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Caraguay
Répública del
Caraguay
État d'Amérique
du Sud
Superficie : 405 000 km2
Nombre d'habitants : 2 650 000 (202 3)
Répartition :
Origine locale : 47%
Origine espagnole : 23%
Origine allemande : 19% (2% en 1944)
Origine bolivienne ou brésilienne : 7%
Autres : 4%
Nom des habitants : Caraguayens
Capitale : San Isidor del Casso
Langue officielle : l'espagnol
Monnaie : cuaranos (environ 1,2 Euro)
République démocratique (constitution de 2003)
Géographie physique
Le
caraguay est un pays au relief peu accidenté, axé sur la vallée
du Rio Caraguay. À l'est de ce fleuve s'étend une zone de
plateaux de grès rouge permo-triasiques ; à l'ouest, s'étire
une vallée surélevée entre les sierras de Camambay et de
Caracaju qui délimitent ses frontières avec la Bolivie et le Brésil.
Dans cette allée coule le San Isidor qui se jette dans le Rio
Caraguay à l'endroit où se trouve la capitale du Pays, San
Isidor del Casso.
Géographie humaine
et économique
L'économie du
Caraguay est basée sur l'élevage bovin, l'exploitation de la forêt
("acajou" ou "quebracho"), le maté, les plantations de tabac, de coton,
de soja et de canne à sucre. L'hydroélectricité (sur le San
Isidor) a suscité un modeste développement industriel (couture),
mais est, en majeure partie, exportée vers la Bolivie, le Brésil
et l'Argentine. La capitale est la seule ville notable.
La population
est aujourd'hui largement métissée et si la langue officielle
demeure l'espagnol, une bonne partie de la population, surtout
rurale, parle le cuarini.
On y parle également le français et dans certains milieux,
l'allemand.
Depuis 1995, la réouverture
des anciennes haciendas, transformées en hôtels, attirent des
touristes de plus en plus nombreux, notamment de Bavière, du Brésil
et du Paraguay.
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Institutions
politiques
La
constitution de 2003, adoptée par référendum, a créé, à
l'intérieur du Caraguay, 10 provincias autonomes et 3
territorios soumis à un gouvernement central doté d'une Cámara
básta ou Chambre des communes (154 membres élus pour
cinq ans) - dont un Primer ministro ou Premier
ministre, chef de la majorité parlementaire et responsable
devant la chambre - et d'un Senado ou Sénat
(52 membres à vie désignés par le Primer ministro jusqu'à
l'âge de soixante-quinze ans).
Les
membres de la Cámara básta ou diputados (députés)
sont élus, par simple majorité, dans leurs condados
respectifs (comtés) et appartiennent, pour la majorité à divers
partidos (partis) dont le chef qui a réussi à faire élire
le plus grand nombre devient automatiquement le Primer ministro,
chef de facto du Gouvernement. Quant au Président de la
nation dont la fonction est plutôt protocolaire, il est élu à la majorité
simple à tous les huits ans.
Deux
grandes responsabilités reviennent à la Cámara básta
: celui de
créer ou de modifier les lois (pouvoir législatif) et celui
d'administrer le pays (pouvoir administratif). - Les lois
sont, elles-mêmes, soumises à l'interprétation d'un Tribunal
supremo ou Haute cour dont les cinq membres, jueza,
nommés à vie par le Président sur les conseils du Senado sont chargés, entres
autres, de surveiller les agissements du Primer Ministro et
de ses ministres (Tribunal designado por el legislativo y
encargado de juzgar al presidente y los ministros en caso de falta
muy grave).
Histoire
Début du XVIe s. :
peuplé par les indiens Cuarani, le bassin du Caraguay est
exploré par les Espagnols.
1586 :
les Jésuites colonisent une partie de la région placée sous
leur seule autorité (1605). Les Indiens sont rassemblés dans des
«réductions» (villages indigènes interdits aux colons),
où leurs activités sont dirigées par les missionnaires qui les
évangélisent.
XVIIe et
XVIIIe siècle : succession de gouverneurs qui se contentent
d'administrer le pays selon les directives en provenance de
Madrid. - Le plus célèbre d'entre eux, Juan Benitos del Casos
(1638-1702), qui fut en même temps le plus servile de tous,
fait détruire tous les callacos (voir à cuarani)
sous prétexte que ce sont des textes païens, sans intérêt.
1766 :
les Jésuites sont expulsés (6 août) ; les réductions
sont ravagées et les Indiens dispersés.
1812 :
l'indépendance (vis-à-vis de Buenos Aires et de Madrid) est
proclamée (9 avril). Le pays connaît dès lors une succession de
dictatures dont la plus longue et la plus dure est celle de Gaspacho
de Caldo (1813-1841).
1864 - 1865 :
une guerre contre l'Argentine, le Paraguay et le Brésil ruine
le pays. Ce désastre favorise l'implantation du système
oligarchique, marqué par la rivalité entre les peñazos
(libéraux et anticléricaux) et les aburridos (conservateurs
et catholiques).
1885 - 1895 :
la découverte d'un important gisement de houille près de San
Carbón de Leña amène une certaine prospérité au pays. La
capitale (San Isidor del Casso) se développe rapidement. - Projet
de métro (Voir Chronologie
du Grand Marshall 1890 - en révision)
1895 - 1900 : guerre
désastreuse contre la Bolivie
1906 :
révolte des Indiens Cuarani matée cruellement par le général
Afeminado à la tête de l'Anticonstitucionalidad
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Le
général Afeminado
(d'après un dessin de l'époque)
1906 - 1931 : dictature
de Juan en Mangas de Camisa
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Juan
en Magas de Camisa et son conseil
1931 - 1934 :
la guerre pour la possession du San Raoul contre la Bolivie
est remportée par le Caraguay. Des officiers nationalistes (de
l'armée prennent en main les rênes du pays
1953 - 1988 :
le général Rodolpho de la Bohemia s'empare du
pouvoir. Constamment réélu, il gouverne en maître absolu.
1988 :
de la Bohemia est renversé par un soulèvement militaire
dirigé par le général Andreas del Falla. Confirmé à la
tête de l'État par une élection présidentielle, ce dernier
engage son pays sur la voie de la démocratisation.
1991 (14
août) : une nouvelle Constitution est adoptée
1992 :
les civils retrouvent le pouvoir avec l'élection de Carlos
Igual al Otro (parti Parcido) à la présidence de la République.
1997 :
Raúl Tia Majora (Identico) lui succède à la tête de l'État.
2000 : Fondation
du Partido Roso (Parti rose) (*). Son président, Django
Evan del Johannes est élu chef de l'État.
(*)
«Partido de la Libertad» à partir de 2003
Depuis 1995, le
caraguay entretien des liens privilégiés avec le Turkménistan.
2002
: Ré-élection de Django Evan del Johannes
2003 : Une
nouvelle constitution adoptée par référendum reporte au pouvoir
Django Evan del Johannes mais à titre de Premier
ministre seulement (Primer Ministro). De nouvelles élections
ont eu lieu en 2008...
2003
à aujourd'hui :
Se référer
à «L'histoire du Carguay et de ses alliés» (La
storia dicaraguay e dei suoi alleati), volume VI et
suivant, de Giacomo Tempo da Perdere, Instituto di Ogni
Conoscenza , Milano, à partir de 2006.
Culture et autres
institutions
L'université de San
Isidor est universellement reconnue pour ses facultés d'agronomie
et de géologie. - Recteur : Claudio
Goldman.
Sa cathédrale, sur la
Place de la Libertad, est impressionnante à plusieurs points de
vue.
La littérature
caraguayenne ne s'est développée qu'à partir du XXe siècle
avec Fidel Aparador (1886-1929) auteur de poèmes (Cantos
libros), de romans (Los cazadores de cabezas), d'essais
et de recueils folkloriques qui ont su donner une conscience
nationale au pays.
Emilio Baez
(né en 1942) est, aujourd'hui considéré comme le plus grand poète
vivant ducaraguay. En plus de ses poèmes sur son pays d'origine,
il a écrit des centaines de contes, des pièces de théâtre et
de nombreuses chansons à texte qu'il a composées pour son
ami Henrique Solar qui est au riota caraguayen ce que Carlos
Gardel fut au tango argentin : Silencio in la vida, Mi
Saint-Isidor querido, El dia que me esperas, Donde
estascaraguay, etc.
Ces titres ont fait le
tour du monde depuis leur enregistrement par l'Orquesta Tipica
de Caraguay (Petrucello, Ferrazani, Ortez, Darvaro, Mercucci,
Pugliesi, pour ne nommer qu'eux).
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Orquesta
Tipica decaraguay avec :
Henrique Solar, au centre tenant un bandonéon
*
Le
peintre d'origine italienne, Emilio Padroni, auteur des
fresques du Priano à Milan (Prix Van Gogh, 1984), vit aucaraguay
depuis 1991.
Est
né au Caraguay (en 1899) l'écrivain allemand Albert
von Völlig Übergeschnappt.
***
Et
on ne saurait passer sous silence la Troupe de Ballet Mengele
fondée en 1945 par Martin Bormann, Artur Axmann, Ludwig
Stumpfegger et Hosrt Wessel. Cette troupe, dirigée depuis 1982
par le fils d'un de ses fondateurs, Martin Bormann, jr. se spécialise
dans l'interprétation de chansons allemandes et autrichiennes. -
Elle est malheureusement peu connue à l'extérieur ducaraguay où
ses défilés aux flambeaux donnent lieu annuellement (le 20
avril) à des manifestations grandioses.
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Martin
Bormann, jr.
Littérature
contemporaine
Au
nombre des poètes de réputation internationale, notons, Enrique
Salteado, né en 1942,
qui, depuis 1963, a
publié
plusieurs volumes et dont on compare la facture révolutionnaire
à celles d'Appolinaire, de Mayakovsky et de Pessoa.
Du
côté du théâtre, on ne saurait passer sous silence l'oeuvre de
Juan El Tonto dont les pièces axées autour de thèmes
politico-sociaux, ont été jouées partout dans le monde,
notamment dans le Var et certaines parties des Alpes-Maritimes.
Autre
manifestation culturelle ducaraguay :
Voir
à : Cinéma
caraguayen
Ambassades
et consulats :
-
Paris
: Avenue
Choisy, 7e
-
Londres
:
Bottom Mews, SW1
-
Ottawa
:
English Road, Parliament Hill (near Metcalf)
-
Bruxelles
: Forêt de l'Aiglon, route de Waterloo
-
Berlin
: Des Abgelegen Straße, Spree
-
New
York : 3rd & 117th (behind Moe's Delicatessen)
Voir :
Liens :
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A.D. 2023
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