Le seul hebdomadaire de la région publié généralement une fois par mois

 Vol. XXXV,  n° 12 - Août 2025 - Derniere révision : 21 août

Août
Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
1
Début 
de la
Grande
 Guerre
1914
2
Henri de
Navarre
devient roi
de France
1589
3
Départ de Christophe
Colomb
pour la Chine
1492
4
Explosion
au 
port de
Beyrouth
2020
5
Naissance
de
Neil 
Armstrong
1930
6
Destruction
de 
Hiroshima
...
1945
7
Louis
Philippe 1er
roi
des Français
1830
8
Première Ascension
du
Mont Blanc
1786
9
Jacques
Cartier
baptise le Saint-Laurent
1535
10
"Découverte"
de
Madagascar
(Portugais)
1500
11
Naissance
de
Sadi
Carnot
1837
12
Première
voiture
en série
(Ford)
1908
13
Naissance
d'
Alfred
Hitchcock
1899
14
Naissance
de
Jules 
Romain
1885
15
Ouverture
du
canal de
Panama
1914
16
Naissance
de
Lawrence
d'Arabie
1888
17
Dernière
ruée
vers l'or
(Klondike)
1896
18
Début de
la révolution
culturelle
(Chine)
1966
19
Hadrien
succède
à
Trajan
117
20
Naissance
de
Raymond
Poincaré
1860
21
Vol
de
la
Joconde
1911
22
Départ
de
la sonde
Voyager 2

1977
23
Signature
du pacte
germano
-
soviétique
1939
24
Éruption
volcanique
du Vésuve
(Italie)
an 79
25
Saint Louis
s'embarque
pour
la croisade
1248
26
Les légions
de César
débarquent
en Bretagne
55 a.-J.-C.
27
Assassinat
de
Lord
Mounbatten
1979
28
Luther
King
à
Washington
1963
29
Naissance
de la
Grande armée
(Napoléon)
1805
30
Naissance
de
Théophile
Gauthier
1811
31
Découverte
de la
planète
Neptune
1846

*

Conseil vestimentaire pour la saison :

L'UdeNap suggère que, quelle que soit la chaleur ambiante, les gens, hommes et femmes, doivent, à partir d'un certain âge, non plus songer à se vêtir, mais plutôt à se couvrir.

Sous-suggestion :

Compte tenu de ce qu'on peut, hélas, constater adepuis plusieurs années, il devrait être interdit à certaines personnes de se dévêtir, même le soir, dans leur chambre à coucher, derrière des rideaux opaques.

Ce numéro :

Contenu :

Ridley Scott, Hampton Fancher, David Peoples, Rutger Hauer, Bernard Dimey, Marcel Proust, James Joyce, William Faulkner, Thomas Pynchon, David Foster Wallace, Rafaële Germain, Paul Kawczak, Naomi Fontaine, Léon XIII (et XIV), Thomas Paine, Bram Stoker, Oscar Wilde, Isaac Azimov, Charles Dickens, Herman Melville, Shakespeare, George de la Peña, Herbert Ross, Nijinski, Janet Baker, Von Otter, Bernadette Greecy, Kiri Te Kanawa, M. Durand, Bruno Laplante, Hector Berlioz, Georges Perras, Jésus-Christ, Sidney Béchet, Henri Matisse, Man Ray, Edgar Degas, T. S. Eliot, Pablo Picasso, Paul Gauguin, Josephine Baker, Luis Buñuel, Cole Porter, Alice B. Toklas, Henri de Toulouse-Lautrec, F. Scott Fitzgerald, Zelda Fitzgerald, Gertrude Stein, Salvador Dali, Ernest Hemingway, Woody Allen, Jean Drapeau, Bossuet, Racine, John McCarthy, Saint-Simon, Théophile Gauthier, Napoléon, Luther King, Lord Mounbatten, César, saint Louis, Raymond Poincaré, Trajan, Harien, Lawrence (Laurence) d'Arabie, Jules Romain, Alfred Hitchcock, Sadi Carnot, Jacques Cartier, Philippe 1er, Neil Armstrong, Christophe Colomb et Henri de Navarre.

Index

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Chroniques

   Jeff Bollinger


Intelligence artificielle

Vous saviez que le sujet le plus difficile à aborder entre collègues ici (je parle de ceux qui font partie plus ou moins de la famille qui oeuvre au sein du Castor™), c'est, depuis quelque temps, celui de l'Intelligence artificielle. Je dis "ici", mais si je comprends bien, nous ne sommes pas les seuls car, sauf en dehors de rares milieux ultra-spécialisés, personne n'ose en parler. - «Et encore !», me disait il n'y a pas très longtemps, le directeur d'un groupe d'informaticiens, dans le domaine de la robotique.

Dans son essai sur Saint-Simon, Paul, le mois dernier, nous en a fourni une raison :

On se n'entend pas sur sa définition.

Il nous a donnée une, datant des années cinquante. Celle de John McCarthy, qui, dans le cadre d'un projet de recherche au Dartmouth College a avancé ceci :

«L'IA est basée sur le principe que l'intelligence humaine peut dans certains cas être décrite avec une précision telle qu'on peut penser être en mesure de la reproduire mécaniquement ou autrement.»

À retenir : "Dans certains cas..."

Ce qui implique que dans divers domaines, ce qu'on dit faire partie de l'intelligence [humaine] n'a rien à voir avec toutes les caractéristiue d'un cerveau humain (car c'est bien de lui dont il s'agit quand on parle d'intelligence), non ?

Mais McCarthy n'a pas exclue dans sa définition :

«...la possibilité que cette reproduction puisse être plus rapide que la pensée humaine ou en mesure de gérer des connaissances supérieures à la fois en quantité et en profondeur.»

Le problème avec sa définition ou celle qu'on lui donne généralement, c'est qu'elle se réfère à une chose sur laquelle personne ne s'entend : l'intelligence humaine.

On la confond régulièrement avec la mémoire, l'expérience, la logique, la faculté de comprendre, celle de s'exprimer, celle de s'adapter à diverses situations , celle d'être en mesure de résoudre des problèmes, celle de regarder, d'étudier, de juger... sans toutefois mentionner les caractéristiques de la personnalité, la façon d'agir en public, ses réactions face à divers stimuli et sans compter les particularités découlant de l'autisme, du savantisme, du syndrôme de l'Asperger ou des blessures au cerveau...

Ajoutez à tout cela le nombre de plus croissant des machines, engins, appareils, gadgets, outils et instruments qui nous entourent et qui ont et comme source une certaine ntervention humaine : du simple réveille-matin au tout dernier asprateur qui sait reconnaître et mémoriser le plan d'un appartement et son contenu et se rebrancher quand il finit son travail...

Quant à la science-fiction...

Faut se dire une chose et bien la retenir :

Tout ordinateur ou appareil programmé pour tirer des conclusions, soit à partir des données qu'il accumulera ou qu'on lui aura indiquées, ne deviendra dangereux que lorsqu'on lui donnera le pouvoir absolu de mettre ses conclusions en pratique... ou de se fier, les yeux clos, à ses mêmes conclusions, comme si n'était pas arrivé en ayant, à plusieurs reprises d'ailleurs, laissé, dans l'histoire, ce pouvoir entre les mains de psychopathes, tyrants, chefs d'état ou même de personnalités religieuses (pensez au Grand Inquisiteur)...

Pour ma part, je tremble à l'idée qu'on m'ait confié non seulement la tâche, mais le pouvoir d'éduquer mes propres enfants...

Jeff

    Simon Popp  

Tout compte fait

Quand j'ai quitté la «grande ville» qu'est Montréal (voir la note à la fin), j'étais convaincu que j'allais, en m'installant ailleurs, me libérer du riff-raff urbain  et, de ce fait, me libérer en même temps de certains de certaines "connaissances" qui, sachant que j'allais toujours au même restaurant le midi, profitaient de l'occasion pour venir m'y rejoindre, brisant non pas ma séculaire, mais ma longue habitude de m'installer au même endroit, pour lire en paix. - Surtout qu'il m'arrivait trop souvent de payer leurs notes. 

"Ô douleur ! Ô misère !"

(Racine - Phèdre, Acte 1, scène 3)

Et même :

"Ô flamme dévorante, ô désir sans repos..."

"Ô homme, poussière orgueilleuse, où fuis-tu ?"

(À la manière de Racine... [Chat GPT¨])

Est-ce que j'ai trouvé pire ?

Non, mais pas mieux.

"Grégaire est l'homme qui ne sait pas penser 
sans vouloir convaincre ses semblables.
"

(Moi)

À un endroit, en particulier, dans mon nouveau patelin, on m'a demandé si j'étais professeur, écrivain ou je-ne-sais-quoi-d'autre. Pourquoi ? Parce que j'ai tendance, quel que soit l'endroit où je m'assied (la plupart du temps au bar des restaurants que je fréquente), à m'isoler pour lire des choses qui n'ont pas l'air d'avoir été publiées récemment.

À un autre je n'ai pas pu éviter ceux qui ont voulu m'intéresser à la température, à l'inflation, à la politique local, aux itinérants, aux jeunes filles qui se promènent à moitié nues dans les rues et même aux moteurs hors-bord...

Rien de nouveau sauf, peut-être les moteurs hors-bord, car je dois l'avouer, je me suis toujours tenu assez éloigné des étendues d'eau.

Littérature ? Oubliez ça. Les conversations jusqu'à présent ont été limitées (tout comme à Montréal) à ce que des gens qui se disaient grands lecteurs et qui, ou ne savaient pas lire, ou ils ne lisaient que des Harlequins, à des policiers et ces auteurs qui ne parlent que des "vraies affaires".

(On m'a même demandé, il n'y a pas deux semaines, où l'on pouvait vendre une collection complète de Readers Digest !)

Conclusion : je ne suis pas déménagé assez loin.

Mais à bien y penser, je ne sais pas, si j'aurais pu, même en allant vivre à Desolation City (au Wisconsin), trouver mieux.

"Ô homme, poussière orgueilleuse, où fuis-tu ?"

Simon

P.-S. :

Riff-raff : un terme péjoratif utilisé pour désigner les personnes considérées comme socialement indésirables, peu recommandables ou de statut inférieur. Il implique souvent un jugement sur le comportement, les manières ou la classe sociale d'une personne.

Montréal : ville qu'un certain Jean Drapeau (maire) aurait "mis sur la map" (sic !) et qu'en revenant de Paris ou de Londres, j'ai toujours considéré comme étant une immense banlieue.

Paul Dubé


Midnight in Paris

Vous connaissez ce film ? Il est de Woody Allen et a été film en 2011.

C'est un film qui traite de - disons le - la beauté de Paris (et des années vingt)

 

En vedette 
     dans les rôles de :

Corey Stoll
    Ernest Hemingway

Tom Hiddleston
    F. Scott Fitzgerald

Adrien Brody
    Salvador Dali

Kathy Bates
    Gertrude Stein

Alison Pill
    Zelda Fitzgerald

Vincent Menjou Cortes
    Henri de Toulouse-Lautrec

Yves Heck
    Cole Porter

Thérèse Bourou-Rubinsztein
    Alice B. Toklas

Adrien de Van
    Luis Buñuel

Sonia Rolland
    Josephine Baker

Olivier Rabourdin
    Paul Gauguin

Marcial Di Fonzo Bo
    Pablo Picasso

David Lowe
    T.S. Eliot

François Rostain
    Edgar Degas

Tom Cordier
    Man Ray

Yves-Antoine Spoto
    Henri Matisse

Mais qu'ont tous ces personnages ont à voir dans un film qui se passe en 2011 ?

Faut voir le film.

Son thème musical :

Sidney Béchet
Si tu vois ma mère
(1952)

 Ne manquez pas l'ouverture magnifique de ce film :

https://www.youtube.com/watch?v=KAw7kaJWR0s

(Il n'était au 21 août 2025 déjà plus disponible... mais en cherchant bien...)

paul


P. -S. : Pour mon émission de radio : 

Radiophile.ca 

(Le dimanche de midi à quatorze heures)

 

  Herméningilde Pérec


Intelligence artifi... quoi ?

Quand j'écoute les pensées ésotériques de ceux qui font l'honneur de nous les communiquer et, de ce fait, de les communiquer à la masse si fine et si intelligente de nos lecteurs (car il s'agit bien de "pensées ésotériques", c'est-à-dire des pensées  qui ne peuvent se transmettre qu'à des adeptes qualifiés), j'en reviens toujours aux manuels scolaires qu'on nous remettait chaque année durant nos études primaires, secondaires, collégiales et ces autres qu'on nous disait de nous procurer pour nos études universitaires : tous  aujourd'hui désuets, pleins de fausses vérités et en complète contradiction avec nos connaissances actuelles. Ils me rappellent ce qu'on nous enseignait alors sur l'astronomie, la physique, les mathématiques, les sciences en général, la littérature, la musique, la peinture et même la morale et la religion.

Hé oui : la religion. De toutes les "vérités" qu'on m'a enseignées à propos d'elle par rapport à toutes les autres, ce sont celles que j'ai trouvé les plus difficiles à me débarrasser à cause de ses ses mythes et légendes (je pèse bien mes mots) et même certaines habitudes comme assister à la messe tous les dimanches (alors qu'on peut, aujourd'hui y aller le samedi), de ne pas manger de viande les vendredi... et ainsi de suite. (Ce qui me fait dire souvent à d'aveugles croyants que si Jésus-Christ est venu au monde en un jour précis, le 25 décembre, il ne meurt pas à une date fixe d'une année à l'autre.) - Peut-être parce que ce sont là des choses qu'on nous, qu'on m'a,  enseignées en très bas âge. Qui sait ?

Mais aujourd'hui, les sciences, en particulier, évoluent si rapidement que j'ai peine à les suivre ; encore plus à les comprendre.

(Fenway, le grand spécialiste de la mécanique quantique disait que, si l'on croyait savoir ce qu'était la mécanique quantique, on ne savit pas ce qu'était la mécanique quantique...)

Ces temps-ci, tout ce dont j'entends parler, ce sont les preuves de l'existence d'extra-terrestres qui nous surveillent depuis des centaines, des milliers (sic) d'années, y compris ceux qui ont creusé ces tunnels très élaborés sur la lune dont on vient de démontrer l'existence et... l'influence de la lune sur nos gestes, rituels, habitudes et... pensées ! - De quoi me méfier de cette intelligence qu'on dit "artificielle" qui, laissée entre des hommes de science ou des politiciens peu scrupuleux, va finir par nous rendre encore plus sceptiques ou tout simplement nous détruire.

Rien de surprenant : 99,9% de toutes les créatures ayant vécu sur terre, depuis qu'elle existe, sont disparus. Peut-être allons nous faire passer ce pourcentage à 99,91%. Qui sait ?

Tout ce que je sais, c'est que...

Mon missel "quotidien et vespéral" ne me suffit plus et que si je pouvais relire le Traité élémentaire de physique de Georges Perras (Librairie Beauchemin, circa 1950) qui fut ma Bible scientifique quand j'étais jeune, je pense que je dormirais moins inquiet ces temps-ci. Avec ses près de 700 pages, je me sentirai réconforté.

Perras ? Il y a longtemps qu'on l'a oublié, celui-là.

Pour le remplacer par n'importe quoi.

H. Pérec

 

Fawzi Malhasti


Texte choisi

Le spectre de la rose

Soulève ta paupière close
Qu’effleure un songe virginal ;
Je suis le spectre d’une rose
Que tu portais hier au bal.
Tu me pris encore emperlée
Des pleurs d’argent de l’arrosoir,
Et parmi le fête étoilée
Tu me promenas tout le soir.

Ô toi, qui de ma mort fus cause,
Sans que tu puisses le chasser,
Toutes les nuits mon spectre rose
À ton chevet viendra danser.
Mais ne crains rien, je ne réclame
Ni messe ni  De profundis ;
Ce léger parfum est mon âme,
Et j’arrive du paradis.

Mon destin fut digne d’envie :
Et pour avoir un sort si beau,
Plus d’un aurait donné sa vie,
Car sur ton sein j’ai mon tombeau,
Et sur l’albâtre où je repose
Un poète avec un baiser
Écrivit: Ci-gît une rose
Que tous les rois vont jalouser.

Théophile Gauthier
(1811-1872)

En voici une version chantée (musique d'Hector Berlioz) par Bruno Laplante en 1983. - Au piano : M. Durand - Disque Calliope :

Bruno Laplante
Le spectre de la rose

Merci Paul !

Fawzi


Ajout de Paul :

Plusieurs versions existent de cette version de Berlioz chantées par : Janet Baker, Von Otter, Bernadette Greecy, Kiri Te Kanawa, etc.

Voir sur YouTube.

Et il en existe d'autres - version ballet (Weber) -  dont celle de George de la Pena (du film "Nijinski" d'Herbert Ross - 1980) qui mérite un détour ne serait-ce que pour le saut final :

https://www.youtube.com/watch?v=MUXmmvGrhOs

paul

 

Il y a dix ans dans le Castor  


Incipit

   Introduction

En août 2015, la direction du Castor™, pour une de ses éditions "hors série", a demandé à ses chroniqueurs de bien vouloir leur faire parvenir les débuts ou incipits des romans, pièces théâtre ou recueils de poésie favoris.

Voici ceux que je leur ai fait parvenir.

On notera que je n'ai pas inclus l'inévitable "Longtemps je me suis couché de bonne heure" d'À la recherche du Temps perdu de Proust que Simon allait citer. Ce qu'il fit.

Et je n'ai cité que des oeuvres écrites en langue anglaise.

Pour épater la galerie.

Copernique


Shakespeare - "Richard the Third" :

"Now is the winter of our discontent
Made glorious summer by this son of York ;
And all the clouds that low'r'd upon our house
In the deep bosom of the ocean buried...
"

("Donc, voici l’hiver de notre déplaisir
Changé en glorieux été par ce soleil d’York ;
Voici tous les nuages qui pesaient sur notre maison
Ensevelis dans le sein profond de l’Océan !
")

***

Shakespeare - "Henri VI, Part I " :

"Hung be the heavens with black, yield day to night !
Comets, importing change of times and states, 
Brandish your crystal tresses in the sky, 
And with them scourge the bad revolting stars 
That have consented unto Henry's death ! 
King Henry the Fifth, too famous to live long !
England ne'er lost a king of so much worth.
"

("Que les cieux soient tendus de noir ! Que le jour fasse place à la nuit !
Comètes, qui amenez le changement des temps et des empires,
Secouez dans le firmament vos tresses cristallines,
Et fouettez-en les mauvaises étoiles rebelles
Qui se sont liguées pour la mort de Henry !
Henry cinq, roi trop illustre pour vivre longtemps !
L’Angleterre n’a jamais eu un si grand roi !
")

***

Herman Melville - "Moby Dick"

"Call me Ishmael."

("Appelez-moi Ishmael.") [1]

***

Charles Dickens - "Great Expectations"

"My father's family name being Pirrip, and my Christian name Philip, my infant tongue could make of both names nothing longer or more explicit than Pip. So, I called myself Pip, and came to be called Pip."

("Le nom de famille de mon père étant Pirrip, et mon nom de baptême Philip, ma langue enfantine ne put jamais former de ces deux mots rien de plus long et de plus explicite que Pip. C’est ainsi que je m’appelai moi-même Pip, et que tout le monde m’appela Pip.")

***

Charles Dickens - "A Tale of Two Cities" :

"It was the best of times, it was the worst of times, it was the age of wisdom, it was the age of foolishness, it was the epoch of belief, it was the epoch of incredulity, it was the season of Light, it was the season of Darkness, it was the spring of hope, it was the winter of despair, we had everything before us, we had nothing before us, we were all going direct to Heaven, we were all going direct the other way – in short, the period was so far like the present period, that some of its noisiest authorities insisted on its being received, for good or for evil, in the superlative degree of comparison only."

("C'était le meilleur et le pire des temps, le siècle de la sagesse et de la folie, l'ère de la foi et de l'incrédulité, la saison de la lumière et des ténèbres, le printemps de l'espérance et l'hiver du désespoir ; devant lui, le monde avait tout ou rien, il allait tout droit au ciel et tout droit en enfer — bref, cette époque ressemblait tellement à la nôtre que les censeurs les plus bruyants n'en parlaient en bien ou en mal qu'au superlatif.")

***

Isaac Azimov - "Foundation"

"His name was Gaal Dornick and he was just a country boy who had never seen Trantor before. That is, not in real life. He had seen it many times on the hyper-video, and occasionally in tremendous three-dimensional newscasts covering an Imperial Coronation or the opening of a Galactic Council. Even though he had lived all his life on the world of Synnax, which circled a star at the edges of the Blue Drift, he was not cut off from civilization, you see. - At that time, no place in the Galaxy was."

("Son nom était Gaal Dornick. Il était tout simplement un garçon issu de la campagne ; qui n'avait jamais vu jusqu'alors Trantor, C'est-à-dire pas vrament vu. Il la connaissait quand même plusieurs fois en hyper-vidéo ou dans ce énormes bulletins de nouvelles en trois dimensions qui avaient pour propos un couronnement impérial ou l'ouverture d'un Conseil Galactique. Mais s'il avait vécu toute sa vie dans le monde du Synnax [qui tournait autour d'une étoile sur les bords de la Blue Drift], il n'avait pas été complètement coupé de la civilisation car, à cette époque, personne dans toute la galaxie ne l'était.")

***

Oscar Wilde - "The Importance of Being Earnest" :

Algernon : "Did you hear what I was playing, Lane ?"

Son valet de chambre (Lane) : "I did not think it polite to listen, sir."

"Vous avez entendu ce que je jouais, Lane ?"

"Je n'ai pas cru poli d'écouter, Monsieur."

***

Bram Stoker - "Dracula" [2]:

"3 May. Bistritz.—Left Munich at 8:35 P. M., on 1st May, arriving at Vienna early next morning; should have arrived at 6:46, but train was an hour late. Buda-Pesth seems a wonderful place, from the glimpse which I got of it from the train and the little I could walk through the streets. I feared to go very far from the station, as we had arrived late and would start as near the correct time as possible. The impression I had was that we were leaving the West and entering the East; the most western of splendid bridges over the Danube, which is here of noble width and depth, took us among the traditions of Turkish rule."

("Bistritz, 3 mai – Quitté Munich à huit heures du soir, le 1er mai ; arrivé à Vienne, de bonne heure, le lendemain matin. Nous aurions dû y être à six heures quarante-six, mais le train avait une heure de retard. À en juger d’après ce que j’en ai pu apercevoir du wagon et, d’après les quelques rues où je me suis promené, une fois débarqué, Budapest est une très belle ville. Mais je craignais de trop m’éloigner de la gare : malgré ce retard, nous devions repartir comme prévu. J’eus l’impression très nette de quitter l’Occident pour entrer dans le monde oriental. Après avoir franchi les magnifiques ponts du Danube, ces modèles d’architecture occidentale – le Danube ici est particulièrement large et profond –, on pénètre immédiatement dans une région où prévalent les coutumes turques.")
(2)

***

Thomas Paine - "Common Sense" :

"Perhaps the sentiments contained in the following pages, are not YET sufficiently fashionable to procure them general favour; a long habit of not thinking a thing WRONG, gives it a superficial appearance of being RIGHT, and raises at first a formidable outcry in defense of custom. But the tumult soon subsides. Time makes more converts than reason."

("Les opinions que renferme cet écrit ne sont peut-être pas encore assez à la mode pour être généralement accueillies ; lorsqu’on est accoutumé depuis longtemps à ne pas regarder une chose en se disant qu'elle est fausse, elle acquiert une apparence superficielle de vérité, et de tous côtés s’élève un cri en faveur de l’habitude ; mais bientôt ce tumulte cesse. Le temps fait plus de prosélytes que la raison.")

Copernique

(1) Trop souvent traduit par : "Je m'appelle Ishmael.")

(2) Il existe plusieurs variantes dans les éditions successives du Dracula de Bram Stoker. Le début précité est celui de la version la plus courante.

   Copernique Marshall


Intelligence ?

Vous savez combien il y a de sites Internet qui se disent, au moment où j'écris ceci, dépendre directement ou indirectement d'un moteur d'"Intelligence Artificielle" ? 

("Moteur" voulant dire dans ce contexte "suite d'algorithmes ou de programmes électroniques".)

Plus d'une vingtaine dont le presque oniprésent ChatGPT dont : le Claude, le Mistral AI, le DeepSeek, le Gemini, le Perplesity, pour n'en nommer que quelques uns.

Je ne m'en sers que d'un, à l'occasion, le ChatGPT, et je ne me fie jamais trop, trop à ses... j'allais dire "opinions", mais le mot exact serait celui de "résumés". Il omet toujours les plus récentes informations. Une recherche sur le pape Léon XIV m'a donné récemment (moins de deux semaines) qu'un pape de son nom n'avait jamais existé dans la religion catholigion, que le dernier, Léon XIII remontait à...

Une fois que je leur ai référé à quelques sites le mentionnant, ChatGPT s'est excusé pour me dire qu'effectivement, j'avais raison , mais que leurs informations dans ce "domaine" remontait à quelques semaines avant son élection...

Quant à lui demander son opinion sur un roman, un film ou une pièce de théâtre, ses réponses sont souvent si contradictoires, d'un paragraphe à un autre, qu'on peut se demander non pas si elles sont justes ou non, mais tout simplement cohérentes. La raison est simple, dans une phrase, il cite un critique et, dans la suivante, un second.

Je m'en sert à l'occasion.

Exemple :

ChatGPT m'a fourni, l'autre jour la liste des Premiers Ministres du Québec de Godbout à Duplessis, me donnant leur date d'entrée au pouvoir, leur date de sortie, le parti politique auquel ils appartenaient et même le nombre de jours qu'ont duré leurs mandats et il m'a fourni, en quelques secondes, un tableau que j'ai inséré en un clin d'oeil dans un fichier Excel qui m'a permis de constater que les pro-Québec avaient, depuis Duplessis, occuper 56% du pouvoir comparativement à 44% pour les Libéraux...

Voilà bien un outil merveilleux, que je me suis dit.

De là à lui demander de classer les vingt premiers films de tous les temps en ordre d'importance...

Copernique

Lectures


Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.

 

Propos de la Ceinte Trinité

Note : la Ceinte Trinité est nom donné par Fawzi Malhasti et Herméningilde Pérec à un trio formé de trois de nos chroniqueurs, Simon Popp, Copernique Marshall et Paul Dubé, qui, quoique leurs commentaires se rapportent la plupart du temps à des domaines différents - Simon traitant de la société en général, Copernique étant plus académique et Paul  plutôt enclin à parer de musique -,  ont en commun un style plus ou moins irrévérencieux. - Voir à ce sujet la chronique intitulé "Ressemblance" de Paul Dubé dans notre édition d'avril-mai. - La Direction

Ceux qui nous lisent régulièrement savent que nous sommes relativement catégoriques dans nos commentaires. Or, "catégotiques" nous semble, à nous, beaucoup trop sévère ; nous utiliserions plutôt le mot '"apodictiques" (dans son sens kantien), mais qui, alors, nous lirait ? - Résumons en disait, comme le fait souvent Simon, l'expression de on-ne-sait-plus-au-juste-qui-l'a inventée, "nous ne jugeons jamais, mais condamnons souvent". Surtout quand nous parlons de littérature.

Littérature :

Elle est définie par le Littré comme étant "une connaissance des belles lettres", mais qui se réfère au Littré de nos jours ?

L'Académie Française, dans sa 8e édition, mentionne plutôt : "[L']ensemble des productions littéraires d'une nation, d'un pays, d'une époque. La littérature française. La littérature du moyen âge, du dix-septième siècle. Les littératures étrangères. Histoire de la littérature. Cours de littérature.  - Il s'emploie aussi au sens péjoratif pour désigner des Développements spécieux plutôt que solides. N'avoir point de littérature. Avoir beaucoup de littérature. - Il signifie aussi Connaissance des principes, des procédés admis dans les ouvrages de l'esprit."

Alors que Le Robert , de façon prudente, mais confuse, dit qu'elle est l'ensemble des  «oeuvres écrites dans la mesure où elles portent la marque de préoccupations esthétiques» ajoutant que cela peut être également considérés comme «les connaissances, les activités qui s'y rapportent».

Catégorisons ou apodictiquesons :

La littérature, pour nous trois, chroniqueurs du Castor, est un ART, un art par lequel un écrivain nous fait découvrir une nouvelle vision de la réalité.

Et nous excluons conséquemment :

Tout ce qui est écrit et qui ne se rapporte qu'à la réalité telle que la concevons - sans la remettre continuellement en question.

En précisant ceci :

Tout ce qui est publié et que nous lisons pour nous distraire, pour nous renseigner, pour apprendre comment les "autres" vivaient, pensaient, sous tel ou régime, comment ils vivent, ce qu'ils pensent aujourd'hui... et qui ne  modifient en rien notre vision du monde n'a rien à voir avec la littérature.

Quelles sont fugaces, ces pensées qui nous viennent après avoir lu les souffrances du jeune Werther, les émouvantes aventures d'une princesse sauvée de l'ennui par un noble chevalier ou les intrépides péripéties d'un action hero aux prises avec des esprits maléfiques.

Et que pensez-vous maintenant après avoir lu ce à quoi les musulmanes doivent vivre en Afraghanistan, la biographie de vots stars favorites, la vie et mort d'un dictateur dont ne parle plus depuis des années ?

Ce qui m'amène à vous parler du :

Douze août prochain

Je ne sais pas quand au juste cette date a été choisie, mais elle est là pour encourager les libraires (et j'imagine les auteurs) québécois en suggérant à tous les lecteurs que nous sommes d'acheter ce jour-là un livre publié au Québec.

Voici les titres de trois romans d'une liste qu'on m'a récemment fait parvenir sans me dire sa provenance, mais qu'on m'a dite toute désignée pour cette manifestation (?) :

Eka ashate, Ne flanche pas, de Naomi Fontaine - Éditions Mémoire d'encrier

"Ce roman met en lumière les souffrances vécues par des hommes et femmes, mais aussi leur force ainsi que leur capacité à faire résister leur langue et leurs coutumes."

Le bonheur, de Paul Kawczak - Édition La Peuplade

"Ce tout nouveau roman se veut un hommage aux enfants et aux femmes qui ont fait face au faschisme."

Plage Laval, de Rafaële Germain - Édition Libre expression.

"Quittée par son mari après 25 ans de delation, Laurence, 48 ans, emménage dans un vieux chalet [...En ] Quête de solitude et d'elle-même, elle finit par retrouver une communauté qui la libère et par être rattrapée par la vie"

Relire nos paragraphes précédents.

Et puis, tant qu'à y être :

Romans difficiles à lire

Il en existe plusieurs. En voici cinq selon divers sondages :

  1 - Infinity Jest de David Foster Wallace
      
(L'infinie comédie - traduction de l'anglais par Francis Kerline - Éditions de l'Olivier)

  2 - Gravity's Rainbow de Thomas Pynchon
       
(L'arc-en-ciel de la gravité - traduction de l'anglais par Michel Doury - Seuil)

   3 - The Sound and the Fury -  William Faulkner
       
(Le bruit et la fureur - Traduction de l'Anglais par Maurice-Edgar Coindreau - Gallimard)

   4 - Finnegans Wake de James Joyce
        
(Finnegans Wake - "Traduit" de l'anglais par Philippe Lavergne - Gallimard)

    5 - À la recherche du Temps perdu de Marcel Proust (*)
         (Diverses éditions dont "deux" dans la Pléiade)

         (*) Ex-Aequo avec Ulysse de James Joyce...

Toujours intéressant de savoir pourquoi "difficiles"... 

Dire qu'à nous trois, nous en avons lus quatre...

Paul, Simon et l'autre (de la SainteTrinité)

 

Dédicace


Cette édition du Castor est dédié à :



Bernard Dimey
(1931-1981)
 

Ivrogne et pourquoi pas ?

 

Mot de la fin

«J'ai vu des choses que vous ne pouvez pas vous imaginer. Des vaisseaux d'attaque au large d'Orion. J'ai vu des rayons-C scintiller dans l'obscurité près de la Porte de Tannhäuser. Tous ces moments seront perdus… dans le temps, comme des larmes sous la pluie... le temps de mourir.»

I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships off the shoulder of Orion. I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhäuser Gate. All these moments will be lost ... in time like tears in the rain. Time to die.»)

(Dernières paroles dites par le dernier répliquant dans le Blade Runner de Ridley Scott (1982) - Scénario de Hampton Fancher et David Peoples avec ajout de Rutger Hauer. D'après le roman "Do Androids Dream of Electric Sheep ?")

 

Pages recommandées


Toulouse-Lautrec
L'oeuvre lithographique complète

Schubert
un essai de Paul Dubé
94 extraits sonores, 45 photos, 5 vidéos, 7 annexes et de nombreux liens.

Éphémérides
Là où s'accumulent les inclassables

Best Sellers et Prix littéraires
Une causerie autour
de la lecture

René Char
Un essai à la Simon Popp

Marcel Proust
Une suite à une causerie animée
par Paul Dubé en la Librairie Côté Gauche
le cinq mai 2022

Parmi nos autres pages :

Aceto, Le Caraguay, Aksoum, Les Coteaux


Extraits du dictionnaire du Grand Marshall

Les biographies récemment restaurées :

Sushema Amagashi - Ignacia Aphérèse - Simone de Beauvoir - Benoît et Marcelle Brisebois - Auguste Brizeux - Les frères Cody - Victor-Emmanuel DébrisErnestine (la bienheureuse) - Émile Littré - Obstin de Metz (saint) 

et...

Masakao Shitake (dit : le forçat du haïku)

 

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Note : 

Le Castor™, entièrement subventionné par les Éditions Vatfair-Fair de St-Romuald d'Etchemin, ne perçoit aucun paiement, ni faveurs, ni considérations spéciales de la part des établissements ci-dessous mentionnés.


Toujours se renseigner (heures d'ouverture, etc.) avant de se rendre sur place 

Burgundy Lion
2496 ouest, rue Notre-Dame
Montréal, Québec
(https://www.burgundylion.com/fr/bienvenue


McBroue (*)
329 rue Victoria
Salaberry-de-Valleyfield, Québec

http://mcbroue.com/

(*) Se munir d'Un casque d'écoute ou de protège-oreilles. La musique qu'on y diffuse via de puissants hauts- parleurs y est souvent trop fortes. Et par "musique", il faut comprendre qu'il s'agit la plupart du temps de Country américan (anglais) ou du rap. 

 
Club Touriste  (*)
133, rue Victoria,
Salaberry-de-Valleyfield, Québec https://www.facebook.com/clubtouriste

(*) Même remarque


Librairie Côté gauche
33 rue du Marché, 
Salaberry-de-Valleyfield, Québec
Heures d'ouverture : mercredi au samedi de 12h30 à 17h30
https://fr-ca.facebook.com/librairiecotegauche/

Son club des lecteurs :

Le troisième vendredi du mois à 19h00
      De septembre à juin (sauf décembre).

***

Et sur rendez-vous seulement :

Vatfair, Planter, Hencourt

Avocats

Tour Marshalluk - Quartier Universitaire - Napierville

Téléphone : 88-06 - Sonner deux coups.

 

  
Maxel, Smart et Assicés

Internet, réseaux de télécommunication

Tour Marshalluk - Quartier Universitaire - Napierville

Téléphone : aucun

Notes et autres avis :


Fondé en 1900 par le Grand Marshall, le CASTOR DE NAPIERVILLE fut, à l'origine, un hebdomadaire et vespéral organe créé pour la défense des intérêts de l'Université de Napierville et de son quartier. - Il est , depuis le 30 septembre 2002, publié sous le présent électronique format afin de tenir la fine et intelligente masse de ses internautes lecteurs au courant des dernières nouvelles concernant cette communauté d'esprit et de fait qu'est devenu au fil des années le site de l'UdeNap, le seul, unique et officiel site de l'Université de Napierville.

De cet hebdomadaire publié sur les électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré.

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