Vol. XXXIV,  n° 2 - v. 1.0 Le seul hebdomadaire de la région publié une fois par mois Le lundi 2 octobre 2023
 
Deuxième édition

Octobre [*]
[*] Nom donné au dixième mois de l'année en l'honneur d'un groupe de musiciens québécois.

Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
 1
Alexandre
vainqueur (c. Darius III)
333 av. J.-C.
2
L'Italie 
envahit 
l'Éthiopie
1940
3
Premier statts des juifs (Allemagne)
1941
4
La Russie
lance son
Sputnik
1957
5
Enlèvement
de James
Richard Cross
1970
6
Début de
la guerre
du Kippour
1973
7
Début de
la guerre
de 100 ans
1337
8
"Che" Guevara
Arrêté
en Bolivie
1967
9
Création 
de
l'ENA
1945
10
Naissance du
Calendrier
grégorien
1582
11
Décès de
Cocteau
et de Piaf
1963
12
Décès
d'Anatole
France
1924
13
Arrestation
des
Templiers
1307
14
Première du
Bourgeois
gentilhomme

1670
15
Mata Hari
est
fusillée
1917
16
Élection
de 
Jean-Paul II
1978
17
Révolte noire
aux JO de
Mexico
1968
18
Révocation 
de l'Édit de
Nantes
1685
19
Hannibal est défait par Scipion à Zama
202 av. J.-C.
20
Kadhafi est tué par ses opposants
2011
21
Fondation
de la Comédie
Française
1680
22
Ultimatum
de Kennedy
à Khrouchtchev
1962
23
Budapest se soulève au nom de la liberté
1956
24
Rencontre de Hitler et Pétain
à Montoire
1940
25
Érection de
l'obélisque de la Concorde
1863
26
La Convention
cède la place au
Directoire
1795
27
Napoléon Ier
rentre à
Berlin
1806
28
Inauguration de
la statue de la
Liberté
1886
29
«Mardi noir»
à Wall Street
New York
1929
30
Marche sur
Rome
(Mussolini)
1922
31
Luther pose
son affiche à
Wittenberg
1517

Votre première visite sur le site de l'Université de Napierville ?

Lisez cette page : Un monde à découvrir

*
Vous voulez en savoir plus sur sa reconstruction ?

Voir Le Castor de janvier 2024

Chers lecteurs, veuillez noter :

Que le Castor™, l'organe officiel de 
l'Université de Napierville, 
sera diffusé dorénavant, 
et ce, à partir d'aujourd'hui, à :

MIDI le premier lundi de chaque mois.

HEURE NORMALE ou HEURE AVANCÉE DE L'EST

(GMT + 5 ou +6). 

Ce numéro :

Contenu : 

Georges Lemaître, Jean-Pierre Christin, Pythagore, Marceline Desbordes-Valmore, Darwin, Proust, Hubert Aquin, Thomas Young, Sartre, Champollion, Tesla, David Bodanis, Ole Roemer, Molière, Jean-Sébastien Bach, Malraux, Einstein, Anders Celsius, Gide, Albert Rusell Wallace, Marconi, Camus, James Webb, Le Carré, Jacques Ponty, Reginald Fessenden, Galileo, Cocteau, Newton, Andras Schiff, Santori Santorio et Rimbaud.

Et voir :

Un INDEX de tous nos numéros, depuis Janv. 2018 : ICI.

Éditorial  

On s'en souviendra du mois de septembre 2023...

Dix jours (?). C'est ce qui nous aura pris pour transférer notre site du futur défunt hébergeur de sites Internet, Verio Inc., qui s'est porté acquéreur de la firme Host Excellence avec qui avons fait affaire pendant plus de 18 ans, mais qui n'a pas su, aux dernières nouvelles, conserver l'excellence - c'est le cas de le dire - de ses services.

Dix jours, oui, mais répartis sur plus de trois semaines. 

Nous diffusons, en efft, depuis plusieurs jours via la firme Hostinger, deuxième diffuseur international, qui jusqu'à présent nous a offert un service de premier ordre.

Un merci particulier à Paul Dubé, Jacques Marchioro et surtout à Madame Maud Tessier qui ont su mené à bien cette opération dont ils sont, au moment où ces lignes sont écrites, à finaliser les menus détails.

Pour votre information :

Inutile de présenter Paul Dubé qui persiste à se faire appeler notre disc-jockey et à signer son nom de son seul prénom et toujours sans majuscule.

Que serions-nous sans Jacques Marchioro qui, du beau pays qu'est la France, signe depuis plusieurs années la mise-en-page (et plus)  du magnifiques site sur la Chanson française que nous subventionnons sous le nom de :

Dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.

Quant à Madame Tessier, l'on appréciera son travail en lisant la page à laquelle nous nous référons ci-dessus.

Et puis bref : merci à tous et toutes, y compris, ceux ou celles qui oeuvrent souvent dans l'ombre pour leur infaillible et continuel soutien.

Et longue vie à la masse si fine et si intelligente de tous ceux (et celles encore une fois) qui nous lisent depuis plus de 20 ans. 

La direction

 
Chroniques  

Les chroniques précédentes de nos correspondants pourront être
à nouveau consultées quand elles auront été révisées et reclassées.

    Simon Popp  

Littérature et littératures...

«Chaque personne est bien seule.» 
Marcel Proust - Du côté de Guermantes II    

Que lit-on, comment lit-on ?

D'un professeur à qui j'ai posé récemment ce qu'on enseignait aujourd'hui, sous le nom de "littérature", j'ai eu comme seule réponse une douzaine de noms d'auteurs dont, dans ma connaissance illimitée sur les écrivailleux en tous genres, j'ignorais jusqu'à l'existence. J'ai pensé par la suite qu'on devait se servir de leurs oeuvres pour enseigner ou, à tout le moins, faire connaître comment, de nos jours, dans la continuité de l'histoire de la littérature, on écrivait, à propos de quoi, sous quelles formes et de quelle manière.  Mais non : il semblerait que chaque professeur, à partir du niveau II du CEGEP  (l'équivalent plus ou moins du Lycée français) , avait pour mission de répandre une connaissance minimale de ce qui pourrait être important aujourd'hui en ce qui concerne le monde "littéraire" dans les livres et écrivains que l'on publie au jour le jour.

C'est ce qui explique, comme je l'écrivais le mois dernier, pourquoi Hubert Aquin est toujours disponible en librairie, le sujet appelant les ventes, les ventes appelant le sujet, mais à bien y penser, rien n'a changé depuis que j'ai suivi mes premiers cours en littérature. Je me suis ressouvenu, par exemple,il y a quelques jours, d'un de mes profs qui a eu l'idée d'enseigner à un groupe d'élèves - dont j'ai fait partie il y a mille ans - ce qu'était La Littérature (avec un grand "L") en nous faisant lire Les femmes savantes de Molière, vers par vers, pendant tout un semestre. [*] - Faut dire qu'à l'époque, l'Église voyait d'un mauvais oeil les Sartre, Camus et autres révolutionnaires du temps tels que les signataires du Refus Global,  et qu'elle n'avait pas cru encore jugé acceptable leurs prédécesseurs en Malraux, Proust, Gide et compagnie.

[*] Je ne sais pas si le pauvre s'est aperçu que vers la fin nous nous amusions à ne lui parler qu'en alexandrins... - Et je me souviens avoir déjà écrit que c'est grâce à lui que j'ai appris à mentir, lui répétant dans mes travaux ce qu'il nous disait. - "Oisive jeunesse à tout asservie..." (Rimbaud - Chanson de la plus haute tour)

Mais qu'est-ce que c'est que ce pseudo-enseignement qui transforme de potentiels lecteurs de Littérature en amateurs de littérature, en accros de récits à dix sous l'exemplaire, d'informations "capitales" qu'on répète d'agences de nouvelles en agences de nouvelles, ou, comme on ne cesse cesse de répéter, «on parle des vraies affaires...», i.e. : «Des affaires de son temps, des choses qui nous affectent au jour le jour, du monde dans lequel on vit

Vraiment ? Vous y croyez, vous, que lire un roman dans lequel on parle de délinquance juvénile, des sans-abris, de la condition féminine dans les pays musulmans, de la politique examinée à la loupe... va vraiment modifier votre pensée, votre vision du monde ? Pas moi.

Je pense à Cocteau qui disait à tous ceux qu'il rencontrait : «Épatez-moi !». Et qui, lui-même avait compris que son apport à la littérature, au théâtre, au cinéma, à la peinture, à l'art tout entier allaient éventuellement être minimes et puis, finalement sans importance.

Je pense à ce que je cite régulièrement de Proust (Le Temps retrouvé (II,67) :

«[La grandeur véritable de l'art et donc, de la Littérature] est de retrouver, de ressaisir, de nous faire connaître cette réalité loin de laquelle nous vivons, de laquelle nous nous écartons de plus en plus au fur et à mesure que prend plus d'épaisseur et d'imperméabilité la connaissance conventionnelle que nous lui substituons, cette réalité que nous risquerions fort de mourir sans l'avoir connue, et qui est tout simplement notre vie, la vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie, par conséquent, réellement vécue, cette vie qui, en un sens, habite à chaque instant chez tous les hommes aussi bien que chez l'artiste. Mais ils ne la voient pas, parce qu'ils ne cherchent pas à l'éclaircir. Et ainsi leur passé est encombré d'innombrables clichés qui restent inutiles parce que l'intelligence ne les a pas "développés". »

Et puis ceci :

«... peut-être est-ce le néant qui est le vrai et tout notre rêve est-il inexistant, mais alors nous sentons qu'il faudra que ces phrases [qui seront en provenance de clichés que nous aurons développés], ces notions qui existent par rapport à elles, ne soient rien non plus. Nous périrons, mais nous avons pour otages ces captives divines qui suivront notre chance. Et la mort avec elles a quelque chose de moins amer, de moins inglorieux, peut-être de moins probable.» (Swann. 11, 182.)

Mais : 

Dans un sens, pourquoi devrais-je me plaindre de ce qu'on enseigne de nos jours dans les écoles, collèges ou universités ? 

Plus y'aura de lecteurs de littérature, moins ça fera de concurrence et, dans les salons ou les réunions mondaines, il sera facile de séparer l'ivraie du bon grain.

Simon


P.-S. : Et qu'arrive-t-il à mon mini-essai sur John le Carré ?

Il est partiellement complété. Après avoir consulté mes notes sur ce que j'ai lu, de lui, au cours de l'été, j'ai réalisé que j'avais suffisamment de matière pour écrire un volume ! - J'abrège.

Et puis y'a eu l'événement du transfert de ce site à un autre fournisseur-hébergeur.

Il sera là le moins prochain !

1...]

  Herméningilde Pérec


Vieillir (V, VI ou VII ?)

Réaliser que son corps se dégrade de jours en jours est une chose qui nous vient naturellement. Petit à petit, l'on s'aperçoit, comme disait le dernier cynique que :

  • Les objets deviennent de plus en plus lourds

  • Les planchers de plus en plus bas

  • Certains rayons de sa bibliothèque de plus en plus hauts

et que

  • Il ne faut pas s'aventurer dehors lorsque les pavés son glissants

  • Sortir de son bain demande une certaine planification

  • Et nouer les lacets de ses chaussures est une opération qui se fait assis

Un de mes médecins (j'en ai enterré trois) me disait, il y a de ça quelques années (déjà !) que chez les hommes (elle ne parlait pas des femmes, en étant une elle-même), cette dégradation allait en s'accélérant après son quatre-vingtième anniversaire.

Je ne l'ai pas noté sur le coup, mais à l'approche de mon nonégariat, je commence à saisir ce qu'elle voulait dire. Quant à elle... elle n'a jamais pu s'apercevoir que son énoncé pouvait également s'appliquer aux femmes car elle est décédée avant son quatre-vingtième anniversaire.

Ce qu'elle disait n'était pas faux (je suis prêt à témoigner), mais elle oubliait de  mentionner qu'il s'agit là de manifestations qui n'arrivent pas d'un seul coup, l'une après l'autre ou en même temps. Leur espacement nous permet de nous y habituer.

Ce qui est moins évident, c'est que la même chose se produit chez la plupart des individus - du moins ceux que je connais, sauf le Professeur - au niveau intellectuel et cela, comment voulez-vous qu'on s'en rende compte soi-même ?

Personnellement, je me dis depuis un certain temps déjà qu'oublier mes clés, mon porte-monnaie, de ne pas me souvenir de numéros de téléphone, de  ne pas répondre à mon courrier ou, au restaurant, me demander si j'ai déjà passé ma commande ou pas - ce qui m'arrive de plus en plus - ne sont pas des signes avant-coureur ou permanents d'une certaine perte de mémoire car ce sont là des choses qui me sont arrivées, régulièrement depuis que je suis tout jeune.

Mais... vraiment ?

H. Perec

 
  Jeff Bollinger

Le télescope James Webb

Je viens de lire la chronique que Copernique a écrite il y a dix ans (voir plus loin dans ce Castor™ - La direction). Éclaté de rire à plusieurs endroits. Qualifier Thomas Young de "propeller head", entre autres, fallait le faire. Mais elle m'a rappelé qu'en science, tout comme dans tout ce que les hommes touchent, ont existé, existent et continueront d'exister les mêmes tentatives de s'accaparer des idées des autres et de la gloire qu'on attache à la découverte de nouvelles théories. Je doute quand même que les Newton et les Einstein, entre autres, ont tout fait pour devenir célèbres.

Et puis voilà qu'avec le télescope James Webb, toutes les théories sur l'origine, l'étendue, la nature de l'univers sont en train de se faire démolir. Et c'est tant mieux.

 Contrairement aux religions, la science fonctionne à l'inverse. Son principe générale est que toute théorie n'est juste jusqu'à ce qu'on ait prouvé le contraire et elle le sera d'autant plus si, malgré toutes les tentatives de ce faire échouent

J'imagine Newton, Einstein, Lemaître et tous ceux qui eu un certain don pour avancer des théories semblables aux leurs, doivent être fiers aujourd'hui. Contents même car ils doutaient eux du bien-fondé de leurs théories.

N'en reste pas moins que le triangle de Pythagore qui n'est sans doute pas de Pythagore en personne, demeure une chose admirable : 

Jeff

P.-S. : À voir cette semaine : le vaisselier de Schrödinger en première page des éphémérides.

   Fawzi Malhasti


Textes choisis

Dors-tu ?

Et toi ! dors-tu quand la nuit est si belle,
Quand l’eau me cherche et me fuit comme toi ;
Quand je te donne un coeur longtemps rebelle ?
Dors-tu, ma vie ! ou rêves-tu de moi ?

Démêles-tu, dans ton âme confuse,
Les doux secrets qui brûlent entre nous ?
Ces longs secrets dont l’amour nous accuse,
Viens-tu les rompre en songe à mes genoux ?

As-tu livré ta voix tendre et hardie
Aux fraîches voix qui font trembler les fleurs ?
Non ! c’est du soir la vague mélodie ;
Ton souffle encor n’a pas séché mes pleurs !

Garde toujours ce douloureux empire
Sur notre amour qui cherche à nous trahir :
Mais garde aussi son mal dont je soupire ;
Son mal est doux, bien qu’il fasse mourir 

Marceline Desbordes-Valmore - Recueil : Les pleurs.

Fawzi

   Paul Dubé


Troisième monde

Je parlais le mois dernier d'un monde à créer entre celui de son travail et celui de sa maison. Un troisième monde peut servir de tampon entre les deux autres sans les affecter directement

J'y reviendrai dans un prochain article, mais en attendant, voici ce en quoi consiste mon tout dernier :

Les Suites françaises de Jean-Sébastien Bach dont on trouvera de nombreuses interprétations sur YouTube.

Ma favorite interprétation en ce moment ? Celle d'Andras Schiff que j'ai comparée à au moins six autres. Elle est permanence sur une clé USB dans mon auto.

Andras Schiff (live) - Suites françaises

paul

 

L'extrait du mois


E= mc2

L'équation la plus célèbre du monde est née en 1905, entre deux journées de travail à l'Office des brevets de Berne. Albert Einstein, fraîchement diplômé de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, y a intégré en juin 1902 un poste d'expert technique de troisième classe. Le futur Prix Nobel, qui est sur le point de devenir le plus grand savant du XXe siècle, est le seul parmi les quatre étudiants de sa section à ne pas avoir été maintenu comme assistant dans la haute école. Ses relations subversives avec les institutions et certains de ses représentants, les professeurs, lui ont fermé nombre de portes. Et c'est finalement le père d'un ami d'étude qui le recommande au directeur de l'Office des brevets. Cette occasion est vécue comme une chance par Albert Einstein. Il peut enfin compter sur un salaire et sur des conditions plus décentes pour exercer sa passion, la physique, durant son temps libre.

C'est au 49 de la Kramgasse, son domicile, peut-être dans son bureau de l'Office des brevets du 3e étage à l'angle de la Speichergasse et de la Genfergasse, et certainement lors de ses promenades dominicales que E = mc2 a mûri. Quoi qu'il en soit la genèse de l'équation a comme cadre la vieille-ville de Berne et ses arcades médiévales, encerclée par le profond tracé de l'Aar. La théorie dont elle est issue a trotté durant des années dans la tête d'Einstein. E = mc2 apparaît pour la première fois sous sa plume dans un mémoire que le scientifique écrit en cinq semaines et qu'il envoie en juin 1905 aux Annalen der Physik. Son article traite de l'«électrodynamique des corps en mouvement», autrement dit de la relativité restreinte. Cette année-là, véritable annus mirabilis, Einstein publie trois autres articles fondamentaux, le premier sur l'hypothèse des quanta de lumière, le deuxième sur le mouvement brownien et le troisième sur l'inertie de l'énergie.

Sur le moment, sa communication sur la relativité restreinte n'éveille que peu d'intérêt dans la communauté scientifique. Albert Einstein reçoit certes une promotion au sein de l'Office des brevets – le 1er avril 1906, il devient expert de deuxième classe –, mais celle-là n'a rien à voir avec la théorie de la relativité. Le directeur juge que l'expérience acquise par son employé en matière technique est suffisante pour qu'il bénéficie d'un avancement.

Einstein poursuit sa vie tranquillement les années suivantes, comme si de rien n'était, mais le germe de la révolution scientifique est semé. E = mc2, au fur et à mesure que l'on se rendra compte de sa puissance, va bouleverser notre vision du monde, en plus de devenir l'icône du savant fou et génial. Ces cinq petits symboles, placés dans cet ordre précis, véhiculent une bonne partie des craintes et des fantasmes de la deuxième moitié du XXe siècle. Ils évoquent la bombe atomique, la fusion et la fission nucléaires. On y retrouve le volcanisme et la tectonique des plaques. L'équation a trait aussi à la dilatation du temps, au paradoxe des jumeaux qui ne vieillissent pas au même rythme selon la vitesse à laquelle ils se déplacent. Bref. E = mc2 symbolise la plus importante avancée de la science depuis des siècles, reléguant Newton et la mécanique classique à une simple approximation, un cas particulier.

Le creuset dans lequel a été forgée l'équation E = mc2 est la relativité restreinte, une théorie que l'on doit en totalité à Albert Einstein et qu'il a rédigée en cinq semaines. Le physicien a certes apporté des remaniements par la suite, mais n'a jamais touché à l'essentiel.

«Au début du siècle, les scientifiques croyaient encore en l'existence de l'éther, explique André Maeder, astronome à l'Observatoire de Genève. Selon eux, ce milieu remplissait l'espace et servait de support à la propagation de la lumière, à l'instar de l'air portant les ondes sonores. Cette conception de l'espace posait toutefois des problèmes. Elle contredisait l'observation expérimentale. L'existence de l'éther, dans lequel se déplacent la terre ainsi que tous les astres de l'univers, impliquait par exemple que la vitesse de la lumière fût différente suivant la direction dans laquelle elle était mesurée (parallèlement ou perpendiculairement à la course de la terre). Cependant, dans les années 1880, Michelson et Morley montaient une expérience indiquant le contraire: la vitesse de la lumière est la même dans toutes les directions. Elle est invariante

Face à cette contradiction, ajoutée à d'autres encore, Einstein s'est attelé à reformuler le problème à sa manière. Il redéfinit les notions de mouvement et de repos. La vitesse de la lumière (c) devient une constante universelle et une limite supérieure. Sa valeur, 300000 km/s, ne change pas, quelle que soit la vitesse de l'observateur. Que ce dernier soit immobile ou se déplace à 299,999 km/s, la lumière s'éloignera invariablement de lui à 300000 km/s. Rien ne peut la dépasser non plus. Deux fusées volant en sens inverse, chacune à 200,000 km/s, ne se croiseront pas à 400000 km/s, mais à 277000 km/s, un résultat obtenu grâce aux équations de la relativité restreinte.

A ces hautes vitesses, la géométrie, les masses et le temps perdent leur belle constance. Plus un objet accélère, plus sa masse augmente, les distances se contractent et le temps se dilate, pour un observateur extérieur. Le voyageur qui se déplace à 90% de vitesse de la lumière, par exemple, vieillira moins vite que son frère jumeau resté sur terre. Les physiciens du CERN à Genève observent cette dilatation du temps tous les jours. Des particules qui, au repos, se désintégreraient après une fraction de seconde, survivent durant plusieurs secondes entières lorsqu'elles sont injectées dans un accélérateur qui les fait tourner à 99% de la vitesse de la lumière. Il faut noter que, du point de vue de la particule, sa durée de vie ne change pas et ne dure toujours qu'une fraction de seconde.

Avec ces nouveaux postulats, les lois de la physique classique sont modifiées et prennent des allures plus générales. Il est notamment possible de calculer l'énergie d'un objet au repos. Le calcul n'est pas si compliqué – certains enseignants le montrent même à des élèves préparant la maturité. Cette énergie, notée E, est égale à la masse fois la vitesse de la lumière au carré: E = mc2. Einstein écrit lui-même que «ce résultat est d'une importance théorique exceptionnelle parce que dans la formule, la masse inerte et l'énergie d'un système physique entrent comme des choses de même nature. Une masse [m] est équivalente à une énergie de grandeur mc2

L'équation d'Einstein signifie que masse et énergie sont des grandeurs interchangeables. A une constante de proportionnalité près, c2, qui vaut tout de même 90,000,000,000 km2/s2. En d'autres termes: un kilo de matière, peu importe sa nature, pourrait produire 1 milliard de kilowattheures d'énergie (la production annuelle d'une très grosse centrale nucléaire) si elle était intégralement transformée en lumière, c'est-à-dire en énergie pure.

Une transformation aussi massive est impossible à réaliser. Mais, dans la nature, même à l'intérieur du corps humain, de petites quantités de masse disparaissent sans cesse. C'est la radioactivité. Un atome qui se désintègre, que ce soit de l'uranium 235 dans un réacteur nucléaire ou du potassium 40 dans les roches ou les organismes vivants, perd dans le processus un tout petit peu de masse sous forme de lumière. L'énergie de cette lumière vaut exactement la masse qui a été perdue fois c2. Il se passe la même chose au cours des réactions de fusion. Les atomes d'hydrogène, en fusionnant, perdent de la masse qui est rejetée sous forme de lumière.

La puissance d'une bombe nucléaire, basée sur la fusion d'atomes d'hydrogène, peut être déterminée grâce à E = mc2. L'équation se retrouve au centre du soleil, là où la matière entre en fusion. Elle est présente dans les centrales nucléaires, dans la radioactivité. «On la retrouve vraiment dans des endroits très divers, confirme André Maeder. L'équation est même liée au volcanisme et à la tectonique des plaques. En effet, la croûte terrestre «flotte» sur du magma. La chaleur qui maintient la roche en fusion est générée et entretenue par la radioactivité, principalement celle du potassium 40. Imaginez un bloc de granit que vous disposez dans une boîte idéalement isolée – comme il n'en existe pas dans la réalité. Si vous l'ouvrez après quelques milliers d'années, la roche aura fondu. Les éléments radioactifs du bloc de granit, en se désintégrant, perdent chaque fois un petit peu de masse et dégagent ainsi de l'énergie. A force, les contributions s'accumulent, la chaleur monte et la roche devient de la lave. Et on peut considérer la terre comme une boîte assez bien isolée par sa croûte terrestre.»

Sources: 

«Einstein», par Jacques Merleau-Ponty, Champs Flammarion, 1993.

«E = mc2, la biographie de la plus célèbre équation du monde», par David Bodanis, Plon, 2001.


Le temps 

Anton Vos

Publié le 15 juillet 2002 à 02:23. Modifié le 10 juin 2023 à 20:21.

Il y a dix ans dans le Castor


Parmi les choses que je ne comprends pas

Je suis, je l'ai déjà dit, bouché à l'émeri lorsqu'il s'agit de comprendre certaines attitudes de gens qui, dans la vie de tous les jours, semblent parfaitement sensés, capables d'analyser des problèmes très complexes et de se faire une idée très juste de la réalité.

Je pense, par exemple, à ceux qui, au fil des siècles, suite à diverses découvertes scientifiques, ont osé remettre en question certains enseignements de l'Église, chose encore tout à fait courante et qui fut fortement pratiquée dans les années soixante au Québec. Je dis "les années soixante", mais, en réalité, je ne peux m'empêcher de constater qu'il s'agit là d'un exercice que la plupart de mes compatriotes acceptent toujours comme faisant toujours partie d'un comportement très sain. 

Malheureusement, ce qui semble normal en ce qui concerne la religion devient presque un sacrilège (pardonnez l'analogie) lorsqu'il s'agit de remettre en doute certaines décisions gouvernementales, particulièrement si ces décisions ont été prises par son parti politique ou qu'elles sont accompagnées d'une publicité enivrante.

Ce qui m'amène à vous parler d'écologie et plus précisément de ce qu'on appelle communément le "recyclage".

Je n'ai rien contre, mais je me demande souvent s'il s'agit là d'une opération qui a du sens.

Je m'explique :

Il faut d'abord, aujourd'hui, deux camions pour ramasser les déchets au lieu d'un seul lorsqu'on pratiquait systématiquement l'enfouissement de tous les déchets. Je n'ai pas trouvé de statistiques là-dessus, mais je me pose la question. Me semble qu'il y a là matière à discussion.

Une fois les matières "recyclables" arrivées là où on les trie, il faut tout de même un nombre assez important d'employés qui séparent, je ne sais pas moi, le papier du verre, le plastique des matériaux qu'on ne peut pas recycler et ainsi de suite. Ces employés, qui n'existaient pas il y a encore quelques années, faut les payer, non ?

Et une fois qu'on a mis, par exemple, tous les contenants en plastique de côté, combien d'énergie faut-il pour les réduire à leur matière première pour ensuite en refaire d'autres. Ce que j'ai lu à ce propos, c'est qu'il en coûte une fois et demie le coût pour fabriquer un contenant en plastique à partir de matières recyclées qu'il en faut pour en fabriquer des neufs à partir de matières nouvelles. Ça me paraît logique : pour refaire un mur de plâtre, il faut démolir l'ancien, non ?

Je ne vous parlerai pas des bacs que les divers paliers de gouvernement ont fait fabriquer et distribuer à des millions d'exemplaires et dont la durée de vie ne sera pas éternelle, ni des employés qui rédigent les règlements concernant le "at large recycling", ni ceux qui en surveillent les implications et les applications, y compris ceux que l'on nomme, ici, au Québec, les "policiers des vidanges" et qui émettent des contraventions à tous ceux qui ne recyclent pas...

Que dire de ces pages dont vous et moi défrayons les coûts dans les journaux ou ces publicités à la télé qui nous encouragent à faire de notre mieux pour protéger "l'environnement" ?

Une chose me paraît claire : il y a des matières qui, de toutes évidences, méritent d'être recyclées. L'aluminium, entre autres car, dans tous les supermarchés, l'on retrouve, aujourd'hui, des appareils dans lesquels on insère ses canettes vides et qui nous remette de l'argent. Voilà bien la preuve qu'il s'agit là d'une opération rentable. À quand nous remettra-t-on des sous pour le papier, le carton, les tissus ou les contenants en plastique ?

Deux derniers mots :

J'ai lu récemment que des sites d'enfouissement dont la superficie ne dépasserait pas trois dixième de un % de celle des États-Unis pourraient servir à faire disparaître tous les déchets produits annuellement par ce grand pollueur pour les prochains mille ans et que le gaz méthane qu'on pourrait récupérer de ces sites suffirait à produire les besoins en électricité d'une ville de la grosseur de San Francisco.

J'ai appris également, quoique je n'aie pas pu le vérifier, qu'avec la demande croissante pour du papier (emballage, journaux, dépliants, livres, papier hygiénique, etc.,), la grandeur des forêts pour fabriquer ce papier a été triplée, aux USA (toujours), depuis 1920... - Qui ? Trois fois plus de forêt ? - Un bémol : on parle de forêts que l'on plante et que l'on récolte, de la même façon qu'on plante du blé, qu'on le cultive et que l'on moissonne. - Pas de ces célèbres forêts dites vierges.

Voilà, je vous ai dit tout ça parce que, récemment, avec des amis, nous discutions de "recyclage" et aux questions que j'ai posées dans le sens précité, on m'a répondu que j'étais mal informé. Oui, peut-être, mais qu'est ce qui me prouve que ceux avec qui j'étais étaient mieux renseignés que je l'étais ?

Une chose qu'il ne faut pas oublier dans ce genre de situation et elle est de taille : que toutes les informations à ce sujet sont en provenance de gouvernements. C'est vrai que les gouvernements ne mentent jamais à leur citoyens...

Simon

***

Unknown soldiers

Today, I'd like to talk about two famous scientists (and a bit more) : 1) Darwin, the unforgetable naturalist who bestowed, in his time, to a bewildered humanity, a completely revolutionary evolutionary theory, and 2) Champollion, the all-time, bar none, greatest decipherer of Egyptian hieroglyphs. But not directly.

You'll find out why in a moment.

And then I'll mention another very well known scientist whose temperature scale has been replaced practically everywhere on earth by that of a swedish astronomer when it was finally read upside down by another scientist. - Let's make it four scientists, but I do have to mention two others : an all-rolled-into-one physicist-mathematician-astronomer who also happened to be a musician as well as sixth who was, at one point in his career, the Royal mathematician of Danemark and died while he was chief police of the city of Copenhagen.

So there, but for the grace of God, go I :


Charles Robert Darwin (1809-1882)

I'm sure you have been waiting all your life to hear about Alfred Russel Wallace (1823-1913), the self-educated and somehow cheerful property surveyor who, in his lifetime, managed to collect 145,000 species ; that's species, not multiples samples of bugs, i.e. : anything that crawled, moved about or stood still long enough for him to look at, particularly in the Amazon River basin and in the Malay Archipelago. - That's one hundred forty five thousands not one hundred forty five, comma, zero.

It sort of lead him to think about natural selection, the world-of-the-fittest, why Noah didn't have to bring fishes in his great arch, etc., etc. (Told you he was cheerful.)

Sometimes in 1857 or 1858, he wrote a letter to Darwin, who was then know for his archeological studies and essays, explaining what he thought about evolution, his views on why certain species survived and others not, why some of the creepy crawlers he had collected were different from one region to another, even across small rivers, adding what he thought about the living world as a whole and so on.

Didn't keep a copy and so didn't Darwin who, let's face it, was not a total idiot and certainly not incapable of having thoughts on his own, came out, less than a year after, with his "On the Origin of Species" which, as you know, hit fans everywhere, including those at the Vatican, and is still the subject of continuing debates in Southern US schools and amongst scientists and religious fanatics around the world.

Questioned about the said letter, Darwin is said to have replied that he had received it after a considerable lenght of time (that is:  after his book had been published) due to... postal delays. And why not ?

That sort of hindsight information brought me back to the name of the inventor of radio broadcasting. I'm sure that if you asked a thousand people (except in the Ozarks) who invented radio transmission, you'll hear, either the name Marconi (99% of the time) or that of Nikola Testa (the other 1%). Both anwers, unfortunately, will be wrong. The radio we know today (the one that used to bring us news - remember ? - and now is used by preachers or sports experts on "hot lines") was actually invented by Reginald Aubrey Fessenden (1866-1932), a Canadian born in Quebec City, in the Province of Quebec. - Look him up on the WEB :

http://en.wikipedia.org/wiki/Reginald_Fessenden



Reginald Aubrey Fessenden
(*)

(*) Source of the image : www.radiocommunications.ca

So much for Darwin. Now on to :

Jean-François Champollion (1790-1832)

Champollion ! Now there's the man, if you were educated in French, you will recognise as having been the first to decypher Egyptian hieroglyphs, in 1822.

Brings immediately to mind, a man whom, in his time, you wouldn't have invited to any of your parties : Thomas Young, an eighteenth century propeller head who was the kind of fellow everybody liked to hate because he was a know-it-all s.o.b.

Born in 1773, he is said to have been able to read by the age of two, to have read the Bible twice by the age of four and, by the time he had reached the ripe old age of fourteeen, to have learned ancient Greek and Latin and had well acquainted himself with French, Italian, Hebrew, German, Chaldean, Syriac, Samaritan, Arabic, Persian, Turkish and Amharic - well enough to read and write.

At the age of 24, he was teaching, at the Royal Institute in London, anything you could think of in connection with scientific matters : acoustics, optics, gravitation, astronomy, tides, electricity, hydrodynamics, measurements and so on (ad nauseam), an institution he left after a while because it interfeered with his real career but more about this in the next paragraph. ('Cuz, throughout his life, he dabbled in all sorts of stuff.)

He was, for example, the first to advance the wave theory of light ; he wrote about the characterization of elasticity, the capillary phenomena on the principle of surface tension, the contact angle of a liquid drop on a plane solid surface (as a function of the surface free energy) and on all sorts of similarly captivating subjects. He made an important contribution to "haemodynamics" (whatever that is) on the "Functions of the Heart and Arteries", discovered astigmatism, created Practical Nosology and further wrote "A Practical and Historical Treatise on Consumptive Diseases" as he was, in his real life... a medical doctor.

Isn't that a chap you should read about ? Because Einstein admired him a lot. See this :

http://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Young_(scientist)#Biography

And... because, amongst his "other" achievements, beyond inventing a method for tuning musical instruments, writing on the grammar and vocabulary of 400 languages (for the Encyclopædia Britannica) and so on, he was the first to decipher Egyptian hieroglyphs using the Rosetta Stone six years before Champolion published his Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens (in 1824), the same Champollion who refused to acknowledge Young's previous essays on the subject. And this where the story gets a bit confusing :

Throughout his entire distinguished career, Champollion maintained that he alone had deciphered hieroglyphs. Unfortunately his understanding of its grammar repeated the same mistakes, down to crazy little rules Young had indicated...



Thomas Young
(*)

(*) Source : www.wikimedia.org/wikipedia


By the way : if, as a child, you were given medecine, you owe something to Thomas Young, because he's the one that devised a rule of thumb for determining a child’s drug dosage which basicall states that a child dosage is equal to an adult dosage multiplied by the child’s age in years, divided by the sum of 12 plus the child’s age. - Remember that if you have chidren of your own.

*

And in closing :

If you think that one of the most famous glassblower of all times, Daniel Gabriel Farenheit (1686-1736), invented the thermometer, check up on Galileo Galilei (1564-1642), Santori Santorio (1561-1636) and the Grand Duke of Tuscan, Ferdinand II (1621-1670) ; particularly on Santori Santorio who, amongst his inventions, you'll find a device which he called the pulsilogium for measuring the pulse of individuals, a weighing chair and a waterbed. - He also, one of those off-morning, I suppose, when he had nothing to do, perfected the anemometer. - Oh, and you might want to check up on Ole Roemer (1644-1710), a talented amateur astronomer and mathematician who was the first to demonstrate that the speed of light was finite. He also gave the world its first thermometer scale and invented the meridian circle, the altazimuth and the passage Instrument. He's the one that was once mayor and chief of police of Copenhagen. - Farenheit was his assistant from 1708 to 1710. - Sounds like Ole he was ripped off, don't you think ? - Nah : just a coincidence.

The name of the Swedish astronomer I mentioned at the beginning of this column... or not ? Anders Celsius (1701–1744). - Further reading will lead you to the Lyonnais physicist, mathematician, astronomer and musician I also mentioned : Jean-Pierre Christin (1683-1755) who gave us these two equations :

F = 9/5 C + 32 and C - 5/9 F - 32.

Fascinating stuff.

Enough name dropping for today.

See you,

Copernique

Dédicace


Cette édition du Castor est dédiée à :

 
Georges Lemaître
(
1894-1966)

Pages recommandées


Toulouse-Lautrec : L'oeuvre lithographique complète  
370 photos   

Schubert
un essai de Paul Dubé
94 extraits sonores, 45 photos, 5 vidéos, 7 annexes et de nombreux liens.

Éphémérides
Là où s'accumulent les inclassables

Best Sellers et Prix littéraires
Une causerie autour
de la lecture

René Char
Un essai à la Simon Popp

Marcel Proust
Une suite à une causerie animée
par Paul Dubé en la Librairie Côté Gauche
le cinq mai 2022

Nos sites :

Aceto, Le Caraguay, Aksoum, Les Coteaux...

Le mot de la fin


«Qu'ai-je donc fait ?»

- Jean d'Ormesson

(Titre d'un livre qu'il a fait paraître en 2008 aux Éditions Robert Laffont)
    

Publicité

Note : 

Le Castor™, entièrement subventionné par les Éditions Vatfair-Fair de St-Romuald d'Etchemin, ne perçoit aucun paiement de la part des établissements ci-dessous mentionnés, ni faveurs, ni considérations spéciales.


Toujours se renseigner (heures d'ouverture, etc.) avant de se rendre sur place

Burgundy Lion
2496 ouest, rue Notre-Dame
Montréal, Québec
(https://www.burgundylion.com/fr/bienvenue


McBroue
329 rue Victoria
Salaberry-de-Valleyfield, Québec

http://mcbroue.com/


Librairie Côté gauche
33 rue du Marché, 
Salaberry-de-Valleyfield, Québec

https://fr-ca.facebook.com/librairiecotegauche/

 
4115-A rue St-Denis
Montréal, Québec
http://www.dieseonze.com/

***

Et sur rendez-vous seulement :

Vatfair, Planter, Hencourt

Avocats

Tour Marshalluk - Quartier Universitaire - Napierville

Téléphone : 88-06 - Sonner deux coups.

 

  
F. Charles Rein
Aurist & Acoustic

Instrument Maker

223 Baker Street
London, NW1 6XE

Notes et autres avis :


Fondé en 1900 par le Grand Marshall, le CASTOR DE NAPIERVILLE fut, à l'origine, un hebdomadaire et vespéral organe créé pour la défense des intérêts de l'Université de Napierville et de son quartier. - Il est , depuis le 30 septembre 2002, publié sous le présent électronique format afin de tenir la fine et intelligente masse de ses internautes lecteurs au courant des dernières nouvelles concernant cette communauté d'esprit et de fait qu'est devenu au fil des années le site de l'UdeNap, le seul, unique et officiel site de l'Université de Napierville.

De cet hebdomadaire publié sur les électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré.

Nous rappelons à notre aimable clientèle que :

1 - L'édition régulière du Castor™ paraît le 1er lundi de chaque mois.

2 - L'édition corrigée du Castor™, destinée au marché américain, paraît le 1er jeudi de chaque mois.

3 - De mini-éditions peuvent paraître le 2e ou 3 lundi de chaque mois.

Autres informations :

1 - Tous droits réservés. - Copyright © UdeNap.org. - La reproduction de tout ou partie du matériel contenu dans cette édition du Castor™ est interdite sans l'autorisation écrite des auteurs.

2 - Malgré l'attention portée à la rédaction de ce journal, ses auteurs ou son éditeur ne peuvent assumer une quelconque responsabilité du fait des informations qui y sont proposées.

3 - Tel qu'indiqué au début, les erreurs de frappe, de date et autres incongruités contenues dans ce Castor™ seront ou ont déjà été corrigées dans sa version destinée au marché américain.

4 - La direction du Castor™ tient à préciser qu'aucun enfant n'est victime d'agressions sexuelles au cours de la préparation, pendant la rédaction et lors de la publication de son hebdomadaire.

Liens :


ICI Le Castor™ - Index (2018-2023)

Le Castor™ - Fondation et équipe originelle

Le Castor™ - Organes affiliés

Le Castor™ - Édition précédente

Le Castor™ - Édition suivante

Le Castor™ - Édition courante

Le Castor™ de Napierville


107 rue Lippée
Les Coteaux, Québec
J7X 1H2
Canada