un mois, une ou deux pages chaque jour et, jusqu'à présent je n'ai rien à lui reprocher. Au contraire même, c'est avec un grand plaisir que je me rend compte à quel point cet homme aimait la littérature.

J'y reviendrai un peu plus tard en en citant des passages. 

Son regard sur les classiques (XVIIe siècle), entre autres, m'a rappelé qu'il fallait que je relise absolument Polyeucte de Corneille...

Quatre étoiles et demi sur cinq. Jusqu'à présent.

À suivre

Simon

*

Reçu :

Saint-Simon
L'Utopie ou la raison en actes
Olivier-Pétré-Grenouilleau
Biographie Payot, 2001

Cinq cent quatorze pages concernant la vie mouvementée de Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (1760-1825) qui n'a rien à voir avec celle de son illustre parent, mémorialiste du règne de Louis XIV.

À quand ces vacances qu'il nous faut pour lire une telle chose ?

Copernique

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Dédicace


Cette édition du Castor est dédié à :

 
Henriette Dessaulles 
(1860 – 1946)

Pages recommandées


Toulouse-Lautrec : L'oeuvre lithographique complète  
370 photos   

Schubert
un essai de Paul Dubé
94 extraits sonores, 45 photos, 5 vidéos, 7 annexes et de nombreux liens.

Éphémérides
Là où s'accumulent les inclassables

Best Sellers et Prix littéraires
Une causerie autour
de la lecture

René Char
Un essai à la Simon Popp

Marcel Proust
Une suite à une causerie animée
par Paul Dubé en la Librairie Côté Gauche
le cinq mai 2022

Parmi nos autres pages :

Aceto, Le Caraguay, Aksoum, Les Coteaux

Et les toutes dernières :

Extraits du dictionnaire du Grand Marshall

Le mot de la fin


 

«Les nouvelles années seront nouvelles quand 
on aura eu le temps de fermer les précédentes.
»

Alphonse Allais

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Note : 

Le Castor™, entièrement subventionné par les Éditions Vatfair-Fair de St-Romuald d'Etchemin, ne perçoit aucun paiement, ni faveurs, ni considérations spéciales de la part des établissements ci-dessous mentionnés.


Toujours se renseigner (heures d'ouverture, etc.) avant de se rendre sur place

Burgundy Lion
2496 ouest, rue Notre-Dame
Montréal, Québec
(https://www.burgundylion.com/fr/bienvenue


McBroue
329 rue Victoria
Salaberry-de-Valleyfield, Québec

http://mcbroue.com/

 
Club Touriste  
133, rue Victoria,
Salaberry-de-Valleyfield, Québec https://www.facebook.com/clubtouriste


Librairie Côté gauche
33 rue du Marché, 
Salaberry-de-Valleyfield, Québec
Heures d'ouverture : mercredi au samedi de 12h30 à 17h30
https://fr-ca.facebook.com/librairiecotegauche/

 
4115-A rue St-Denis
Montréal, Québec
http://www.dieseonze.com/

***

Et sur rendez-vous seulement :

Vatfair, Planter, Hencourt

Avocats

Tour Marshalluk - Quartier Universitaire - Napierville

Téléphone : 88-06 - Sonner deux coups.

 

  
F. Charles Rein
Aurist & Acoustic

Instrument Maker

223 Baker Street
London, NW1 6XE

Notes et autres avis :


Fondé en 1900 par le Grand Marshall, le CASTOR DE NAPIERVILLE fut, à l'origine, un hebdomadaire et vespéral organe créé pour la défense des intérêts de l'Université de Napierville et de son quartier. - Il est , depuis le 30 septembre 2002, publié sous le présent électronique format afin de tenir la fine et intelligente masse de ses internautes lecteurs au courant des dernières nouvelles concernant cette communauté d'esprit et de fait qu'est devenu au fil des années le site de l'UdeNap, le seul, unique et officiel site de l'Université de Napierville.

De cet hebdomadaire publié sur les électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré.

Nous rappelons à notre aimable clientèle que :

1 - L'édition régulière du Castor™ paraît le 1er lundi de chaque mois.

2 - L'édition corrigée du Castor™, destinée au marché américain, paraît le 1er jeudi de chaque mois.

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