Vol. XXXV,  n° 3 - v. 

3.1

Le seul hebdomadaire de la région publié une fois par mois Novembre 2024

Troisième édition
L'édition revue et corrigée, destinée au marché américain suivra sous peu.

 

Novembre

Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
1
La peste
arrive
en Europe
1347
2
Création de l'impôt permanent
1439
3
Élection 
de 
Joe Biden
2020
4
Les chars
soviétiques
à Budapest
1956
5
Guy Fawkes
vs,

le Parlement
1605 

Début de la révolution 
en Russie 
1917
7 
Cicéron
vs,
Catilina
63 av. J.-C

Publication des Frères Karamazov 
1880
 
Coup d'État de 
Brumaire
1799
10
Doctor
. Livingston
I presume ? 1871
11 

Armistice

1918
12 Inauguration 
du 
Bourget 
1937
13 
Attaques islamistes 
à Paris 
2015  
14 
Du côté 
de 
chez Swann 1913
15 
Naissance de 
la baguette 
de pain 
1793
16 
Défaite de l'armée blanche
 1920
17 
Première d' Andromaque de Racine 1667
18 
Ouverture du musée 
du Louvre 
1793
19 
Lincoln
à 
Gettysburgh
1863
20 
Élisabeth épouse Philip Mountbatten
1947
21 
Mort De François Joseph 1er 
1916
22 
Rômer mesure la vitesse de la lumière
1676
23 
Naissance de
Gracchus Babeuf 
1760
24 
Origine des
espèces
(Darwin)
1859
25 
Naissance 
de 
Jean XXIII
1881
26 
Arrivée des pilgrims 
aux USA 
1620
27 
La flotte
française se saborde 
1942
 28 
Sortie de 
Dieu créa 
la femme 
1956
29 
Naissance 
de Jacques Chirac 
1932
30 
Naissance de Winston Churchill 
1874

 Note de l'éditeur 

Questions

Toujours les mêmes :

  • Allons-nous éventuellement réussir à republier le Castor™ les premiers lundis de chaque mois ?

    Nous avons pour la présente édition presque réussi.

    Et la prochaine est déjà en marche,

    Faut dire que récent déménagement de notre siège social et le bris de notre serveur nous ont pas rendu la vie facile.
  • Reverrons-nous sou peu le retour de Madame Maud Tessier et sa chronique sur la restauration du site de l'UdeNap ?

    Elle prépare présentement sa prochaine Chronique !

En attendant,

Bonne lecture !

La direction

    Simon Popp  

Devrais-je ou non, déménager sur une île déserte ?

Vous savez ce qui me grimper sur les murs ces temps-ci ? ("Grimper sur les murs"...  une expression poétique ? Je demande parce que j'ai lu le reste des chroniques de présent Castor™.  - Vous comprendrez plus loin...)

Réponse :

Les programmeurs, les organisateurs, les planificateurs, les régisseurs en tous genres et surtout ceux qui les embauchent.

Pourquoi ?

Parce qu'ils ont tendance à oublier que les autres existent, que j'existe, qu'il y a dans l'univers des gens qui ne pensent pas comme eux eux ; parce qu'ils sont convaincus qu'il n'y qu'une seule façon d'envisager l'univers et c'est la leur. Pire encore : ils  tiennent mordicus à ce que les autres  se comportent comme ils se comportent (lire : "comment ils veulent que vous vous comportiez") parce que, eux, ont étudié et ont compris que,  par exemple :

  • en informatique, tous les logiciel devraient être munis des menus déroulants...

    ... qui sont devenus si complexes qu'ils ne répondent plus à ce que l'on leur demande, mais exigent, pour la simple rédaction d'une lettre, que l'on utilise l'un des trois formats qu'ils vous proposent

  • au restaurant, des menus avec ou sans entrées (trois choix, mais un seul par repas), une salade, une viande ou le poisson du jour (pêché il y a une semaine, près de Boston), un verre de bière ou de vin.

    Plus quatre variétés de hamburgers.

  • chez les fournisseurs de TOUT, livré le lendemain à votre domicile,  un système de "corrections à apporter à une commande" contenant huit catégories, mais aucune si le processus de livraison est déjà en marche. 

C'est paul ou Copernique qui nous disent "voici comment on devrait lire, voici la musique qu'on devrait écouter, ou comment on devrait regarder les monde..." et qui, au moins, demandent à gauche et à droite comment les autres lisent, ce qu'ils écoutent, ce qu'ils voient, mais qui se plaignent de ne jamais avoir de réponses. - C'est parce que, cher paul et cher  Copernique, les autres ne pensent pas comme vous : eux, ils ne cherchent pas à savoir pourquoi ils sont eux et rien d'autres.

*

J'ai connu un muséologue. Oubliez la définition classique de ce que peut être un muséologue : "Une personne qui étudie la vie muséale et ses articulations" (ce qui ne veut rien dire) ou "Une personne qui s'occupe de la restauration, la conservation et l'entretien des œuvres et des collections d'un musée" ou même "Une personne qui recommande l'acquisition d'oeuvres d'art..." - Le muséologue que j'ai connu était un planificateur d'expositions ou, si vous préférez : un bonhomme qui s'occupait de la répartition des oeuvres ou d'objets à présenter au public dans de véritables salles ou endroits spécifiques auxquels étaient adjoints des corridors, des escaliers, des pièces de différentes dimensions, etc., etc.

Le pauvre !

Il y a longtemps que je l'ai vu. Des mois qui sont en train de se transformer en années. La vie, hélas, ne se déroulent selon un plan prévisible. Ce dont je me souviens de nos dernières rencontres, c'est qu'il était sur le point de prendre sa retraite parce qu'il n'en pouvait plus d'avoir à se battre continuellement contre les comités organisationnels, les directeurs de musées, les spécialistes dans les premières manifestations de l'art baroque dans les églises abbatiales du sud-est de l'Allemagne ou même des militaires dont l'objet le plus important à présenter lors d'une exposition sur la 14-18 pouvait être un foulard qu'avait porté le Baron Rouge...

Vous comprenez ce que je veux vous dire ?

Il devait à ces intervenants expliquer continuellement que ceux qui allaient venir à leurs expositions seraient plus intéressés à voir - je ne sais pas, moi - : les uniformes que l'on portait, les conditions de vie dans les tranchées, des organigrammes de commandement, ce qu'avait vraiment l'air le maréchal Foch... qu'un bout de tissu ayant appartenu à Manfred von Richthoven... Et surtout : qu'il fallait installer les objets à être exposés selon des critères auxquels les organisateurs n'étaient pas familiers : le nombre de visiteurs dont l'attention serait plus portée vers tel objet ou groupes d'objets  plutôt qu'un autre, le temps que chacun allait passer devant cette série de documents, de photos et tenir compte de la lumière, la température, la sécurité, etc.


Manfred von Richthoffen
dit : "Le Baron rouge"

*

Vous devez avoir entendu parler de cet architecte paysagiste à qui on avait demandé de refaire  l'organisation d'un campus universitaire et qui, entre tous les immeubles, avaient fait installer une immense pelouse. "Et les trottoirs ?" lui avait-on dit - "Les trottoirs? Ben... nous allons les poser là où, au cours de la prochaine session, les gens se seront déplacés d'un immeuble à l'autre..."

Vous avez dû voir, comme moi, des sentiers en terre battu nés pour contourner des pierres disposées à angle droit autour d'immeubles pourtant planifiés par des spécialistes et non de vulgaires piétons.

*

Dans les supermarchés, vous devez connaître ces caisses où l'on ne peut n'avoir dans son panier que six ou sept articles ?

Un type s'est pointé, l'autre jour, avec au moins vingt. Le caissier lui a dit...

"Sept articles ? A-t-il répondu. Mais c'est par client, non ? Parce que ceux-ci sont pour moi. Ceux-là, pour ma voisine et les autres pour l'invalide qui demeure à l'étage... Vous me faites trois additions..."

*

paul me disait l'autre jour qu'il avait été obligé d'installer, pour ses émissions (*), une novelle édition d'un logiciel dont il se servait depuis des années. Une version "améliorée", mais les menus déroulants (ah ! ces menus !) ont été réunis différemment. - Il lui a fallu plusieurs HEURES pour refaire toutes les parties qu'il avaient pré-programmées pour diverses fonctions... dont une, en particulier, consistait tout simplement à réduire les silences de plus de deux secondes et plus (débuts, fins d'enregistrements) à une seule.

(*) Radiophile.CA, les dimanches, de midi à quatorze heures.

*

Comme disait feu Marcel Godin : "La folie n'augmente peut-être pas, mais elle s'organise."

Vous en aurez des preuves avec cette nouvelle Intelligence qu'on dit Artificielle : elle pond déjà des textes, des résumés d'essais et beaucoup d'opinions sur des choses qu'elle n'a pas encore réussi à assimiler complètement et surtout qu'elle ne comprend absolument pas.

Faut dire que, quand je lis les commentaires en marge des nouvelles qu'on diffuse sur Internet, il faudrait peut-être songer à les remplacer par ceux de l'IA...

Simon

  Jeff Bollinger

Pour les ennemis du bilinguisme :
(En attendant diverses recherches que je suis à compléter sur le franglais)

Voici quelques mots anglais qui n'ont pas d'équivalents en français :

Mainstream, successful, badass, siblings, (to) scroll, commuter...

Et quelques mots français qui n'ont pas d'équivalents en anglais :

Gourmandise, rebonjour, chez, si (dans le ses de "oui"), connaître, flâner, dépaysement...

Unilingues, vous êtes à court de vocabulaire...

   Fawzi Malhasti


Texte choisi

Quelqu'un
(Avec la permission de l'auteur)

Je suis inconnu 
dans plusieurs milieux

ne cherchez pas ma peau 
au canal Sex-Appeal 
ni mon squelette 
paradant dans une ossathèque 

je ne donne pas d'entrevue télé 
audio ou écrite 

mon nom n'est associé 
à aucune entreprise 
qui vendrait du parfum 
de la peinture 
des skis 
des maisons 
du jambon 
des habits 

je ne représente ni le Québec 
ni la Montérégie
dans les épreuves sportives 
les foires agricoles 
ou les biennales se déployant 
dans un décor pastoral 

les indolences mondaines 
me tapent sur les rognons 

vous ne verrez pas ma face 
dans les hebdos à potins 
où 
à cœur ouvert 
cette semaine 
je raconte 
mon combat contre l'insignifiance 

l'anonymat n'est pas la solitude 
l'air du temps est toujours vicié

on ne m'invitera pas pour cuisiner 
mes recettes 
aux heures de grande écoute 
aucun organisme 
humanitaire 
ou de charité 
ne me demandera d'être son porte-parole 
...

Rémi Tremblay

Poèmes non cédés
Éditions Apocryphes, 2024

Voir, sur ce poème, les commentaires de paul... qui suivent.

Fawzi

  Paul Dubé


Sur un nouveau recueil de poésie

J'ai demandé à Madame Malhasti d'insérer dans sa chronique le poème d'un de mes ex-voisin, sans sa fin ou chute, tel qu'on peut la ou les lire dans son dernier recueil.

Cette fin ou chute, la voici :

     «[sauf que]

j'ai une job 
un toit 
assez à manger 
les mêmes amis depuis plus de 30 ans 
à l'épicerie la caissière me sourit 
le jeune Chinois du dépanneur 
rigole de mes niaiseries 
mon garagiste est simple et compréhensif 
( il a besoin, après ce qu'il vient de me réclamer...)
et quand je rentre à la maison 
ma fiancée m'embrasse 
mes enfants m'appellent "Papa "
mon chien  frétille de la queue
moi aussi et 
entre vous et moi 
ça me suffit 
merci
»

Avant que j'en sois arrivé à ces vers, tout était parfait dans ce poème : la cadence, le rythme, les mots choisis pour décrire une situation facile à comprendre et très bien décrite en diverses phases. Je plongeais sans effort lisais une description d'une  solitude, d'un anonymat, la non-reconnaissance de que l'on est, la répétition de ses manifestations , le tout dans une suite, une série d'atmosphères comparables à une suite de haïkus. C'était même très bien, chaque image ou situation s'enchaînant admirablement bien... jusqu'à, justement, ce que j'en arrive à cette fin que j'ai trouvé brusque au point où la série que je viens de décrire en a presque perdu son charme.

Personnellement, j'aurais terminé ce poème avec trois points de suspension laissant ainsi le lecteur dans un état désarment, sans solution autour du fait que chaque personne est bien seule. À la rigueur, la chute n'aurait pas été si mauvaise, si on en avait utilisé une demi :

(Excuse-la, car, comme disait Georgius, "Je n'suis pas poète du tout.")

      «Mais...

J'ai un job
un toit
de quoi manger
une femme adorable
et des enfants
qui m'appellent
"papa
"

Ce qui aurait été une chute plus... énigmatique (?), intrigante (?), plus ouverte à différentes interprétations, susceptibles de déclencher chez tous le lecteurs des émotions particulières...  Car il ne faut pas oublier que c'est au lecteur la tâche de comprendre dans son univers les pensées de de celui qui écrit.

Comme on le répète souvent, les grands livres sont ceux qui fournissent à leurs lecteurs de grandes pensées.

Ceci, en guise de critique-minute :

Est-ce un mauvais poème ? Pas du tout. D'ailleurs Rémi, son auteur n'en est pas à son premier recueil. C'est son quatrième, je crois, et ayant lu les trois premiers je peux vous affirmer que j'en suis toujours resté à un certain étonnement devant, entre autres, les sujets dont il traite et la sonorité qui se dégage de ses textes.

Le recueil duquel a été tiré le poème ci-dessus est en vente à la Librairie À Gauche (voir plus loin). À mon avis, c'est son meilleur.

*

Cela étant dit, les deux questions que je me pose par rapport à ce genre de publications sont toujours les mêmes :

Si le temps me le permet, j'écrirai une note dans la section "Lectures" de ce Castor sur elles, mais pour le moment...

Pour en avoir lu une quantité qui dépasse le simple bon sens - on m'en a offertes, vendues, données et même dédicacées et j'en ai même achetées... - j'en suis arrivé à me demander trop souvent d'ailleurs : 

  • À quoi peuvent-elles bien servir si ce n'est pas laisser leurs rédacteurs l'illusion qu'on les comprendra mieux ainsi... Parce qu'on ne les écoute jamais ?

  • Et leurs rédacteurs se croient -ils de véritables poètes ?

Je me les pose, ces questions, parce qu'on m'a récemment mis dans les mains un volume - deux en fait - de textes écrits par des non-professionnels qui se réunissent une fois par mois pour exploiter (ou développer) chez eux un certain penchant littéraire. Je ne sais pas exactement comment leurs séances fonctionnent (car il s'agit de deux groupes distincts)  mais je me suis laissé dire qu'un thème était suggéré et chaque membre y allait de son talent descriptif ou... poétique pour, finalement en lire, lors de la prochaine réunion, quelques uns après un choix décidé par un comité quelconque (les organisateurs de ces réunion ?)

Je reviens sur la définition que je donne souvent ce que peut être un écrivain. Elle n'est pas nouvelle, ni complète, ni même de moi, mais elle résume assez bien ma pensée. Elle découle d'une réflexion de l'écrivain sud-américain  Jorge Luis Borgès. Je crois d'ailleurs l'avoir déjà mentionnée ici :

«Pour un véritable écrivain, la publication [de ses écrits] est un aspect secondaire.»

Ce à quoi répondait récemment  Frederick Forsyth dans son autobiographie  (je cite de mémoire) :

«Un écrivain, c'est un outsider qui mange de la pizza froide en se penchant des heures et des heures sur une phrase que personne ne remarquera...»

Quant aux poètes, je les décrirais comme ceci :

«Dernier survivant sur la terre, un poète continuerait à écrire des poèmes.»

À plus tard, si la direction m'en donne le temps !

paul

 
   Copernique Marshall

Et maintenant ?

«Oisive jeunesse         
À tout asservie          
Par délicatesse         
J'ai perdue ma vie.
»
 -
Arthur Rimbaud                           
Chanson de la plus haute tour.

La où un collègue d'un collège non loin de là m'avait donné rendez-vous (décidément, Simon nous a en enseignées de ces habitudes...), je me suis retrouvé récemment au bar du St-Hub, sur le boulevard Monseigneur Langlois, à Salaberry-de-Valleyfield. 

N'arrivant pas de Montréal, j'étais une quinzaine de minutes en avance.  

La serveuse me demanda si je désirais boire quelque chose, je lui ai dit non, mais la voilà, après m'avoir apporté le menu, qui reste plantée devant moi, me regardant comme si j'étais une drôle de bête.

- Vous êtes professeur ? me dit-elle.

- Euh... oui.

- Et vous vous appellez Marshall...

- En effet.

- Vous ne me reconnaissez pas ?

J'avouai que...non... tout en ajoutant que je n'étais pas un bon physionomiste et que, à mon âge, la quantité de gens que j'ai eu l'honneur de rencontrer...

Elle me dit son prénom. Ginette [*].

[*] Comme dans tous les récits de ce genre, les nom et prénoms ont été modifiés pour la protection des personnes, etc. D'ailleurs la chose ne s'est pas passée au bar d'un St-Hub, mais dans un autre bar-restaurant. Et ce n'était est pas un collègue que j'allais rencontrer, mais un ami de longue date.

C'était une femme d'environ trente-cinq, quarante ans, grassouillette, blonde avec mèches et des racines d'une autre couleur, maquillée négligemment, avec des bras dont on pouvait deviner la quantité de tatouage à travers sa blouse aux manches semi-transparentes..

- Vous me disiez à l'époque que j'avais les plus beaux yeux du monde, ajouta-t-elle. Ginette... Ginette Tessier... J'étais votre meilleure élève...

- Ah oui ! Lui ai-je répondu. Vous étiez la petite qui s'assoyait toujours à droite, les jambes croisées, toujours vêtue de jupes courtes et de chandails qui lassaient entrevoir ce qu'on ne devait pas. Votre père était commis-voyageur...

- Chez Lambert. Et vous ne vous rappeliez pas de moi !

- Excusez-moi, mais j'avais l'esprit ailleurs et je ne vous attendais pas à vous trouver ici.

- Mais oui. On fait ce qu'on peut dans la vie. [une pause]. Toujours croisées les jambes. Remarquez que je les ai décroisées souvent depuis ce temps-là. J'ai eu deux maris, trois enfants...

- Trois ?

Et de là, elle me raconta ses mariages, me dit qu'elle n'a pas toujours été fidèle, mais qu'elle avait mené une belle vie quand même Puis ses voyages à Cuba, la mort de sa soeur, la maladie de sa mère, qu'elle s'était casée depuis, avec un revendeur d'autos de la région...

Puis d'autres clients arrivèrent dont un groupe "d'hommes d'affaire" qui l'appelèrent pas son prénom  et dont elle connaissait les habitudes et enfin, mon ami, qui l'un après l'autre mirent à notre conversation.

*

Plus tard, revenant chez moi, j'ai pensé à ma femme, à mes enfants, aux élèves qui me sont passés entre les mains et je me suis dit que, comme les politiciens qui vivent dans un univers particulier, finissent tous pas oublier la réalité quotidienne de ceux qu'ils représentent, je pense, ayant été éduqué dans un univers relativement strict et vécu toute ma vie dans un autre presque copié sur celui de mon père, j'ai perdu toutes notions de ce qui se passe dans le vrai monde, me demandant quand même  comment, aujourd'hui, les parents élèvent leurs enfants et surtout ce qu'on bien leur enseigner à l'école et au collège.

Ginette... deux mariages, trois enfants (du même père ?), en concubinage avec un quatrième ? (Est-ce le mot veut dire encore quelque chose aujourd'hui ?)

C'est que... elle n'est pas la seule !

Je sens qu'il y a quelque chose qui close dans mon monde intellectuel.

J'y retourne immédiatement.

Copernique.


Il y a dix ans dans le Castor  

(En trichant un peu) 


Lush Life

Voici le texte que nous proposait Madame Fawzi Malhasti 
dans sa chronique d'octobre 2014 :
("Traduction" comprise)

«I used to visit all the very gay places 
  Those come what may places 
  Where one relaxes on the axis of the wheel of life 
  To get the feel of life

  From jazz and cocktails.

«The girls I knew had sad and sullen gray faces 
  With distingué traces 
  That used to be there you could see where they'd been washed away 
  By too many through the day
  Twelve o'clock tales


«Then you came along with your siren song 
  To tempt me to madness ! 
  I thought for a while that your poignant smile was tinged with the sadness 
  Of a great love for me. 


«Ah yes! I was wrong
  Again, 
  I was wrong. 


«Life is lonely again, 
  And only last year everything seemed so sure. 
  Now life is awful again, 
  A trough-full of hearts could only be a bore. 


«A week in Paris will ease the bite of it, 
  All I care is to smile in spite of it. 


«I'll forget you, I will 
  While yet you are still burning inside my brain. 


«Romance is mush, 
  Stifling those who strive. 
  I'll live a lush life in some small dive


«And there I'll be, while I rot 
  With the rest of those whose lives are lonely, too.
»

Elle en joignait une tradaptation de sa part (que j'ai mise à la fin) qu'elle reniait encore la semaine dernière. «Je ne sais pas, me disait-elle, ce qui m'a pris de vouloir non pas commenter le sens de ce texte, mais de suggérer qu'il puisse être adapté en français à défaut d'être traduisible. Il s'agit d'un des plus beaux "poèmes" non en français qu'il m'a été donné de lire, mais rédigé avec tout le génie d'une langue qui est à la fois ni tout-à-fait anglaise, ni tout-à-fait américaine. Le traduire serait aussi bête que d'essayer d'adapter le récit de Théramène de Racine (Phèdre) [*]  en ch'timi ou pire encore : en joual.»

[*] «À peine nous sortions des portes de Trézène,
       Il était sur son char ; ses gardes affligés
       Imitaient son silence, autour de lui rangés ;
       Il suivait tout pensif le chemin de Mycènes ;
       Sa main sur les chevaux laissait flotter les rênes ;
       Ses superbes coursiers qu’on voyait autrefois...
»

"Poème" ? - Il s'agit en fait du texte d'une chanson de Billy Strayhorn, le plus grand des auteurs-compositeurs qui ont collaboré avec Duke Ellington et qui est à l'origine de classiques tels que "Take the 'A' Train", "Chelsea Bridge", "A Flower Is a Lovesome Thing", etc.

L'ont enregistrée : Nat King Cole, Harry James (quatre fois !), Ella Fitzgerald, Carmen McRae, Sarah Vaughan, Chris Connor et même Strayhorn lui-même. Mais la meilleure de toutes ses interprétations est celle de John Coltrane en 1963 :

Lui ayant été suggéré d'endisquer une série de standards avec un chanteur ou une chanteuse, Coltrane dit que ce ce serait sans doute une bonne idée à condition que  ce fut le chanteur relativement peu connu à son époque qu'était Johnny Hartman.

Vous trouverez sur Youtube différentes interprétations de ce Lush Life. La voici par Coltrane et Hartman, étiquette Impulse, 1963 : 

John Coltrane / Johnny Hartman
Lush Life

 

Dans le top-ten de mes chansons favorites.

paul

P.-S. :

Voici la tradaptation originelle de Madame Malhasti 
suivie de ses plus récents commentaires :

«J'ai eu longtemps l'habitude de fêter un peu partout
Dans ces endroits où tout pouvait arriver
Là où l'on se détend face aux problèmes de tous les jours
Pour vivre tout simplement
Jazz en arrière plan, cocktails en main .

«Les femmes que j'y rencontrais étaient mélancoliques, parfois tristes et même maussades
Mais toutes avaient les traits particuliers
De ceux qu'ont voit chez les gens
Qui sont là depuis midi et qui y restent
Jusqu'à la fin des cinq à sept, vers onze heures.

«Et puis tu es arrivée avec ton chant de sirène
Tu m'as rendu fou
J'ai pensé pendant un moment que ton sourire teinté de tristesse
Était un grand signe d'amour pour moi...

«Naturellement, je me suis trompé
Encore une fois,
Je me suis trompé.

«Et me voilà redevenu seul.
Il y a un an, me semble, tout était bien.
Et puis ma vie est redevenue ce qu'elle était,
Un abîme ... qu'aucune âme ne pourra remplir

«Une semaine à Paris faciliterait peut-être cette nouvelle vie
Tout ce qui m'importe, c'est d'être heureux, malgré toi.

«Je vais t'oublier éventuellement, c'est sûr
Même si en ce moment, tu continue à me faire souffrir.

«Qu'est-ce que je pense de tout cela ?
Qu'aimer, c'est...
Une malédiction

«T'wéka : .
Si Tu me cherches, je serais au fond d'un bar minable

«Où je pourrirai, en compagnie
De ceux dont la vie est faite de solitude.
»

Commentaires (Octobre 2024, dix ans plus tard)

Je ne sais pas au juste ce qui m'a pris de vouloir un jour tradapter (une expression inventée par le Professeur pour décrire mon travail) le texte de cette chanson. Son titre, Lush Life, déjà pose un problème, le mot "lush" signifiant, en anglais, luxuriant, abondant, somptueux,  mais aussi attrayant (ex. : "She has a lush body") et même peut se rapporter à une personne qui consomme trop grande quantité d'alcool (ex. : "He's a lush [sous-entendu "He drinks too much"], des définitions auxquelles toute la chanson fait référence.)

Ajoutez au titre des images ou des contractions comme "the axis of the wheel of life" ou "Twelve o'clock tales", "Life is mush" de même des mots dont il n'existe pas d'équivalents en français : "a dive" ou "a bore" (enfin... dans ce contexte)...

La chose est simple : le ton, la sonorité qui se dégage de ce texte, surtout lorsque chanté, je ne l'ai jamais entendu dans un contexte francophone.

Mais les anglophones ont les mêmes problèmes. - Essayez de traduire dans leur langue quelque chose comme : "Les parois de ma vie sont lisses" (Aznavour : Mourir d'aimer) et surtout faire rimer ce "lisses" avec "je glisse"...

Fawzi

Lectures


Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.

 

Poésie... "locale"

«Je suis de ceux qui se réjouissent lors de toutes   
les manifestations de la muse Terpsychore.
»        
(J. Cleese - 1939- )

Vous savez... on m'accuse souvent d'être intransigeant, inflexible, et même peu charitable envers certains écrivains et, par presque dérision, ceux qui les lisent.

Je dois avouer que des phrases comme "Je ne juge pas, je condamne" (qui est de Sainte-Beuve, je crois) - que je cite, hélas trop souvent - n'aident pas à chasser ce peu envieux trait de ma vanité. Ni d'ailleurs cette connaissance encyclopédique de la littérature que j'étale souvent sans m'en rendre compte et qui n'est, hélas, que le résultat de plusieurs années de lectures et de relectures, mais de relectures des mêmes livres ou des mêmes auteurs que sont devenus, compte tenu que je les ai eus en mémoire tout le temps, une partie de ma petite culture.

Avouez quand même que j'ai raison de ne pas écouter ceux qui ne lisent que des romans d'amour, des vraies-choses, mais qui se passent généralement dans des pays lointains ou encore des biographies de personnes célèbres, des histoires, quoi[*]. - Enfin... vous devez comprendre ce que je veux dire. - Et j'ai également de la difficulté à comprendre ceux (et celles) pour qui un bon livre est un livre qu'ils (ou elles) ont pu lire jusqu'à la fin parce que les bons lecteurs, les grands lecteurs, n'ont pas à faire beaucoup d'efforts pour lire autre chose que leurs lectures habituelles.

[*] Fait bizarre quand même, ceux qui ne lisent que les livres où l'on ne parle que de l'actualité, analysée à la loupe, s'intéressent très peu à l'Histoire (avec un grand "H"). Ils ont peut-être peur de constater qu'elles se répètent depuis des siècles et des siècles...

Mais j'ai déjà parlé de tout ça lors d'une causerie sur Pourquoi il ne fallait pas lire les Best-Sellers (gros vendeurs) dont on trouvera les détails à partir de cette page et dans laquelle j'ai insisté sur le fait que la majorité des gens ne savent pas lire n'ayant appris qu'à déchiffrer des signes orthographiques imprimés sur des pages.

Le mois denier, j'ai même avancé que rares étaient les gens qui savaient lire de la poésie ; que le peu de lecteurs qui s'y aventurent ne font que retenir les beaux sentiments et les descriptions de paysage mais n'arrivent à comprendre  ou noter des choses aussi simples que :

Je vous vois encore
En robe d'été
Blanche et jaune avec
Des fleurs de rideaux...

   (Verlaine)

Sans soute parce qu'ils finissent par sauter les passages qu'ils ne comprennent pas :

Les parois de ma vie sont lisses
Plus je m'accroche
Plus je glisse...

   (Aznavour)

Ou passent par dessus des horreurs comme :

Dans les rues sales
Et transversales
De Montréal...

    (Georges Dor - La Manic)

(Voir ce propos l'intéressante analyse de cette Manic qu'en a faite un Professeur de l'Université de Napierville dans laquelle vous trouverez l'impact qu'elle a eu sur un poète de la rue, un dénommé Robert Lortie.)

Et comme j'en suis rendu là, autant y aller à fonds de train :

Je ne sais pas si ça a existé du temps d'Homère, de regretté mémoire, mais il semblerait que depuis plusieurs années, que ce soit dans certains villages éloignés, des quartiers de grandes agglomérations, dans les parties encore inexplorées de grands centres urbains (je pense ici à Pointe-Saint-Charles et Limoilou), des clubs de lectures et des  ateliers d'écriture qui surgissent spontanément là où, il n'y a pas si longtemps, il était coutume parmi les femmes même le plus désoeuvrées de comparer uniquement leurs travaux de broderie et, parmi les hommes, leur capacité à consommer de vastes quantités de boissons fermentées. 

Pour les clubs de lecture, comme je fais partie de l'un d'entre eux, on peut comprendre qu'il s'agit de gens qui se rencontrent pour échanger leurs expériences de lecteurs et selon ses membres, ils n'ont pas de formes précises.

Mais qu'entend-t-on par "ateliers d'écriture" ?

Il m'est entre les mains dans les mains, au cours des derniers dix jours, deux manifestations de leur existence :

D'abord un livre : 

«Courtepointe littéraire»

Un livre publié par le groupe Les Éphémères écrire et dire, il y a quelques mois

Dont la présentation se lit (endos de la couverture) :

    «Le groupe 'Les Éphémères écrire et dire' est formé d'une quarantaine de personnes qui se réunissent une fois par mois au café culturel La Factrie [*] pour écrire sur un thème choisi par le membre qui anime l'atelier.
    «Nous sommes tous et toutes des amateurs de tous les styles d'écriture et nous laissons libre cours à notre imagination. Nous nous surprenons parfois à inventer et à raconter des histoires inattendues.
    «Ici, nous rassemblons plusieurs textes produits au cours des dix dernières années dont certains portent sur Salaberry-de-Valleyfield pour vous offrir un recueil qui nous le souhaitons saura vous plaire.
    «Nous sommes très enthousiastes de partager avec vous notre passion pour la création et l'écriture.
    «Nous espérons que vous y ferez de belles découvertes et que vous vous adonnerez à votre retour au plaisir d'écrire».

     [*] Le café culturel La Factrie : 17 rue du Marché à Salaberry-de-Valleyfield, Québec J6T 1P1
         Son site : https://lafactrie.org/

Puis ce qui me semble être un recueil de ce qui semble Un "Best of" des écrits d'un atelier d'écriture de Magog (Québec):

«Envol, 18e édition, recueil 2024»

J'ai lu les deux, plutôt deux fois qu'une - ce qui en surprendra plusieurs. - Et j'ai pris des notes. - Et attention, hein, sans vouloir à tout prix soit louer, soit dénigrer ce genre d'initiatives.

Je n'en demeure pas moins sous le coup d'un choc. Bouche-bée.

Laissez-moi y réfléchir et je vous reviens là-dessus. Le mois prochain.

paul

*

Toujours en préparation :

Marie-Claire Blais en dix pages...

et

Hubert Aquin en dix mots

qu'on nous promet depuis plusieurs semaines...

La direction

 

Dédicace


Cette édition du Castor est dédié à :


Willie Nelson

Voici son interprétation de "Blue Eyes Crying in the Rain" trouvé sur Youtube.

In the twilight glow I see
Blue eyes crying in the rain
When we kissed goodbye and parted
I knew we'd never meet again

Love is like a dying ember
And only memories remain
And through the ages I'll remember
Blue eyes crying in the rain

Some day when we meet up yonder
We'll stroll, hand in hand again
In a land that knows no parting
Blue eyes crying in the rain

C'est court : trois quatrains dans lesquels le vers "Blue eyes crying in the rain" est repris dans chacun. C'est intemporel, Ça ne se passe pas à un endroit précis. C'est universel.

Willie Nelson
Blue Eyes Crying in the Rain

En passant : le texte et la musique n'est pas de Willie Nelson (quoique cette chanson lui "appartient" comme on dit dans le métier). Un peu de ce qui est de "Non, je ne regrette rien" fait partie de l'univers d'Edith Piaf quoique ses paroles soient de Charles Dumont. - Ils sont de Fred Rose et sont sous copyrights chez Sony/atv Milene Music, Campbell Connelly And Co.Ltd., Acuff Rose Music Inc.

 

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94 extraits sonores, 45 photos, 5 vidéos, 7 annexes et de nombreux liens.

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Parmi nos autres pages :

Aceto, Le Caraguay, Aksoum, Les Coteaux


Extraits du dictionnaire du Grand Marshall

Les biographies récemment restaurées :

Sushema Amagashi - Ignacia Aphérèse - Simone de Beauvoir - Benoît et Marcelle Brisebois - Auguste Brizeux - Les frères Cody - Victor-Emmanuel DébrisErnestine (la bienheureuse) - Émile Littré - Obstin de Metz (saint) 

et...

Masakao Shitake (dit : le forçat du haïku)

 

Le mot de la fin


"Étonne-moi !

C'est la réponse que Diaghilev donna à Jean Cocteau lorsque ce dernier lui manifesta son intéret pour la danse en lui demandant ce qu'il pouvait y apporter.

(Depuis, on l'attribue souvent à Cocteau lui-même qui l'aurait cité envers de jeunes auteurs.)

Extrait d'une lettre de Jean Cocteau, 1939 :


«(...) Je me trouvais dans cet âge absurde où tu te crois être poète et je sentais en Diaghilev une opposition polie. Je lui ai posé la question. "Étonne-moi." fut sa réponse. - "Je voudrais que tu m'étonnes". Cette phrase m'a sauvé de ma brillante carrière. J'ai vite compris que c'était impossible d'étonner Diaghilev en deux semaines. À partir de cette minute j'ai pris la décision de mourir et de renaître (...)».

 

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Note : 

Le Castor™, entièrement subventionné par les Éditions Vatfair-Fair de St-Romuald d'Etchemin, ne perçoit aucun paiement, ni faveurs, ni considérations spéciales de la part des établissements ci-dessous mentionnés.


Toujours se renseigner (heures d'ouverture, etc.) avant de se rendre sur place 

Burgundy Lion
2496 ouest, rue Notre-Dame
Montréal, Québec
(https://www.burgundylion.com/fr/bienvenue


McBroue (*)
329 rue Victoria
Salaberry-de-Valleyfield, Québec

http://mcbroue.com/

(*) Se munir d'Un casque d'écoute ou de protège-oreilles. La musique qu'on y diffuse via de puissants hauts- parleurs y est souvent trop fortes. Et par "musique", il faut comprendre qu'il s'agit la plupart du temps de Country américan (anglais) ou du rap. 

 
Club Touriste  
133, rue Victoria,
Salaberry-de-Valleyfield, Québec https://www.facebook.com/clubtouriste


Librairie Côté gauche
33 rue du Marché, 
Salaberry-de-Valleyfield, Québec
Heures d'ouverture : mercredi au samedi de 12h30 à 17h30
https://fr-ca.facebook.com/librairiecotegauche/

Son club des lecteurs :

Le troisième vendredi du mois à 19h00
      De septembre à juin.

***

Et sur rendez-vous seulement :

Vatfair, Planter, Hencourt

Avocats

Tour Marshalluk - Quartier Universitaire - Napierville

Téléphone : 88-06 - Sonner deux coups.

 

  
DeBrouin, DeBrouin et DeBrouin

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Tour Marshalluk - Quartier Universitaire - Napierville

Téléphone : aucun

Notes et autres avis :


Fondé en 1900 par le Grand Marshall, le CASTOR DE NAPIERVILLE fut, à l'origine, un hebdomadaire et vespéral organe créé pour la défense des intérêts de l'Université de Napierville et de son quartier. - Il est , depuis le 30 septembre 2002, publié sous le présent électronique format afin de tenir la fine et intelligente masse de ses internautes lecteurs au courant des dernières nouvelles concernant cette communauté d'esprit et de fait qu'est devenu au fil des années le site de l'UdeNap, le seul, unique et officiel site de l'Université de Napierville.

De cet hebdomadaire publié sur les électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré.

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