Vol. XXXV,  n° 5 & 6 - v. 3.0 Le seul hebdomadaire de la région publié une fois par mois Février - Mars 2025
 
Édition spéciale - Double 
Février
Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
1
Création
des FFI
1944
2
Futur
New York
1625
3
Décès 
de
Gutenberg
1468
4
Création 
de
Facebook
2004
5
Arafat :
chef de 
l'OLP
1969
6
Mort 
de
G. Klimt
1918
7
Naissance 
Thomas 
Moore
1478
8
Sécession
des états du
Sud (USA)
1861
9
Naissance
Livre de Poche
1953
10
Acte 
d'Union
(Canada)
1841
11
Accords 
du 
Latran
1929
12
Naissance
de 
Lincoln
1809
13
Naissance 
de
Talleyrand
1754
14
Serments 
de
Strasbourg
842
15
Adoption
du 
Tricolore
1794
16
Mort
de 
Félix Faure
1899
17
Giordano
Bruno
brûlé vif
1600
18
Assassinat
du Duc
de Guise
1563
19
Avignon
cédé à
la France
1797
20
Naissance
Georges
Bernanos
1888
21
Début
de l'enfer
de Verdun
1916
22
Décapitation
de la "Rose blanche"
1943
23
Mort de
Joshua
Reynolds
1792
24
François 1er
prisonnier
à Pavie
1525
25
Les
communistes
à Prague
1948
26
Napoléon
quitte l'Île
d'Elbe
1815
27
Incendie
du
Reichtag
1933
28
Invention 
du
Nylon
1935
Mars
1
Fondation 
de Rio de
Janeiro
1565
2
Fondation de
Bâton-
Rouge
1698
3
Naissance
de Graham
Bell
1847
4
Investiture
d'Abraham
Lincoln
1861
5
Début de la
Guerre
froide
1946
6
Massacre
au Fort 
Alamo
1836
7
Hitler
réoccupe
la Rhénanie
1936
8
Naissance
de Jean
Bernadotte
1763
9
Napoléon
épouse
Joséphine
1796
10
Naissance
de la Côte
d'Ivoire
1893
11
Les Britanniques
entrent à
Bagdad
1917

12
Anschluss
de
l'Autriche
1938

13
Metternich
chassé
de Vienne
1848
14
Xi Jinping
président
de la Chine
2013
15
"Tu quoque,
mi fili !"
(César)
44 av. J.-C.
16
Publication de
Notre-Dame
de Paris
1831
17
Interdiction
de
l'Absinthe
1915
18
Caligula
nommé
empereur
37
19
Supplice
Jacques
de Molay
1314
20
Naissance
de
l'Aiglon
1811
21
La "vraie"
croix à
Jérusalem
630
22
Henri IV
Rentre
à Paris
1594
23
Saladin
vizir de
l'Égypte
1169
24
Assassinat
du tsar
Paul 1er
1801
25
Fondation
légendaire de
Venise
421
26
Décès
de Ludwig
Beethoven
1827
27
Début de la
guerre de
Crimée
1854
28
Entrée des
franquistes
à Madrid
1939
29
Naissance
de
Marcel Aymé
1902
30
Découverte
civilisation
minoenne
1900
31
Expulsion
des juifs
d'Espagne
1492
Dernières nouvelles

Un mot de la direction :

Un autre numéro double ? Hé oui. - Et encore : il a été écourté car il nous reste énormément de textes (chroniques et autres) qui demeurent en suspens faute de temps pour les traiter.

Une bonne nouvelle quand même : l'index de tous numéros depuis janvier 2018 a été mis à jour. - C'est un travail qui a pris trois jours.

Nous comptons sur la patience légendaire de nos lecteurs.

Maude Tessier 
(au nom de La direction)

*

Index

   Ce numéro :

David Brooks, Dietrich Bonhoeffer, Amedeo Nazzari, Mélissa Da Costa, Hubert Aquin, Saint-Simon, James Joyce, Virginia Woolf, Marie-Claire Blais, John Forsythe, Shakespeare, Agatha Christie, John Dickson Carr, Richard III, Dorothy B. Hughes, Winston Churchill, Anthony Boucher, Peter Hitchens, Christopher Hitchens, Elizabeth MacKintosh (alias Josephine Tey et Gordon Daviot), Galilée, Newton, Leonardo da Vinci, Kepler, Darwin, Pasteur, Einstein, Tesla, Marie Curie, Alan Turing, Niels Bohr, Max Planck, Georges Brassens, Luther King, Malcom X, Allende, Khroutchev, Castro, Duplessis, Lesage, Trudeau, Lévesque, Drapeau, Bourassa, Mauriac, Sartre, Duras, Soljenitsyne, Sagan, Teilhard de Chardin, le Cardinal Léger, Lucia Dos Santos, Hitler, Francis Cabrel, Roger Secco, Michel Françoise, Thor, Zeus, Jupiter, Bahà, Akal Purakh, Brahman, Ishvara, Shiva, Vishnu, Jah, Olodumare, Allah...

    Pour un INDEX de tous nos numéros, depuis Janv. 2018, cliquez ICI.

*  

Votre première visite sur le site de l'Université de Napierville ?

Lire cette page : Un monde à découvrir

 
Chroniques

    Simon Popp  

Quand on nous demande...

C'est quand même bizarre, non ? Qu'on nous demande à nous, qui lisons sans arrêt, quel est notre  auteur [*] favori. ? - Pas le nom de celui  ou les noms de ceux que nous sommes en train de lire ou de relire, mais bien notre ou nos auteurs préférés.

[*] Oh, épargnez-mois, s'il vous plaît, l"'auteur l'auteure", le "celui celle", et le "ceux celles" qui vont suivre.

Je sais que Copernique s'est déjà essayé, dans une douzaine (?) de chroniques (en anglais), de mentionner et commenter ses préférences en littérature, peinture, cinéma, théâtre, musique et dieu-sait-quoi-d'autres... en mentionnant dans chacune une dizaine de romans, essais, etc. (littérature), de tableaux (beaux arts), de noms de films (cinéma), de pièces (théâtre),  etc., mais lorsqu'on lui a demandé de traduire le tout quelques années plus tard, il a refusé en se disant incapable de justifier à nouveau ses choix. "C'est que j'ai changé d'idées, a-t-il dit, car tout est une question de temps, de moments, d'occasions, de découvertes et comme on découvre de nouvelles choses même dans les livres qu'on a déjà lus, les toiles qu'on a déjà vues, les films qu'on a déjà regardés..."

Dans mon cas, hier, c'était Z, avant-hier Y et demain ce sera X.

Et puis cessez de me prendre (et uniquement par dessus le marché) pour un proustien dans l'âme ! Oui, je l'ai lu, trois, quatre fois et même au moins une fois dans une de ses versions anglaises, mais ce qui m'a vraiment intéressé chez lui, c'est le nombre de volumes qu'on a écrits à son sujet. D'où cette collection débordante de livres sur, à propos de et autour de son personnage en tant qu'écrivain. - Au cours de la dernière année, vous auriez dû m'entendre parler de Le Carré et puis, depuis qulque temps, de Frederick Forsythe que j'ai souvent appelé John Forsythe (sic). (Je sais parce que je viens justement de corriger un texte sur lui.

*

 À la dernière réunion du Club de lecture 
de la Libraire à gauche...

 (Voir nos annonces à la fin)...

On a forcé - pardon : on a suggéré - notre ami paul, son animateur, de cesser de parler de littérature, mais de présenter un livre qu'il avait particulièrement aimé lors de ses dernières lectures.

Voici ce qui est arrivé :

Sans oublier de mentionner un livre qu'il avait particulièrement détesté, il a avancé le nom d'un auteur anglais assez connu : celui de  Frédérick Forsythe, qu'il a favorablement comparé à John le Carré en n'oubliant pas d'insister qu'il s'agissait d'écrivains aux thèmes (trames narratives) identiques mais vus de deux façons différentes : le premier s'attachant à décrire admirablement bien une fiction si près de la réalité qu'il n'est pas interdit de penser qu'en arrière-plan, ce qu'on a pu lire dans les journaux aurait pu se passer exactement comme il l'a décrit et non comme cela a été publié,  tandis que alors que l'autre s'est toujours attaché à l'aspect humain de ce qui a pu se produire lors d'événements dont la nature s'est avérée, finalement, sans importance.

En bref, il a tenté encore une fois de nous parler de la différence entre ce qui rend un auteur dont on lit les "histoires" et un auteur qui nous décrit ce que nous sommes en nous décrivant d'un autre angle ce que nous avons, avant lui, regardé sans voir.

Changera jamais.

Voir la section  "Lectures".

Simon

Paul Dubé


Avec sa hotte sur le dos...

Voici une chanson que j'aurais peut-être dû citer en décembre, mais comme elle a peu de rapport avec le Père Noël...

Note : je l'ai fait tourner lors de mon émission de radio du 2 mars dernier.

Elle est de Georges Brassens et d'une surprenante beauté.

Avec sa hotte sur le dos
Avec sa hotte sur le dos
Il s'en venait d'Eldorado
Il s'en venait d'Eldorado
Il avait une barbe blanche
Il avait nom Papa Gâteau
Il a mis du pain sur ta planche
Il a mis les mains sur tes hanches

Il t'a prom'né' dans un landau
Il t'a prom'né' dans un landau
En route pour la vi' d'château
En route pour la vi' d'château
La belle vie doré sur tranche
Il te l'offrit sur un plateau
Il a mis du grain dans ta grange
Il a mis les mains sur tes hanches

Toi qui n'avais rien sur le dos
Toi qui n'avais rien sur le dos
Il t'a couverte de manteaux
Il t'a couverte de manteaux
Il t'a vêtu' comme un dimanche
Tu n'auras pas froid de sitôt
Il a mis l'hermine à ta manche
Il a mis les mains sur tes hanches

Tous les camé's, tous les émaux
Tous les camé's, tous les émaux
Il les fit pendre à tes rameaux
Il les fit pendre à tes rameaux
Il fit rouler en avalanches
Perl' et rubis dans tes sabots
Il a mis de l'or à ta branche
Il a mis les mains sur tes hanches

Tire la bell', tir' le rideau
Tire la bell', tir' le rideau
Sur tes misères de tantôt
Sur tes misères de tantôt
Et qu'au-dehors il pleuve, il vente
Le mauvais temps n'est plus ton lot
Le joli temps des coudé's franches
On a mis les mains sur tes hanches

(Le père Noël et la petite fille)

Voici l'adresse Youtube où vous pourrez voir et entendre Georges Brassens la chanter :

https://www.youtube.com/watch?v=gUwJKsC9U8c

paul

*

Pour mon émission de radio : 

Radiophile.ca 

(Le dimanche de midi à quatorze heures)

 

  Herméningilde Pérec


Il y a un an...

Simon Popp écrivait ce qui suit (qu'il aurait voulu dédier à Donald Trump). Nous aurions dû lui permettre parce que le tout est passé presque inaperçu. Mais c'était précédé de :

"De quoi se demander ce que les gens lisent de nos jours."

Simon Popp en janvier 2024 :

«Vous savez, n'est-ce pas, si vous me lisez depuis un certain temps, que je suis bougonneux, athée, apolitique, impoli, souvent blessant, effronté, hautain, dédaigneux et qu'en plus je suis la seule personne au monde qui soit en possession de l'authentique et véritable vérité, celle qu'on ne peut pas mettre en doute sur une foule de choses ? -  Ajoutez donc tant qu'à y être, que je suis paternaliste. C'est la dernière des qualités qu'on m'a donnée récemment, tout en laissant sous-entendre que j'avais tendance à porter des jugements sans appel et que..., parmi mes autres qualités, j'avais quelque chose ce qu'on n'a pas pu, jusqu'à présent, formuler exactement, ne sachant pas dire au juste si j'étais aveugle,  malentendant, insensible ou totalement ignorant de ce qui se passe autour de moi.

«À ce genre de compliments, quoi faire d'autres que les accepter, en feignant l'indifférence, prétextant qu'avec l'âge et la solitude, mon vocabulaire est devenu imprécis et qu'on me comprend de moins en moins bien, mais pour cela, il faut que ceux qui m'accusent soient plus ou moins d'accord pour accepter que ce sont eux qui sont en train de me juger et non pas moi qui sois en train de les juger, eux.

«Me reste deux solutions : le silence ou la fuite.

«L'un ou l'autre me convient ou me conviennent parfaitement d'autant plus que je comprends de moins moins ce qu'on me dit parce qu'on me parle de plus en plus de sujets dont je me désintéresse complètement.

«Que voulez-vous : je ne suis plus DE mon temps.

«Je l'ai déjà été, mais pas longtemps car figurez-vous que parmi les événements qui ont demandé mon attention au cours de mon existence il y a eu (pas nécessairement dans l'ordre, mais pas loin) des choses capitales comme :

  • La guerre de Corée
  • La guerre au Vietnam
  • La guerre d'Algérie
  • La famine au Biafra
  • L'apartheid en Afrique du Sud
  • La crise de missiles (Cuba) - J'étais en Floride à l'époque !
  • Les assassinats de deux Kennedy, d'un certain Luther King, de Malcolm X...
  • Le suicide d'Allende
  • La guerre Iran-Irak
  • Kroutchev aux Nations-Unies
  • Castro à New York
  • La crise du Golfe
  • Le bogue de l'an 2000
  • Duplessis, Lesage, Trudeau, Lévesque, Drapeau, Bourassa (et j'en passe...)
  • Mauriac, Sartre, Duras, Soljenitsyne, Sagan, Teilhard de Chardin et les Insolences du Frère Untel...
  • Le R.I.N, la crise d'Octobre, la crise d'Oka, l'I.R.A. et le FLQ, tant qu'à y être...
  • Une bonne demi-douzaine d'ouragans, du verglas, deux (ou serait-ce trois ?) tempêtes du siècle (oui, oui : du siècle)
  • Les Plouffe, le Survenant, 14 rue de Galais...
  • Le Cardinal Léger (de retour de Rome)
  • Les Ice Capades et Davy Crockett...

«Et je pourrais continuer comme ça pendant des heures.

«On m'a même fait coucher sous mon pupitre pour me protéger contre une éventuelle bombe atomique qui aurait pu pulvériser mon école et la majeure partie de l'île de Montréal (Pourquoi ? - On ne me l'a jamais dit.)

«Et ma soeur a tenté de me faire accroire qu'en lisant le troisième message de la vierge lors des événements de Fatima au Portugal (*), le pape aurait dit : «Pauvre Québec»...

(*) Là où Lucia Dos Santos, la future soeur Maria Lucia de Jesus, aurait vu et entendu la Vierge Marie... 

«Et on me demande aujourd'hui de m'intéresser aux grèves dans divers secteurs, à la reconstruction du Pont de l'île aux Tourtes, à la montée de l'Islamisme en Belgique et en France et à un meurtre commis avant-avant-hier à quelque part à Montréal-Nord... et si le Canadien va faire les séries...

«Vous savez quoi :

«De tous les malheurs qui allaient affecter mon existence, il n'y en a aucun qui, tout compte fait, ne s'est matérialisé.

«La preuve, c'est que je suis encore là (quoique de plus en plus las) à vous énumérer les choses qui se sont produites DANS mon temps.

«Au moment où j'écris ces lignes, l'humanité - du moins, une bonne partie de ses membres  - est à mi-chemin entre la célébration de la naissance d'un juif qui, avec le temps, nous a donné un bonhomme joufflu, vêtu d'un costume rouge et blanc généralement accompagné de fées et de rennes... et un moment précis de la translation de la terre autour du soleil. - Et l'on trouve curieux que je n'ai pas, compte tenu de ces deux événements exceptionnels, pensé à installer et décorer un sapin mort dans mon appartement...

«C'est qu'il se passerait des choses aux USA en ce moment et il y a eu, à ce que j'ai cru comprendre, une intervention policière dans une maison qui m'a toujours semblé abandonnée dans la nuit du 22 au 23 décembre à quelque kilomètres de chez moi et au cours de laquelle on aurait saisi des armes, de la drogue et quelques copies du Mein Kampf d'Hitler de même que procédé à l'arrestation d'une personne en vue dans mon village dont j'ai toujours soupçonné la méconduite et dont un de mes voisins essayait de m'en parler pas plus tard que la semaine dernière...

«Dire que ça m'est entré dans une oreille et sorti par l'autre...

«Humbug !»

Ne me reste plus, après avoir relu ce qui précède,  qu'à ajouter une chose :

De quoi se demander pourquoi l'on écrit...

Avec mes sincères regrets,

H. Pérec

 

   Fawzi Malhasti


Texte choisi

Paroles :    Francis Cabrel / Roger Secco

Musique :  Michel Françoise

Album :      Sarbacane - 1989

C'est écrit

Elle te fera changer la course des nuages
Balayer tes projets, vieillir bien avant l'âge
Tu la perdras cent fois dans les vapeurs des ports
C'est écrit

Elle rentrera blessée dans les parfums d'un autre
Tu t'entendras hurler "que les diables l'emportent"
Elle voudra que tu pardonnes, et tu pardonneras
C'est écrit

Tu prieras jusqu'aux heures où personne n'écoute
Tu videras tous les bars qu'elle mettra sur ta route
T'en passeras des nuits à regarder dehors
C'est écrit

Elle n'en sort plus de ta mémoire
Ni la nuit, ni le jour
Elle danse derrière les brouillards
Et toi, tu cherches et tu cours

...

Je t'écouterai me dire ses soupirs, ses dentelles
Qu'à bien y réfléchir, elle n'est plus vraiment belle
Que t'es déjà passé par des moments plus forts
Depuis

...

Et moi j'ai vécu la même histoire
Depuis je compte les jours...

...

Source : Youtube

Son  : https://www.youtube.com/watch?v=BVYzIY8t_HA

Film : https://www.youtube.com/watch?v=IkAhYtcDkc4

Fawzi

Il y a dix ans dans le Castor  


Ce que l'on enseigne aux enfants...

Grâce à la divine Providence, je suis né au XXe siècle et ai ainsi appris que la terre était ronde, qu'elle tournait autour du soleil, que le soleil était une des milliards d'étoiles d'une galaxie parmi des milliards d'autres ; que le monde n'a pas été créé en six jours ; qu'avant Jésus (et Mohamed), des milliers de dieux aux noms aujourd'hui légendaires, furent adorés : Thor, Zeus, Jupiter, Bahà, Akal Purakh, Brahman, Ishvara, Shiva, Vishnu, Jah, Olodumare, Allah... sans compter tous ceux, sauf le Zeus et le Jupiter déjà cités, de la mythologie grecque ou latine.

J'ai aussi connu, ne serait-ce que pour en avoir entendu parler, les découvertes de : Galilée, Newton, Leonardo da Vinci, Kepler, Darwin, Pasteur, Einstein, Tesla, Marie Curie, Alan Turing, Niels Bohr, Max Planck et bien d'autres.

Et voici que je me retrouve le père de quatre enfants du XXIe siècle à qui je dois enseigner ce qu'est la vie, le bien, le mal, comment se conduire vis-à-vis leurs prochains et se servir d'une foule de choses que les gens du XIXe et même du XXe n'ont jamais connues : le téléphone, le métro, l'automobile, l'ordinateur... y compris des appareils aussi mondains qu'un grille-pain, un malaxeur ou une cuisinière électrique.

Au jour le jour, ça peut aller, mais quand ces enfants miens me posent certaines questions, ou que je me les pose à moi-même, je ne sais pas quoi répondre.

Ça a commencé bien innocemment : "Jusqu'à quel âge, doit-on laisser un enfant croire au Père Noël ?"

Et ça s'est poursuivi tout de suite après par des : "Si Dieu est partout, pourquoi faut-il lui rendre visite dans sa maison une fois par semaine ?"- "Pourquoi certaines madames portent toujours un foulard ?" - "Qui sont ces messieurs en jaune qui chantent Hare Krishna dans les super-marchés ?"

Enfin : vous voyez le genre.

J'en suis... Pardon : Élyanne et moi en sommes, aujourd'hui - aux : "Est-ce que Dieu existe ?" - "Pourquoi le monde mourre ? (sic) Et ils vont où ? Tu vas mourir, toi, papa ? Quand ?"

Comment expliquer à Matisse qui aura bientôt sept ans ce qu'est un attentat dit religieux ?

J'en étais là, l'autre jour, en regardant Alysée (13 ans) qui sent bien que quelque chose "se trame" en elle ; qui voit bien que les garçons qui lui tournent autour agissent d'une drôle de façon, et je me disais que doit-on faire, en tant que parents ? Et c'est alors que je suis revenu à la philosophie.

"Revenu" est un bien grand mot car, en réalité, je ne me suis jamais penché vraiment sur les pensées des "grands" philosophes.

Pas vraiment ma tasse de thé, mais, n'étant point né dans le rang de l'aristocratie ni dans le pourpre du commerce, il m'a fallu gagner ma vie relativement assez tôt, n'ayant lu, avant ma seizième année, que des Tintin, des Spirou, des Bob Morane, des Doc Savage ou des Biggles (mon père, anglophone, en avait de ces Biggles, toute une collection datant des années quarante et cinquante).

Une chose :

À mes enfants, je ne voudrais pas laisser l'image d'une vie à l'eau de rose où les malheurs et les peines disparaîtront dans un paradis qu'ils verront s'ils se conforment aux règlements d'un Dieu dont le fils est venu sur terre, dans un pays, presque encore à l'âge de bronze, en un jour précis, mais qui ne meurt jamais à la même date, d'année en année ; qui a été enfanté par une vierge, a marché sur les eaux, a nourri une foule avec douze pains et douze poissons, qui est ressuscité des morts, accompli des miracles et qui n'a pas su quoi faire de trois clous, mais qui est revenu sur terre après sa mort pour s'envoler vers les cieux de la même façon qu'un autre, sept cents ans plus tard, presque au même endroit...

Ni ne voudrais, non plus, qu'ils suivent les règles de cet autre (le même, mais sous un autre nom) qui leur demande de s'agenouiller vers un lieu mystique sept fois par jour.

Je voudrais qu'ils réfléchissent et comprennent leur vraie situation dans ce vrai monde où, depuis qu'il existe, preuve a été faite qu'il a été formé il y a des milliards d'années.

Et c'est ainsi que j'en suis passé de la Bible telle qu'interprétée différemment par les Presbytériens, les Baptistes, les Anglicans, le Vatican (et j'en passe) aux écrits apocryphes, aux philosophes grecs et, des plus connus, aux plus anciens, ceux qui ont vécu des centaines d'années avant notre Sauveur et qui, pour plusieurs, ont dû subir les foudres de leur entourage parce qu'ils questionnaient les mythes et fables des dieux de leur époque.

Et qu'ai-je appris ? Qu'il fallait questionner tout. Mettre en doute les paroles des plus, apparemment, sincères prêtres, pasteurs, penseurs, politiciens, journalistes et même les écrits des plus imminents philosophes qui, pour la plupart, demandent justement que nous nous questionnions et que nous exigions des preuves de tout ce qu'on nous avance. - Il s'agirait, selon certains, d'une habitude qui se développe, d'une habitude découlant de quelque chose qui s'appelle "la raison". - Et quoi de mieux que de commencer, jeune, avec les toutes premières questions que se posaient les tous premiers vrais philosophes, les présocratiques...

A+.

Jeff

P.-S. : À la toute dernière, il a fallu peu de temps, lorsque je lui ai demandé si un gros bonhomme vêtu de rouge pouvait passer par notre inexistante cheminée et dans toutes les cheminées de toutes les maisons du monde entier, en une seule nuit et livrer des jouets à tous les enfants du monde, pour qu'elle me réponde non. - Et elle était très fière d'avoir déduit ça toute seule

Lectures


Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.

 

I - Un "polar" exceptionnel 

Josephine Tey - The Daughter of Time - Kindle Edition ou une copie de l'édition originelle (Peter Davies) de 1952 (ou 1951, selon les sources).

Disponible en français sous le nom de : La fille du Temps - Édition 10/18 - 1969

                             

   Note :

Le titre « La Fille du temps » est une référence à un proverbe anglais, rappelé par une exergue en début de roman : "La vérité est la fille du temps" - C'est un proverbe que je traduirais en québécois par quelque chose comme : "Avec le temps, tout finit par se savoir."

    Résumé (Wikipedia) :

Cloué au lit après une chute, Alan Grant, inspecteur à Scotland Yard, ne sait que faire pour tromper son ennui. Marta Hallard, une amie comédienne, lui propose de compléter ses connaissances historiques. Elle lui apporte des portraits de plusieurs grands personnages du passé dont l'existence a été entachée d'une part d’ombre. Grant croit déceler dans l’un des visages un homme responsable et intègre :



Richard III (1452-1485)

Son amie lui rappelle qu'il est connu pour diverses atrocités commises afin de parvenir à s'installer sur le trône d’Angleterre. Grant est pourtant convaincu du contraire, car il compte de longues années consacrées à l'étude de la physionomie des criminels auxquels il a été quotidiennement confronté. Il décide donc de mener une enquête dans le passé concernant l’assassinat de deux de ses neveux, les enfants se son frère, le roi Édouard IV) lors de ce qui a été appelée l’Affaire des Princes de la Tour.

Note : Voir plus loin pour l'utilité ou non de connaissances de l'histoire de l'Angleterre pour saisir le sens ou le but de ce roman.

Depuis son lit d'hôpital, il entreprend donc une « enquête de canapé » avec l’aide d'un Américain, Brent Carradine, venu faire des recherches historiques en Angleterre. Alan Grant commence par lire les livres de classe afin de connaître le contenu du règne de Richard III tel qu'on l'enseigne aux petits Anglais. Puis il étudie des monographies, des essais historiques et même des romans historiques. Il demande à Carradine de ne se préoccuper que des faits tangibles et non des assertions fantaisistes ou orientées.

Peu à peu, il découvre que les sources sont laconiques, fragmentaires et particulièrement partiales. Plusieurs d'entre elles ont sans doute été falsifiées, et d'autres ont été écrites par des ennemis déclarés de Richard III, notamment John Morton. Et peu à peu, il se fait une idée différente des événements tels qu'ils ont dû se passer, allant à l’encontre de la « version officielle ».

   L'auteur(e) :

Josephine Tey est le deuxième nom de plume de Elizabeth MacKintosh (1996-1952) qui a écrit, sous le nom de Gordon Daviot  une demi-douzaine de pièces de théâtre peu connues de nos jours mais également cinq romans policiers sous celui de Josephine Tey, dont ce "Fille du temps" qui, tenez-vous bien (Wikipedia) :

Fut classé n°1 au classement de la liste des Cent meilleurs romans policiers de tous les temps établie par la Crime Writers' Association en 1990.

Le roman occupe également la 4e place au classement américain des Cent meilleurs livres policiers établi en 1995 par l'association des Mystery Writers of America.

Il est classé 44e au Tozai Mystery Best 100.

En 2012, Peter Hitchens renchérit en affirmant que La Fille du temps est «l'un des plus importants romans jamais écrits ».

Note : Frère de Christopher Hitchens (1941-2011), l'un de mes auteurs-conférenciers préférés, Peter Hitchens (né le 28 octobre 1951), est un journaliste et essayiste britannique. (Wikipedia)

Le critique américain Anthony Boucher considère ce roman comme « l'un des classiques du roman policier.... l'un des meilleurs, non seulement de l'année, mais de tous les temps ». 

Note : Anthony Boucher (1911-1968), est un écrivain américain de science-fiction et de littérature policière, et également éditeur. - Entre 1942 et 1947, il a été superviseur des récits de science-fiction parus dans le San Francisco Chronicle. Il a été admiré pour ses propres récits, mais aussi pour son travail de recherche et d'édition, son art pour composer des anthologies et son travail pour The New York Times. - En 1945, il est un des membres fondateurs des Mystery Writers of America. - Il a été le premier traducteur en anglais de Jorge Luis Borges.  

Dorothy B. Hughes abonde dans ce sens et ajoute «qu'il est l'un des plus importants romans policiers de l'histoire du genre».

Note : Dorothy Belle Hughes (née Dorothy Belle Flanagan), née le 10 août 1904 et morte le 6 mai 1993, est une journaliste et auteur américaine de roman policier.

Le roman aura été suffisamment populaire pour que Winston Churchill ait tenu à réaffirmer la culpabilité de Richard III dans son ouvrage A History of the English-Speaking Peoples : « Il faudra encore de nombreux livres ingénieusement écrits pour élever la question à la dignité d'une controverse historique".

Fin des citations

   Commentaires :

Pour tout vous dire, je ne sais pas au juste si ce (ou cette) fille du temps doit être considéré(e) comme un polar ou une question que l'on doit se poser sur l'Histoire - avec un grand H à savoir si certaines versions d’événements finissent par être largement acceptées comme étant la vérité, malgré un manque de preuves ou de plausibilité logique... 

En tant que polar, ce livre peut se lire d'un trait en une soirée sans trop de difficultés quoique sa version française n'est pas ce qu'on pourrait considérer comme étant bien écrite. Elle contient d'ailleurs plusieurs erreurs de traduction (qui vont jusqu'à dire le contraire de ce qu'on peut lire en anglais). - Dans sa langue originelle, son style est viellôt et même un peu précieux par l'abondant usage d'expressions françaises (hors concours, tout à fait, etc.) - Mais, tenez-vous le pour dit : c'est un grand polar.

En tant qu'essai sur la vérité historique, c'est une tentative de démontrer que l'histoire, telle que l'on l'enseigne, doit être prise avec un certain grain de sel. - D'un autre côté, je n'ai pas trouvé quelqu'un s'attaquer systématiquement à ce que Joséphine a tenté de démontrer en ce qui concerne Richard III, i.e. : qu'il n'était pas ce roi maudit pour avoir tout fait pour monter sur le trône de l'Angleterre.

À ce propos, je ne vois pas l'utilité de comparer ce roman au Richard III de Shakespeare qui, toutes considérations mises à part, demeure une des oeuvres de Shakespeare parmi ses meilleures (avec Othello, Hamlet, King Lear et Henry IV - sans oublier Roméo et Juliette). Fiction ou histoire, la chose n'a aucune espèce d'importance.

Personnellement ? Je suis prêt à affirmer que parmi les polars, romans policiers, romans d'espionnage ou thrillers qu'il m'a été donné de lire, ce "Daughter of time" est sans doute le plus étonnant, captivant, surprenant et même extraordinaire  qui me sont passés entre les mains. Et je mets dans cette catégorie "Le meurtre de Roger Ackroyd" d'Agatha Christie, quelques-uns des short stories de Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle et la plupart des meurtres en chambre close de John Dickson  Carr.

Et...

Ne vous en faites pas si votre connaissance de l'histoire de l'Angleterre vous est pquelque peu limitée. Par rapport à ce roman ou la pièce de Shakespeare, cela n'a aucune importance.... quoiqu'il est bon de savoir qui fut Thomas Moore.

paul

II - Frederick Forsyth et le self-consciousness

J'essaye depuis deux semaines de trouver où j'ai bien pu lire que, parmi les bizarreries qu'on peut attribuer à un écrivain, il y a une qui consiste à réaliser tout-à-coup, qu'il vient de passer une demi-heure à peaufiner un bout de phrase que personne ne remarquera. C'est que c'est une note que j'ai écrite en lisant l'avant-propos de l'Outsider de John Forsythe (son autobiographie) où il est question de la solitude de l'écrivain, du monde dans lequel il vit et qui n'existe que dans sa tête. le monde extérieur n'étant qu'un pale reflet de la réalité ; qu'en société il n'est qu'à moitié là, étudiant tout ce qu'il voit, ce qu'il entend, ce qu'il perçoit comme étant des sujets sur lesquels il se permettra, plus tard, de réfléchir.

 Simon

*

II - Marie-Claire Blais (1939-2021)


                 

Je m'étais promis en ayant jeté un coup d'oeil rapide sur cette écrivaine (ce qui me dispense d'avoir à écrire auteur[e]) de lui consacrer dix lignes parce que ça fait au moins vingt fois qu'on m'en parle depuis des mois et, également, parce qu'une connaissance commune (non pas qu'elle l'était, mais elle nous connaissait tous les deux) a tenté un jour de nous présenter l'un à l'autre. Dieu sait pourquoi parce que j'ai eu toutes les difficultés du monde à me pencher une douzaine (?) d'heures sur son oeuvre.

Et quand je dis "sur son oeuvre", ça comprend le temps que j'ai passé à lire ce qu'on a dit d'elle et de ses écrits.

Écoutez-moi bien :

Je suis d'une patience angélique quand je lis des choses qui ne m'intéressent pas SI, d'une façon directe ou indirecte, la critique ou l'engouement de quelqu'un que je respecte me pousse vers ce qui pourrait peut-être éventuellement me plaire. La preuve est que vous trouverez dans ma bibliothèque Nathalie Sarraute, Alain Robe-Grillet et même Simone de Beauvoir dont j'ai écrit la fiche biographique qui se trouve sur ce cite. - Allez voir ce que j'en ai dit.

Mais pour Marie-Claire Blais, je n'ai pas réussi à comprendre ce que, visiblement, elle a consacré sa vie à vouloir me dire.

Son style d'écriture, pas tout à fait unique (Joyce s'en est servi et surtout Virginia Woolf dans son admirable Mrs. Dollaway). n'est pas précisément ce qui me rend sa lecture difficile. Son utilisation presque continue, la centaine (deux cents) de personnage tous presque fantomatiques et le passage d'une idée à l'autre ont jusqu'à présent eu le dessus sur ce que j'ai pu absorber.

Thank you, but no cigar.

Quand j'aurai terminé ma seconde lecture d'une oeuvre plus légère comme les Mémoires de Saint-Simon, je ne dis pas non, mais pour le moment...

Simon

*

III - Hubert Aquin (1929-1977)

C'est un voisin qui ne cesse de me demander mon opinion sur cet énigmatique personnage ; surtout à propos de son "Prochain épisode" paru en 1965.

Il est quelque part sur une des tables de chevet.

Vous savez, tout à l'heure quand je parlais de patience...

Un jour, peut-être. Pour le moment, je suis surpris qu'on le lise encore, mais je me suis laissé dire qu'il était "au programme"...

*

IV- Mélissa Da Costa : Tout le bleu du ciel
         (Le livre de poche, 2020 - 838 pages [sic])

     Présentation de l'éditeur :

«Petites annonces.fr : "Jeune homme de 26 ans, condamné par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) d'aventure pour partager avec moi ce dernier périple."

«Emile n'a plus beaucoup de temps à vivre. Il a décidé de fuir l'hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à son annonce. Trois jours plus tard. devant un camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne une jeune femme coiffée d'un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence.»

   On aurait pu en rester là. Mais non : on a ajouté ce qui suit 
   dans une sorte de spoiler-alert :

«Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté ou naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l'amitié, l'amour, qui peut à peu perce la carapace de douleur d'Émile.»

    Un grand roman ?

À peu près en même temps qu'on m'a demandé de parler d'un livre que j'ai aimé ou que j'aime et qui pourrait intéresser ceux qui participent au Club du Livre de la Librairie À Gauche (voir ci-dessus), voilà qu'on me remet une copie de ce roman en me laissant sous-entendre que c'était un grand roman, qu'il était très bien écrit, que les paysages, etc. - Trois personnes m'ont même ajouté qu'elles avaient eu des larmes aux yeux en lisant certains passages...

J'ai lu. À en pleurer, oui, mais... d'ennui.

Ça aurait fait à mon avis un mélodrame italien inoubliable dans les années cinquante. Avec Amedeo Nazzari dans le rôle-titre.

Mais je n'ai jamais été un amateur de mélodrames italiens des années cinquante. Surtout ceux avec Amedeo Nazzari.

Mes prédictions ?

Ce livre-là va faire un malheur et gagnera au moins deux prix littéraires (si ce n'est pas déjà fait) et en va en faire un film que ses lecteurs diront qu'il ne sera pas aussi bon que le texte dont on aura tiré le scénario.

paul (avec ses remerciments à Simon) 

 

Dédicace


Cette édition du Castor est dédié à :


Dietrich Bonhoeffer
(1901-1945)

«Contre la bêtise, nous sommes sans défense

*

Cité par le journaliste David Brooks du New York Times dès la première semaine de l'arrivé de Donal Trump à la Maison Blanche, en janvier dernier :

«Il nous faudra apprendre beaucoup de choses   sur la bêtise au cours des prochaines années.»

 

La photo du mois


 

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Masakao Shitake (dit : le forçat du haïku)

 

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      De septembre à juin (sauf décembre).

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