Vol. XXXV,  n° 5 - v. 3.1 Le seul hebdomadaire de la région publié une fois par mois Janvier 2025
 

Janvier
(Ajustez vos marges selon votre fureteur)

Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi

1
Indépendance
de Haïti
1804

2
Chute
de Grenade
1492
3
Charles IV
roi de France
1322
4
Laval
à Rome
1935
5
Inauguration
de l'Opéra
1875
6
Sherlock Holmes !
1887
7
Godounov
Tsar de Russie
1598
8
Mort de
Mitterrand
1996
9
Mort de
Stavisky
1934
10
Mort de
Baudouin III
1162
11
César passe
Le Rubicon
49 av. J.-C.
12
Funérailles de
Victor Noir
1870
13
J'accuse
d'Émile Zola
1898
14
Découverte 
du Laocoon
1506
15
Ouverture du
British Museum
1759
16
Publication de
Don Quichotte
1605
17
Félix Faure est
élu président
1895
18
Naissance de Montesquieu
1689
19
Naissance de
Robert E. Lee
1807
20
Conférence
de Wannsee
1942
21
Exécution de
Louis XVI
1793
22
Les Zoulous à
Isandhlwana
1879
23
Covid-19 !
(OMS)
2020
24
Mort de
Churchill
1965
25
Charles VIII
en Italie... 
1494
26
Naissance de
la télévision
1926
27
Auschwitz
libéré !
1945
28
Réunion de
Mulhouse
1798
29
Mort de
Paul Barras
1829
30
Mariage de
Napoléon III
1853
31
Capitulation
à Stalingrad
1943

 Note de l'éditeur 

Un autre retard ? - Oui, mais nous nous enmieutons.

Nos résumés reviendront le mois prochain.

    Simon Popp  

Bonne et très heureuse année
(Et du succès dans vos études)

Je crois avoir réussi encore une fois cette année ma saison des "Fêtes". Faut dire que c'est plutôt difficile dans mon cas parce que mon anniversaire tombe à peu près dans le même temps, un temps qu'on peut situer entre, mettons, le 15 décembre et le 7 ou 8 janvier, et cet anniversaire, il semblerait que, pour des raisons qui m'échappent, l'on tient, dans mon entourage, à le célébrer sans doute pour se rappeler et me rappeler à moi, que, dans un certain nombre d'années, qui diminue tous les ans, je ne serai plus de ce monde et que je vais ainsi cesser d'embêter mes proches parents ou amis.

Ayant deux adresses à ma disposition (comme vous voyez ce n'est pas d'hier que je planifie mon "affaire"), j'ai pu ainsi dire aux gens qui me connaissent à l'une que j'allais, malheureusement, être à l'autre lors de leurs soirées et à l'autre que j'allais être à l'une lors de leurs soirées. - Vous avez compris l'astuce ?

Sauf qu'il y a eu un problème... deux... trois même.

C'est que les endroits où j'aurais voulu être, c'est-à-dire ces établissements où l'on sert des boissons fermentées ou distillées, là où j'adore passer mon temps, assis, seul, dans un coin, avec mon lecteur et mon cahier de notes (surtout en ces jours de réjouissance où, en famille, l'on célèbre dieu-sait-quoi...), ben ces endroits se sont mis à fermer depuis quelques années au moment où, justement, j'ai besoin d'eux : du 20 décembre au 6 janvier pour l'un, du 23 au 7 pour l'autre et du 31 au 8 pour un troisième. Pour "rénovations" qu'on m'a dit.

Rénovations mon oeil ! s'ils en ont fait ou fait faire, Ça a pas paru, ni le 6, ni le 7, ni le 8.

Alors imaginez ceci :

MOI, Simon Popp, en train de manger seul, chez moi, un yogourt à 11h59, le 31 décembre 2024, en compagnie d'un chat qui, depuis quelques heures déjà était disparu sous un fauteuil quelconque.

Dieu merci, n'ayant pas de télé, je n'ai pas été tenté de l'ouvrir pour regarder le Bye Bye qu'on m'a dit, par la suite avoir été ennuyeux comme la pluie.

La Providence veille quand même bien sur des âmes comme la mienne,

Simon

Paul Dubé


No one can sing the blues like Blind Willie McTell

«I've seen the arrow on the doorpost / Saying this land is condemned
  All the way from New Orleans / To Jerusalem...» 
                                                                                 (Bob Dylan)
(Voir le p.s., à la fin, pour le mot "Jerusalem")

Je parlais de blues le mois dernier. Vous en trouverez un ci-joint qui n'en est pas un. On pourrait quand même dire que c'en est presque un, un pseudo-blues, si vous voulez, qui est en fait une ballade quoique Bob Dylan qui l'a écrite, composée et créée (accompagné  exceptionnellement par Mark Knopfler) y a glissé des blue notes (quintes ou septièmes diminuées) du genre telles qu'il en a utilisées couramment au cours de sa longue carrière, mais très peu souvent sous la forme d'un blues traditionnel : AAB, AAB et BBC.

Bob Dylan
Blind Willie McTell
Version 1983

Son texte date de cette période des enregistrements de Dylan  où certains de ses songs avaient encore pour origine des poèmes constitués souvent d'une suite de mots qui semblaient décousus, mais dont la signification ne venait et de viennent toujours pas qu'après quelques et souvent écoutes.

Comme Dylan le disait dans une entrevue il y a quelques années «Faut pas me demander de récrire des textes semblables, j'en serais incapable. Je n'ai plus cette jeunesse qui les a conçus...»

Une des plus belles preuves de cette géniale jeunesse et que Bob Dylan chante souvent en concert est  cette chose incroyable que fut Desolation Row dans les années soixante :

«They're
Selling postcards
Of the hanging
They're painting
The passports brown
The beauty parlor
Is filled with sailors
The circus is in town...
»

Vous pourrez le voir et l'écouter chanter et jouer ce Desolation Row, avec, entre autres, un étonnant solo de sa part en cliquant sur l'adresse qui suit :

Desolation Row - Bob Dylan en 1998

*

Mais pour en revenir à Blind Willie McTell - dont le nom est celui d'un véritable chanteur de Blues (né en 1898, décédé en 1959) - vous pourrez en lire une biographie sur Wikipedia - voici ce à quoi sa voix ressemblait :

Blind Willie McTell
Lay Some Flowers on My Grave (1933)

 Note : Cet enregistrement vous rappellera peut-être Dead Flowers de Jaggers/Richards (The Rolling Stones, 1977) qu'a repris par la suite Townes Van Zandt et... Coeur de Pirate... que nous avons fait jouer ici il n'y a pas longtemps.

*

Anyway.

Pour ce qui de Blind Willie McTell , dont il est question ici, en voici une version live enregistrée par Dylan en 2012 lors d'une soirée en l'honneur du cinéaste Martin Scorsese :

Bob Dylan
Blind Willie McTell
Version 2012

 Pour le voir et l'entendre cliquez sur le lien qui suit :

Bob Dylan «Blind Willie McTell» (Hollywood Palladium)

En voici le premier couplet :

«I've seen the arrow on the doorpost
Saying this land is condemned
All the way from New Orleans
To Jerusalem
Well, I travel through east Texas
Where many martyrs fell
And I know no one can sing the blues
Like Blind Willie McTell
»

... tel que traduit par Francis Cabrel, qui en a fait une version française :

«J'ai vu la flèche contre la porte
J'ai lu l'ancien poème
Cette terre est déclarée morte
D'ici jusqu'à Jérusalem
Depuis je vois marcher les martyrs
La face tournée vers le ciel
Personne ne sait chanter le blues
Comme Blind Willie McTell
»

Que vous pourrez retrouver sur YouTube :

https://www.youtube.com/watch?v=9IkjnQG1P1E

Bonne écoute !

paul


P.-S. : Existent une vingtaine d'endroits aux USA, dont une dans l'Arkansas, qui se nomment Jerusalem... 

 

  Herméningilde Pérec


Dans mon jeune temps...

Suis-je le seul ici à se souvenir des Noël d'antan ? Ceux où une fine neige tombait où nous nous déplacions en carrioles. Car j'insiste : j'ai connu des Noël, en campagne, en carrioles, tirées par des chevaux.

C'est Proust (à ce que paul m'a dit) qui souligne dans son À la recherche du Temps perdu (que je me promets de lire depuis trente ans...) que de tous les passés dont on se souvient, on n'en retient, de certains, que deux ou trois détails, mais que ces détails sont moins importantes que ceux dont on peut se rappeler mais souvent qu'au prix d'énormes efforts. Or, de ces efforts ou de ce que paul m'en a dit, je me suis permis d'en faire, une de ces journées pluvieuses de la fin du mois dernier.

Il était deux, trois heures de l'après-midi quand j'entendis la femme de ménage, à l'étage, chanter une vielle chanson de La Bolduc, mais une que je n'avais pas entendue depuis des années. Et puis elle s'est arrêté tout à coup, comme si elle ne se souvenait plus elle-même des paroles.

Le problème, c'est que l'air avait continué à tourner dans ma tête pour me revenir sous la forme d'un reel que jouait au violon  mon oncle Henri que suivit immédiatement un set callé par une autre personne dont je suis pas arrivé à me souvenir parce que du haut de l'escalier où l'on nous avait permis, à nous autres les enfants, de nous étendre avec un oreiller, il n'était pas visible.

Et puis les odeurs, les couleurs, les bruits dans l'entrée sont revenus.

Est-ce que c'était, beau, merveilleux ? 

Disons que j'essaye de me convaincre que oui, ça devait l'être.

Ah le bon vieux temps !

En autant qu'il ne revienne plus...

H. Pérec

 
  Jeff Bollinger

Écrit il y a trois ans :

Écritures

Ce qui m'étonne et me plaît le plus dans le fait d'avoir - à la demande du Professeur et de son fils Copernique - à écrire "hebdomadairement" des chroniques dans le Castor™, c'est cet aspect trop ignoré de l'écriture et qui est de permettre, en quelque sorte, de revivre certains épisodes de sa vie pour une deuxième fois. Je crois qu'on n'a pas l'idée sans écrire de ce que peut être, le soir, après le travail, s'asseoir plutôt que devant la télé, devant son ordinateur et penser et raconter un événement qui s'est passé la veille, l'avant-veille, il y a des années et même au cours de la journée qui vient de se terminer. C'est le revivre à nouveau, mais plus lentement, en en goûtant tous les moments.

C'était, hier, le sixième anniversaire de notre plus petite, avec sa robe bleue, ses yeux éblouis, son étonnement devant son gâteau de fête. Ce fut également la première chute à bicyclette de mon fils et son genou éraflé dont il portera des traces toute sa vie. Et avant-hier le premier baiser que j'ai donné, fébrile, gauchement, un peu gêné, à celle que j'aimais... et même la tasse renversée par le tout petit chaton qui venait d'arriver et que ne voulait que savoir ce qui se passait devant lui.

Avec l'écriture, nous apprenons bien choses sur soi qui, autrement, passeraient sans qu'on s'en aperçoive. 

Il n'y a pas longtemps, je pensais à George Burns, un vieux comédien américain qui a presque atteint son centenaire, moment où il devait passer au London Palladium (un contrat signé des années auparavant). Combien de fois a-t-il dit à son auditoire, lors des ses one-man-show : "Je ne sais pas ce que chacun de vous fait dans la vie, mais abandonnez-moi ça tout de suite et rentrez dans le show-business. Vous ne le regretterez jamais." Et c'est un peu comme ça que j'approche l'écriture depuis quelque temps.

J'oublie ces histoires d'écrivains torturés, mal compris, morts dans la misère : j'ouvre une page dans mon ordi et j'écris. N'importe quoi. Je me rappelle ma première journée à la petite école, la fois où j'ai été si malheureux quand ma première amie m'a quitté, ma première voiture, mes premières vacances, la tour Eiffel lors de mon premier voyage à Paris...

Il y a deux jours, c'était à un livre que je pensais : "Three Men in a Boat" de Jerome K. Jerome. Le livre le plus drôle que j'ai pu lire. Or, j'en avais une copie dans ma bibliothèque. Beaucoup moins intéressant que la première fois. Des longueurs, même. Sauf que, me rappelant le plaisir que j'ai eu à le lire pour la première fois, je me suis souvenu comment j'avais été heureux de l'avoir eu entre les mains il y a des années de cela et... j'ai été à nouveau aussi heureux, aussi content d'en parcourir les pages.

On ne se penche jamais assez sur son passé, ce passé dont nous sommes tous tributaires.

Et puis, y'a la rencontre hebdomadaire avec les autres rédacteurs du Castor™, rencontre dirigée avec beaucoup d'empathie par Monsieur Pérec qui insiste pour que l'on l'appelle Herméningilde et même Hermy mais que, par respect, nous continuons d'appeler Monsieur Pérec, y compris Monsieur Popp qui, pourtant ne se gêne pas pour appeler Monsieur Dubé, Paul (avec un "P" majuscule et presque en italique), même s'il est plus âgé que lui. C'est un de mes moments que j'aime le plus dans toutes mes semaines. Il s'y dégage une atmosphère tout à fait chaleureuse, chacun félicitant l'autre pour sa dernière chronique ou les informations qu'il a recueillies. Un pur délice. Surtout pour moi quand je me vois assis autour d'une table avec des personnalités hors du commun.

Que ceux qui ne connaissent pas les secrets - j'allais écrire le secret - du Castor™ sachent que les choses se passent telles que je viens de les décrire.

A+.

Jeff

   Fawzi Malhasti


Texte choisi

Résolutions du Jour de l'An

J'ai décidé cette année
D'aimer tous mes proches
Comme je m'aime moi-même.
Sauf quelques-uns qui me détestent
Comme je les déteste.

Et puis j'ai décidé également
De cesser de flirter 
Avec les maris de mes amies
Tous les maris de toutes mes amies.
Sauf  ***, *** et, en particulier, ***.

Et puis comme toutes les résolutions
Du Jour de l'An
sont difficiles à tenir.
Je crois que je vais me limiter
Uniquement à ma deuxième.

D'après Rudyard Kipling

Fawzi

Il y a dix ans dans le Castor  


Devinez par qui ceci a été écrit :
     
(Une indice : ce n'était pas par un de nos chroniqueurs.)

...J’imaginais tout de suite qu’il s’agissait d’un enfant, à lui, dont il avait évité de me parler jusque-là. Je n’en demandais pas davantage, mais je l’entendais derrière mon dos qui essayait de me raconter quelque chose au sujet de cette photo, avec une drôle de voix que je ne lui connaissais pas encore. Il bafouillait. Je ne savais plus où me mettre moi. Il fallait bien que je l’aide à me faire sa confidence. Pour passer ce moment je ne savais plus comment m’y prendre. Ça serait une confidence tout à fait pénible à écouter, j’en étais sûr. Je n’y tenais vraiment pas.

« C’est rien ! l’entendis-je enfin. C’est la fille de mon frère... Ils sont morts tous les deux...

- Ses parents ?...

- Oui, ses parents...


- Qui l’élève alors maintenant ? Ta mère ? que je demandai moi, comme ça, pour manifester de l’intérêt.

- Ma mère, je l’ai plus non plus...

- Qui alors ?

 - Eh bien moi !
»

Il ricanait, cramoisi Alcide, comme s’il venait de faire quelque chose de pas convenable du tout. Il se reprit hâtif :

«C’est-à-dire je vais t’expliquer... Je la fais élever à Bordeaux chez les Soeurs. Mais pas des Soeurs pour les pauvres, tu me comprends hein !... Chez des Soeurs "bien"... Puisque c’est moi qui m’en occupe, alors tu peux être tranquille. Je veux que rien lui manque ! Ginette qu’elle s’appelle... C’est une gentille petite fille... Comme sa mère d’ailleurs... Elle m’écrit, elle fait des progrès, seulement, tu sais, les pensions comme ça, c’est cher... Surtout que maintenant elle a dix ans... Je voudrais qu’elle apprenne le piano en même temps... Qu’est-ce que t’en dis toi du piano ?... C’est bien le piano, hein, pour les filles ?... Tu crois pas ?... Et anglais ? C’est utile l’anglais aussi ?... Tu sais l’anglais toi ?...»

Je me mis à le regarder de bien plus près Alcide, à mesure qu’il s’avouait la faute de ne pas être assez généreux, avec sa petite moustache cosmétique, ses sourcils d’excentrique, sa peau calcinée. Pudique Alcide ! Comme il avait dû en faire des économies sur sa solde étriquée... sur ses primes faméliques et sur son minuscule commerce clandestin... pendant des mois, des années, dans cet infernal Topo !... Je ne savais pas quoi lui répondre moi, je n’étais pas très compétent, mais il me dépassait tellement par le coeur que j’en devins tout rouge... À côté d’Alcide, rien qu’un mufle impuissant moi, épais, et vain j’étais... Y avait pas à chiquer. C’était net.

Je n’osais plus lui parler, je m’en sentais soudain énormément indigne de lui parler. Moi qui hier encore le négligeais et même le méprisais un peu, Alcide.

«Je n’ai pas eu de veine, poursuivait-il, sans se rendre compte qu’il m’embarrassait avec ses confidences. Imagine-toi qu’il y a deux ans, elle a eu la paralysie infantile... Figure-toi... Tu sais ce que c’est toi la paralysie infantile ?»

Il m’expliqua alors que la jambe gauche de l’enfant demeurait atrophiée et qu’elle suivait un traitement d’électricité à Bordeaux, chez un spécialiste.

«Est-ce que ça revient, tu crois ?...» qu’il s’inquiétait.

Je l’assurai que ça se rétablissait très bien, très complètement avec le temps et l’électricité. 1l parlait de sa mère qui était morte et de son infirmité à la petite avec beaucoup de précautions. Il avait peur, même de loin, de lui faire du mal.

«As-tu été la voir depuis sa maladie ?

- Non.., j’étais ici.

- Iras-tu bientôt ?

- Je crois que je ne pourrai pas avant trois ans... Tu comprends ici, je fais un peu de commerce... Alors ça lui aide bien... Si je partais en congé à présent, au retour la place serait prise... surtout avec l’autre vache...
»

Ainsi, Alcide demandait-il à redoubler son séjour, à faire six ans de suite à Topo, au lieu de trois, pour la petite nièce dont il ne possédait que quelques lettres et ce petit portrait. «Ce qui m’ennuie, reprit-il, quand nous nous couchâmes, c’est qu’elle n’a là-bas personne pour les vacances... C’est dur pour une petite enfant...»

Évidemment Alcide évoluait dans le sublime à son aise et pour ainsi dire familièrement,- il tutoyait les anges, ce garçon, et il n’avait l’air de rien. Il avait offert sans presque s’en douter à une petite fille vaguement parente des années de torture, l’annihilement de sa pauvre vie dans cette monotonie torride, sans conditions, sans marchandage, sans intérêt que celui de son bon coeur.

Il offrait à cette petite fille lointaine assez de tendresse pour refaire un monde entier et cela ne se voyait pas.

Il s’endormit d’un coup, à la lueur de la bougie. Je finis par me relever pour bien regarder ses traits à la lumière. Il dormait comme tout le monde. Il avait l’air bien ordinaire. Ça serait pourtant pas si bête s’il y avait quelque chose pour distinguer les bons des méchants.

Louis-Ferdinand Céline : Voyage au bout de la nuit.

Lectures


Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.

 

1 - Luchini, Fabrice - Variations

Lectures sur scène par Fabrice Luchini de quinze fables de La Fontaine et cinq textes de Baudelaire tirés de «Les fleurs du mal» - Un livre-coffret regroupant un CD audio et un DVD d'un spectacle donné par Fabrice Luchini y compris un livret illustré de 44 pages des 20 textes qui firent l'objet de ce spectacle. - Illustration : Kuntzel + Deygas - Réalisation : Yves Angelo. - 2024

Note :

Le DVD du spectacle est disponible sur YouTube
à l'adresse suivante :

https://www.youtube.com/watch?v=NVEF8cZocto

On dit de Fabrice Luchini qu'il est surcoté, surjoué, surmédiatisé, qu'il aurait pu quand même, circonstances aidant, devenir un excellent animateur de noces ou de banquets, mais le sort a voulu qu'il devienne un comédien de second rôle. Et puis, ayant toutes les qualités pour ce faire, il est devenu un grotesque personnage au lyrisme ampoulé par des citations de textes aux richesses lexicales souvent douteuses, mais aimé par un certain public composé de nombreux admirateurs qui font que ces spectacles ou récitals se donnent à guichets fermés. 

D'autre part, on ne saurait nier la qualité des textes contenus dans ce livre-coffret qui, à 40$, relève plus du bibelot que d'une chose précieuse à mettre en évidence dans sa bibliothèque. La Fontaine est, après tout, LE plus grand versificateur que la langue française nous a donné, mais dit, crié, clamé, bramé, vociféré par Luchini et sa diction particulière, ce n'est pas pour Monsieur Tout-le-monde. Par bout on se croirait chez Molière et entendre Philaminthe dire : "Mais en comprend-on bien comme moi la finesse ?"

paul

**½ sur 5


2- Courtepointe littéraire
        (Un livre des [Édition du groupe]  écrire et dire, 2024)
      - Voir en Annexe, pour une description plus détailée

3 - Envol

       (18e édition, 2024)
           - Recueil publié par un atelier d'écriture de Magog (Québec)

                                 

Simon Popp écrivait, en novembre, à propos de ce deux livres :

"J'ai lu les deux, plutôt deux fois qu'une - ce qui en surprendra plusieurs. - Et j'ai pris des notes. - Et attention, hein, sans vouloir à tout prix soit louer, soit dénigrer ce genre d'initiatives, je n'en demeure pas moins sous le coup d'un choc."

Et puis il a jouté en décembre qu'il en était rendu à :

"...des commentaires trop, encore, virulents pour être publiés."

Le mot "virulent" était quelque peu exagéré, mais il en était alors à commenter une chanson de Georges Dor.

Entre temps, la direction a reçu un message d'une dame qui disait avoir été dérangée par l'attitude de Paul Dubé qui anime un soirée (?) au cours de laquelle des lecteurs se réunissent le troisième vendredi de chaque mois à la Librairie À gauche (voir ci-dessous pour l'adresse), attitude qui laisse sous-entendre qu'il n'apprécie pas du tout la littérature des 50 dernières années

Nous avons demander aux deux, à Simon et à Paul de s'expliquer :

La direction


  Paul :

Qu'ajouter, que répondre ?

Je ne suis pas contre la littérature des dernières cinquante années, je dis qu'il est difficile d'y trouver dans la masse des choses que l'on y a publiées des écrits - romans, essais, pièces de théâtre, pamphlets et même dépliants publicitaires - qui nous renvoient la réalité dans laquelle nous avons vécu depuis cinquante ans et que nous continuons de vivre ;  non pas celle que nous nous imaginons avoir connue et que nous continuons de nous imaginez, c'est-à-dire celle qui nous est décrite dans les journaux ou par les écrivains à la mode, mais la vraie, celle que l'on découvrira lorsque le génie qui est en train de nous la peindre réussira à nous la faire voir à peu près comme les impressionnistes ou les peintres cubistes ont fait découvrir à nos grands-parents ou arrières-grands-parents leur propre réalité, c'est-à-dire une façon de regarder le monde qui n'était pas celle du XIXe siècle.

Mon autre argument contre la littérature contemporaine est qu'elle examine trop souvent à la loupe des événements qui, dans dix, quinze, vingt ans, deviendront des faits divers.

En contre-partie j'accepte volontiers que, dans son sens élargi, la littérature peut être un passe-temps des plus agréables et qu'en conséquence il est loisible de penser que tous les livres ne doivent pas absolument refléter le temps présent.

Et je tiens à préciser que parmi mes auteurs favoris je compte : Georges Pérec, John le Carré, François Caradec, James Burke, Richard Dawkins, Paul-Marie Lapointe, Isaac Asimov, Paul Auster, Sam Harris, Raymond Queneau, Christopher Hitchens, Frederick Forsythe, Thomas Pynchon, Réjean Ducharme, Jean d'Ormesson, Bernard Pivot, Marguerite Yourcenar... et beaucoup d'autres dont certains nés il y a moins de cinquante ans.


  Simon : 

Une dame me reprochait, pas plus tard qu'avant hier, d'avoir dit de "gros mots" contre la "Courtepointe" mentionné ci-dessus (alors que j'en n'avais pas encore dit - ce qui impliquait que j'allais en dire...) et que par dessus le marché j'avais été ou j'allais être,  selon la formule consacré, intransigeant et sans pitié quant à son contenu.

Voici exactement ce que j'ai écrit :

«J'ai lu les deux, plutôt deux fois qu'une - ce qui en surprendra plusieurs. - Et j'ai pris des notes. - Et attention, hein, sans vouloir à tout prix soit louer, soit dénigrer ce genre d'initiatives.

«Je n'en demeure pas moins sous le coup d'un choc. Bouche-bée.»

Le tout précédé de la question suivante :

«Mais qu'entend-t-on par "ateliers d'écriture" ?»

Je regrette et je me fais vieux et, comme paul (le disc [ou disk ?] jockey) l'a souventes fois répété ici, je commence à avoir beaucoup de difficultés avec les nouvelles définitions que l'on donne aujourd'hui à certains mots. Au mot "Blues", par exemple, dont il parlait le mois dernier. Ou à ces musiciens dont on dit qu'ils sont "écoeurants" (tellement ils jouent bien de leurs instruments. - Et j'en ai eu, il n'y a pas longtemps avec le mot "formidable" qui, à l'origine, signifiait "qui est à craindre" d'où son utilisation par Corneille dans son Attila qui se voulait "formidable" [auprès de la population].

Ce qui m'amène à dire que j'aurai dû me renseigner sur les deux groupes à l'origine des deux "livres" précités avant d'en questionner l'utilité. (Je me permets de mettre le mot "livres" entre parenthèses parce qu'un recueil publié plus ou moins régulièrement, n'est pas à proprement parler un "livre" même si le Courtepointe en a toutes les caractéristiques).

Pourquoi ?

Parce que j'ai cru comprendre, au départ, qu'il s'agissait d'écrits en provenance d'ateliers d'écriture au sens que les membres de ces ateliers qui y publiaient leurs écrits avaient tous oeuvré  sous la direction d'un ou de plusieurs maîtres comme dans les expressions...  "Voici un tableau en provenance de l'atelier de Rembrandt" ou "Voici une sonate en provenance des élèves de tel ou tel professeur de musique."

(C'est la définition que donne Le Robert d'un atelier. - Du moins celui qui était sur Internet ce matin...)

Or, ce que j'ai su la suite, c'est que les signataires du contenu de ces deux - disons le mot - "recueils", font partie de deux groupes qui collectivement décident, d'un  commun accord, d'écrire sur un même thème de réunions en réunions pour ensuite comparer entre eux le résultat de leur travail individuel.

Corrigez-moi si j'ai mal compris car si c'est le cas que voulez-vous que je vous dise ?

Je n'ai aucun commentaire à faire, en fait : je n'ai rien à dire, ni pour, ni contre.

Pourquoi en aurais-je ? Il s'agit là d'une activité qui peut et qui doit s'avérer  fort intéressante et surtout enrichissante pour ceux qui y participent, sauf qu'en dehors des cercles relativement restreints auxquels ces participants appartiennent, je doute fort que leur production soit acceptée favorablement par ceux qui n'en font pas partie.

Pour deux raisons très simples :

D'abord, même pour les écrivains populaires, la critique en général est peu accommodante, charitable ou généreuse et espérer y trouver, chez elle ou en porvenance d'un publique peu habitué à lire quelque chose de nouveau,  une certaine sympathie envers (ou est-ce qu'on dit pour ?) des inconnus dont ce n'est pas le métier d'écrire, me semble hasardeux.

Et puis dans tout recueil, il y'aura toujours du bon et du mauvais et quelle que soit la quantité de belles choses qu'on pourra y trouver, ce que l'on retiendra sera la faute d'orthographe ou un mot mal utilisé au beau milieu de la plus parfaite phrase. - Ce sont "Les rues sales et transversales" dans la Manic de Georges Dor.

Désolé, mais c'est ce qui m'a frappé dans ces deux recueils ce sont surtout des bouts rimés qui se veulent poétiques et beaucoup (trop) de belles phrases alors que la pensée n'est pas faite de beaux mots, mais de vagues impressions et de sensations diverses.


4 - Drain français - Rémi Tremblay
        Illustrations de Fadoul
        Éditions Bouche Cousue,  2019 - 56 pages - 22 cm x 14 cm

5 - Mauvaise langue - Marc Cassivi
     
   Éditions Somme Toute, 2016 - 104 pages - 18 cm x 12 cm.3

                                        

Voici deux livres que j'ai lus, le premier, dès sa sortie, il y a cinq ans, et le deuxième tout récemment, lorsqu'on me l'a mis entre les mains en mentionnant que ça pourrait m'intéresser.

Je n'entrerai pas dans les détails sauf pour dire que les deux parlent du même sujet : le français tel tel que parlé dans un milieu plus ou moins anglophone de l'Île de Montréal et qu'on appelle le West Island.

On y parle d'assimilation, de protection de la langue, du choix qui s'offre à ceux qui  qui habitent cet endroit, des lois concernant l'affichage. etc., etc.

En bref, les deux sont bien écrits et si je les ai lus, c'est qu'ils sont courts, ils vont droits au but et émettent des opinions franches et directs.

Pour le reste...

N'avez-vous pas l'impression que, lorsqu'on parle de politiciens et de partis politiques, on oublie souvent le contexte dans lequel ces politiciens et ces partis ont été élus ou, comme on dit souvent : "se sont emparés du pouvoir"  ? Qu'on en veut bien plus souvent au système dans lequel les politiciens évoluent qu'à eux en tant que représentants ?

Même chose du côté des langues :

Elles naissent, vivent et meurent. Toutes, sans exceptions. Certaines durent plus longtemps que d'autres. Parce que le contexte dans lequel elle évolue leur permet.

On en maintient d'autres artificiellement en vie parce qu'on leur permet d'évoluer. Prenez l'anglais par exemple. Il en est à sa cinquième ou serait-ce sa sixième version ? (Et on est à en créer d'autres.)

Le principe, c'est de conserver ce qu'il y a de meilleur dans celles qui existent ou ont existé.

 À suivre...

paul


6 - Dictionnaire Guérin des poètes d'ici de 1606 à nos jours
        2e édition - M.-A. Guérin, Réginald Hamel, rédacteur
        Guérin Montréal, 2005 - 1362 pages - 22 cm X 14 cm

7 - La poésie québécoise des origines à nos jours
    
Laurent Mailhoy, Pierre Nepveu - Les Presses de l'Université du Québec
     Les Éditions de l'Hexagone, 1981 - 716 pages - 21 cm X 17 cm

Note : ce livre a été plus ou moins réédité, format "poche" (nouvelle introduction, etc.) sous le nom de "Anthologie" - Chez Typo en 1900 - 646 pages - 18 cm X 11 Cm

                 

Question, mais d'ordre générale :

Croyez-vous vraiment qu'il y a eu autant de poètes au Québec ?

À se demander qui a construit les routes, déchiffrer les terres, construit des ponts...

   Copernique


8 - Dictionnaires, etc. 

Le Larousse, Le Robert, Le Littré plus :

Le Random House Webster's Word Menu

Le Grand dictionnaire des co-occurrences
Beauchesne et filles (Maude et Kim Beauchesne)
Guérin 2009 - 788 pages - 24 cm X 15 cm

 Parlez Mieux, Écrivez mieux
 En collaboration 
 Reader's Digest - 1976 - 540 pages - 24cm X 15 cm

     

     

Il n'existe à propos des encyclopédies, dictionnaires, grammaires et autres livres de références qu'une seule question de nos jours :

Pourquoi continue-t-on à en imprimer ?

Ma bibliothèque contient environ quatre mètres de ces livres que je ne consulte plus depuis des années. Deux groupes sont là par nostalgie : une vieille encyclopédie "de la jeunesse" et un dictionnaire en six volumes de Larousse...

Expliquez-moi pourquoi je me pencherais, au risque de me donner "un tour de rein" pour consulter une édition du Bon Usage de Grevisse alors que je peux, de mon ordinateur, trouver réponse à toutes questions que je pourrais me poser ?

Avec l'I.A., quel est l'avenir de ces exemples du passé ?

Copernique
    


Et pour terminer :

Quelques remarques sur 

John le Carré et Frederick Forsythe

Notes :

Nous avons mis en annexe trois extraits annotés, dont un tiré d'une série télévisée britannique ayant mis en vedette Alex Guiness dans le rôle d'un des personnages les plus emblématiques de John le Carré, George Smiley. Ce sont :

Annexe 2

    

De Frederick Forsythe
 Un extrait de l'avant-propos de sa biographie
 L'outsider -   Albin Michel. 2016
(Traduction de The Outsider par Pierre Girard)
Cliquez ICI.

Annexe 3

De John le Carré
Un extrait de la postface (écrite par son fils, Nick Cornwell) de son dernier roman (posthume) :
 L'espion qui aimait les livres - Seuil, 2021
 (Traduction de Silverview par Isabelle Perrin)
Cliquez ICI.

Annexe 4

Du réalisateur Simon Langton
La toute dernière scène de la série britannique
Smiley's People - 1982
Cliquez ICI.

 Ces annexes. vous pouvez les consulter tout de suite si vous le voulez ou après avoir lu ce qui suit.

*

On connaît mon admiration sans borne en ce qui concerne John Le Carré dont j'ai relu - certains comme Les gens de Smiley, pour la troisième fois - à peu près tous les romans l'automne dernier (et en anglais, et en français) de même que mon émerveillement devant les traductions qu'ont faites de ses derniers volumes Mimi Perrin et sa fille Isabelle, mais je n'arrive pas à trouver chez Frederick Forsythe ce qui m'attire tant chez le premier. 

Mais les deux me fascinent, non par leur histoires, mais par leur style narratif qui laisse beaucoup de liberté à l'imagination de leurs lecteurs quoique peu d'écrivains peuvent se vanter d'avoir élaboré des intrigues aussi bien ficelées que les leurs autour.

Chez Forsythe, à l'exclusion forcément de son autobiographie, le fond, c'est-à-dire le côté narratif de ses romans l'emporte sur à peu près tout quoique il est facile de noter qu'il n'est pas étranger aux phrases bien ficelées et qu'il se plaît beaucoup à décrire le côté physique de ses personnages. Sauf qu'en se renseignant sur son parcours de vie, l'on aperçoit que ce qui compte le plus chez lui, c'est que ses romans aient toutes les caractéristiques d'événements qui non seulement auraient pu se produire, mais qui sont véritablement arrivés. - Son Chacal, par exemple, le tout premier de ses romans, se lit comme un ou des épisodes de la vie de Charles De Gaule. De l'attentat du Petit Clamart au dernier, évité à la dernière seconde, qui peut dire qu'il s'agit là d'événements fictifs ?

Chez le Carré, une chose l'emporte sur tout :  le côté humain de ses personnages. Dans plusieurs de ses romans, notamment dans sa trilogie dite de Karla (voir l'annexe numéro 3), il en arrive à nous faire oublier l'intrigue au profit d'une minutieuse description des activités de ses personnages. - On peut penser, en disant cela, aux faits et gestes de Jim Prideaux qui est à la base de La taupe - c'est-à-dire que c'est à partir de lui que toute cette trilogie existe - que le Carré aurait pu tout aussi bien nous résumer en disant tout simplement qu'il a été la victime d'un jeu de pions. 

À suivre

Simon


 Toujours en préparation :

Marie-Claire Blais en dix pages...

et

Hubert Aquin en dix mots

... qu'on nous promet depuis plusieurs semaines...

La direction

 

Le Courier


Ms Tarsicia Sedillo Gallegos
Valdelacasa, Espagne

Coût d'un timbre-poste au Canada ? - 1,44$ depuis le premier janvier - À comparer :: 0,75$ aux USA, 1,29€ en France et £1,65 en Angleterre. - N'oubliez pas : le coût est proportionnel à celui de l'entreposage.

M. Lok Mao
Ormožu, Slovenia

Vous trouverez la réponse à votre question dans la page de l'UdeNap consacrée aux éphémérides : Charles Darwin avait trois mois lorsqu'il fut adopté par ses parents.

M. Bryon M. Siewert
Napoleon, OH, USA

18,000 calories ou environ 75,240 joules

M. Jónatan Ásvaldsson
Reykjavík, Islande

Il s'agissait tout simplement d'une erreur de frappe :

Le nom aurait dû se lire "Tranchemontagne-Vaillancourt" et non "Lafleur-Ducresson-Lalonde". - Monsieur Dubé s'en excuse.

Mme Ginette Lafond
Oakville, ON, Canada

45 x 45      =  2025   
(9+8+7+6+5+4+3+2+1)2    =  2025
13 + 23 + 33 + 43 + 53 + 63 + 73 + 8 + 93    =  2025

Ce que Nostradamus a tenu à classer parmi les autonomases. Par erreur d'ailleurs. (Tout comme le nombre § à la puissance § moins 1). Mais qui se fie aujourd'hui aux prédictions de Nostradamus ?

 

Dédicace


Cette édition du Castor est dédié à :



Philo T. Fansworth
(1906-1971)

 

Pages recommandées


Toulouse-Lautrec
L'oeuvre lithographique complète

Schubert
un essai de Paul Dubé
94 extraits sonores, 45 photos, 5 vidéos, 7 annexes et de nombreux liens.

Éphémérides
L
à où s'accumulent les inclassables

Best Sellers et Prix littéraires
Une causerie autour
de la lecture

René Char
Un essai à la Simon Popp

Marcel Proust
Une suite à une causerie animée
par Paul Dubé en la Librairie Côté Gauche
le cinq mai 2022

Parmi nos autres pages :

Aceto, Le Caraguay, Aksoum, Les Coteaux


Extraits du dictionnaire du Grand Marshall

Les biographies récemment restaurées :

Sushema Amagashi - Ignacia Aphérèse - Simone de Beauvoir - Benoît et Marcelle Brisebois - Auguste Brizeux - Les frères Cody - Victor-Emmanuel DébrisErnestine (la bienheureuse) - Émile Littré - Obstin de Metz (saint) 

et...

Masakao Shitake (dit : le forçat du haïku)

 

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Le Castor™, entièrement subventionné par les Éditions Vatfair-Fair de St-Romuald d'Etchemin, ne perçoit aucun paiement, ni faveurs, ni considérations spéciales de la part des établissements ci-dessous mentionnés.


Toujours se renseigner (heures d'ouverture, etc.) avant de se rendre sur place 

Burgundy Lion
2496 ouest, rue Notre-Dame
Montréal, Québec
(https://www.burgundylion.com/fr/bienvenue


McBroue (*)
329 rue Victoria
Salaberry-de-Valleyfield, Québec

http://mcbroue.com/

(*) Se munir d'Un casque d'écoute ou de protège-oreilles. La musique qu'on y diffuse via de puissants hauts- parleurs y est souvent trop fortes. Et par "musique", il faut comprendre qu'il s'agit la plupart du temps de Country américan (anglais) ou du rap. 

 
Club Touriste  
133, rue Victoria,
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Salaberry-de-Valleyfield, Québec
Heures d'ouverture : mercredi au samedi de 12h30 à 17h30
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Son club des lecteurs :

Le troisième vendredi du mois à 19h00
      De septembre à juin (sauf décembre).

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Fondé en 1900 par le Grand Marshall, le CASTOR DE NAPIERVILLE fut, à l'origine, un hebdomadaire et vespéral organe créé pour la défense des intérêts de l'Université de Napierville et de son quartier. - Il est , depuis le 30 septembre 2002, publié sous le présent électronique format afin de tenir la fine et intelligente masse de ses internautes lecteurs au courant des dernières nouvelles concernant cette communauté d'esprit et de fait qu'est devenu au fil des années le site de l'UdeNap, le seul, unique et officiel site de l'Université de Napierville.

De cet hebdomadaire publié sur les électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré.

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