Vol. XXXIV,  n° 8 - v. 3.8 Le seul hebdomadaire de la région publié une fois par mois Avril 2024
 
Dernière édition

Avril

Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
    1
Naissance
d'Edmond
Rostand
1868
2
Mort
de Georges
Pompidou
1974
3
Publication
des
Misérables
1862
4
Création
du dollar
américain
1792
5
Inauguration
du
Panthéon
1791
6
Napoléon
abdique
sans conditions
1814
7
Adoption 
du système
métrique
1795
8
Mort de
Pablo
Picasso
1973
9
Fin de la
guerre de
Sécession
1865
10
Assassinat
d'Émiliano
Zapata
1919
11
Ouverture du
procès d'Adolf Eichmann
1961
12
Arrestation de
Henri-Désiré
Landru
1919
13
Décès
de
La Fontaine
1695
14
Assassinat
d'Abraham
Lincoln
1865
15
Première
exposition des
impressionnistes
1874
16
Découverte
du
LSD
1943
17
La Baie
des 
Cochons
1961
18
Jean Jaurès
fonde
L'Humanité
1904
19
À Monaco
Grace dit oui
à Rainier
1956
20
Début de
l'Inquisition
en France
1233
21
Le
«Baron rouge»
est abattu
1918
22
Naissance
de
Lénine
1870
23
Décès
de
Shakespeare
1616
24
Début du
génocide
arménien
1915
25
Incendie
du Parlement
(Montréal)
1849
26
Création
de la
Gestapo
1933
27
Première du
Mariage de
Figaro
1784
28
Mutinerie
à bord du
Bounty
1789
29
Richelieu
entre au
Conseil du roi
1624
30
Suicide
de
Adolf Hitler
1945

Votre première visite sur le site de l'Université de Napierville ?

Lisez cette page : Un monde à découvrir

Ce numéro :

Contenu :

John Huston, Serge Reggiani, Reynaldo Hahn, Félix Mayol, Jean Racine, Jacques Prévert, A. E. Housman, Serge Gainsbourg, Bram Stoker, Anne Rooney, Villon, Robert Towne, Adam et Eve, Martin Ritt, Marie-Denise Pelletier, John le Carré, Pierre Bertrand, Robert Louis Stevenson, Lamartine, Saint-Saens, Pline le Jeune, Louis Jouvet, Gounod, Paul Verlaine, Paul Marinier, Alain Goraguer, Bruno Laplante, Mary Wollstonecraft Shelly, Roman Polanski, Saviour Pirotta, Jean Rosenthal, un certain juif crucifié il y a deux mille ans, Molière, André Gagnon (traducteur), Marcel Carné, André Gide, Charles Baudelaire, Mimi et Isabelle Perrin, Cyril Cusack, Victor Hugo, Jean-Loup Dabadie, Gary Oldman, Richard Burton, Alec Guiness, Georges Brassens, Jacques Brel, Léo Ferré, Bizet, Chabrier, E. Poncin, Dietrich Fischer-Dieskau, Christopher Hitchens et John Ruskin.

Index

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Chroniques

  Herméningilde Pérec


Il y a longtemps...

... enfin, pas si longtemps (en mai 2020, faites le calcul) j'ai écrit une chronique intitulée: «De mes dix doigts».

De mes dix doigts ?

«Of course, I'm respectable. - I'm old...  -  
Politicians, ugly buildings and whores, all
get respectable, if they last long enough.
»

John Huston  (Noah Cross)   dans 
Chinatown   
de  Roman  Polanski 
Scénario (1974) de Robert Towne

Bien sûr que je suis respectable, Les politiciens, les 
plus laids gratte-ciel, les prostituées finissent tous par
devenir respectables... S'ils durent assez  longtemps.
»)

    À propos de cette citation :

J'eusse préféré (*), comme citation : «Bizarre ? J'ai dit "bizarre" ? Comme c'est bizarre...»,  l'inoubliable répartie de Louis Jouvet (Monseigneur Archibald Soper, l'archevêque  de Bedford) dans Drôle de Drame (1937) de Marcel Carné (scénario de Jacques Prévert).

      (*) Voir plus loin.

Mais qui m'aurait compris ?

C'est pourtant la première réplique qui m'est venue en tête quand le plus vieux de mes amis m'a téléphoné l'autre jour pour me demander ce que je faisais, ces temps-ci.... de mes dix doigts. 

Dix doigts... Bizarre... «Rien de surprenant, me suis-je dit : la répartie et l'expression remontent sans doute toutes les deux à la même époque...» ;  celle à laquelle j'ai commencé à apprendre à parler en société.

C'est Simon qui m'a suggéré celle citée plus haut. «Elle est plus récente et correspond mieux à votre propos...» m'a-t-il dit.

Récente ? Elle aura bientôt cinquante ans ! - Et puis, je ne vois pas ce que mon «propos» pourrait bien à voir avec la «respectabilité» - La vieillesse, oui ; le changement d'attitude qu'on peut avoir envers les gens de mon âge... probablement ; mais je vous jure que de ce côté-ci de la clôture (une autre de ces expressions) : a) je suis loin de me croire respectable, et b) on manifeste très peu envers la personne que je suis, avec l'âge, devenue, les signes d'une respectabilité auxquels, d'ailleurs, je ne m'attends guère. 

De toutes façons, ce n'est pas de cela dont je voulais vous parler, ni de structures architecturales, laides ou non, et surtout pas de certains personnes à la moralité plutôt... laxiste (?).

Mais la citation de Simon est là et va y demeurer car, entre la mienne et la sienne, c'est la différence qu'il m'a semblé digne de signaler l'importance et qui fait l'objet («l'affaire dont à laquelle je voulais vous parler de»), aujourd'hui : la langue des aujourd'hui-vieux de ma génération.

John Huston dans Chinatown

    Parlons donc des «vraies affaires» :
   
 (Pour utiliser une expression déjà dépassée car elle date de la génération qui m'a suivi et non de la présente.)

Vous savez ce qui m'ennuie le plus aujourd'hui ? C'est d'être devenu - ce que Gide craignait sur son lit de mort - grammaticalement incorrect. Non seulement grammaticalement, mais syntaxiquement et lexiquement.

Autrement dit, quand je me mets à parler, on ne me comprend plus.

J'écoutais récemment un bonhomme pourtant habitué de parler en public débuter récemment, dans un débat où il avait comme opposants des membres de l'Église, une phrase comme ceci :

«Mais NOUS, NOUS qui savons, NOUS qui avons étudié la question, NOUS à qui on a tout révélé...»

... qui l'a obligé à s'arrêter à cause des murmures de plus en plus croissants dans la salle, et la terminer par :

«... est d'une effronterie abjecte proférée par ceux qui  veulent nous enseigner comment penser à partir de faits et d'énoncés pour lesquels ils n'ont aucune preuve...»

Autrement dit, dès qu'il a commencé à parler, on a cru qu'il parlait au nom de son groupe alors qu'il ne faisait que citer ceux de ses opposants. 

Peut-être aurait-il dû débuter par une introduction comme «Quand vous dites...» ou «Lorsque vous avancez...», mais il aurait été interrompu par des «On n'a jamais dit ça...!» - Du pareil au même.

Ferré disait que la poésie fout'ait l'camp. Qu'eût-il dit, aujourd'hui de la rhétorique !

Oublions la rhétorique, parlons de grammaire.

La phrase au début de cette chronique débute par deux mots - trois si vous voulez - : «J'eusse préféré...». Précédés du sous-entendu «Il est certain que...», l'utilisation du plus-que-parfait du subjonctif (une sous-jonction) était tout à fait normal. D'aucuns auraient pu dire : «J'aurais préféré», mais la signification aurait été tout autre : «J'eusse préféré» impliquait que, à un certain moment du passé, «j'eus préféré», et non pas, ni  conditionnellement, ni continuellement ce que «j'aurais» aurait pu signifier.

Les expressions, je l'ai déjà souligné : changent avec le temps, mais la structure d'une phrase doit-elle être soumise au même phénomène ? - Il n'y a pas longtemps, j'ai débuté une phrase, en parlant à une dame de mes amies d'une vulgaire personne, en disait  qu'elle (la vulgaire personne)  avait un certain nombre d'années avec l'intention de poursuivre en disant «qu'elle s'habillait comme une femme de trente ans sa cadette, parlait en utilisant des mots orduriers, se penchait outrageusement pour qu'on examine sa poitrine, qu'elle voyageait avec n'importe qui à condition qu'on paie ses dépenses, etc., etc. » (et j'en passe à cause des jeunes filles qui nous lisent...) quand j'ai été immédiatement interrompu : «Mais j'ai son âge !», me dit mon amie, insultée, que je puisse suggérer que toutes les femmes qui pratiquaient le métier de l'autre étaient vulgaires... - Les phrases doivent-elles être courtes et dans un certain ordre pour qu'on les écoute ?

Quant au vocabulaire, faut-il, comme on l'a déjà dit ici (par Simon, je crois), consentir qu'au cours de notre vie, les mots changent de signification ? Que formidable, de «qui est à craindre» quand j'étais jeune, soit passé à «admirable» ?

 Qu'un admirable concert soit aujourd'hui écoeurant ? Que cool, qui n'a jamais eu de rapport avec la température semble être revenu à la mode ?

Récemment, autre exemple, j'ai entendu un autre mot il y a quelque jour dont j'ignorais la plus récente définition : le mot méchant dans le sens de puissant, grand, énorme. Ex. : Mon voisin est en train de se faire construire une méchante résidence secondaire..

Ce ne sont là que des exemples, Chose certaine : à partir d'un certain âge, ne reste qu'une solution, se taire.

J'ajouterai cependant, aux jeunes personnes qui ont eu la patience de me lire jusqu'ici :

Je ne tiens absolument pas à vous empêcher de réinventer la roue, mais je n'ai plus la patience de vous entendre m'expliquer comment elle fonctionne.

Et puis autre chose :

(Quand on est isolé, on a tout le temps du monde.)

Je me trompe peut-être, mais je commence à être de plus en plus convaincu que le système d'éducation qu'on a adopté au cours des dernières années a fait et continue de faire fausse route :

Quand j'étais jeune, après des études dites «classiques», on ne savait rien faire, appris aucun métier, ni même les rudiments de la moindre profession. On nous avait tout simplement enseigner à vivre, à apprendre surtout. De là, on se lançait dans la vie et prêt à affronter toutes les vicissitudes - les mauvais côtés, si vous voulez - de n'importe quel métier.

Aujourd'hui, on semble vouloir à tous prix enseigner comment la gagner cette vie sans égard à ce qui la rend parfois insupportable ce dans quoi on choisit de la vivre.

Je plains ceux ou celles qui, rêvant d'un métier ou d'une profession, auront à faire face à ses mauvais côtés ou à tous ses petits détails qui font qu'on ne peut pas devenir médecin, architecte, ingénieur, constructeur, professeur, ethnologue, danseur, cinéaste, épicier... sans avoir quelques notions de comptabilité, de certaines lois, de la concurrence,  des groupes de pression, des unions...

 *

Ah que j'aimerais avoir été Lamartine, Hugo, Verlaine ; de ces géants qui, en quelques mots pouvaient vous décrire leurs univers :

«Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres,
  Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux ;
  Maintenant que je suis sous les branches des arbres,
  Et que je puis songer à la beauté des cieux...
»

  ...

«Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
  Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
  Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
  Jeter l’ancre un seul jour ?
»

 ...

 «Âme, te souvient-il, au fond du paradis,
  De la gare d’Auteuil et des trains de jadis
  T’amenant chaque jour, venus de La Chapelle ?
  Jadis déjà ! Combien pourtant je me rappelle
  ...
   Mon pauvre enfant, ta voix dans le Bois de Boulogne !»

*

Ce matin, c'était au tour de mon rasoir de se briser. J'ai couru chez le pharmacien (qu'on appelait, dans mon temps, "l'apothicaire" !). "Mais il y a longtemps qu'on en fait plus !", me dit la dame, d'un uniforme de blanc vêtue. Alors je m'en suis procuré un nouveau. À cinq lames. Que faire de mon stock à double tranchant qu'on disait, dans mon temps, toujours, "pour visages à deux faces" ?

Il n'y a pas si longtemps, c'était à notre cafetière de rendre l'âme. On nous en revendu une autre, accompagnée d'un broyeur car, de nos jours, le café en poudre n'est plus à la mode, surtout "l'instantané" qu'on disait, jadis, celui que l'on buvait pendant qu'on préparait le vrai.

*

Je peux me permettre de dire tout ce qui précède parce que dans moins de temps que je puisse m'imaginer, je suis sur le point de rencontrer celui qu'on m'a dit, quand j'étais jeune et même très jeune, "mon créateur", celui qui règne dans les cieux, avec sa barbe fleurie, entouré d'une armée de chérubins, d'anges et d'archanges, précédé de son concierge, saint Pierre, et son trousseau de clés. 

J'ai certaines questions à lui poser. Pas du genre "pourquoi certains enfants viennent au monde difformes ou sans la moindre possibilité d'être heureux ?" ou "comment, après avoir chassé Adam et Eve du paradis (pour avoir mangé une pomme!), il puisse tolérer aujourd'hui que des fanatiques croyant en une des variantes de sa personnalité plantent des bombes un peu partout pour assassiner ceux à qui on a enseigné une toute autre image de ses uniques attributs ?"... Non. Ce sont là des questions que je laissent à d'autres beaucoup plus intelligents que moi, mais tout aussi curieux. LA question que je me pose depuis longtemps, est plus simple :

Pourquoi il a attendu, quelques milliers d'années (on parle, dans certains milieux d'un million d'années d'au moins cent et même trois cents mille ans !) entre Sa création de l'Homme et le temps qu'il a choisi pour lui envoyer son fils que de cruels et impies romains ou juifs - on ne sait pas au juste - ont immédiatement crucifié. Et pourquoi, surtout, il a choisi, sur terre, un coin où 99% des habitants ne savaient ni lire, ni écrire alors qu'en Grèce, à Rome et même en Chine la civilisation était déjà un peu plus avancée...

Parce que, en cent ou deux cents mille ans, il s'en est passé des choses, non seulement des choses, mais au cours de cette longue période, des peuples entiers ont vécu puis sont disparus en laissant derrière eux des traces incontournables de leur existence : des temples, des ruines de cités entières, ne serait-ce que les pyramides...

Bref : je me demande si tout ce que j'ai vu, connu et même appris au cours de mon existence me servira de guide pour tout comprendre...

*

Serge Reggiani (1922-2004) :

(Paroles de Jean-Loup Dabadie, musique d'Alain Goraguer - 2002)

Combien de temps encore... ?

(Merci à Paul pour la suggestion et à Maud pour le code.)

Herméningilde

  Maud Tessier


Grande nouvelle

Le siège social du Castor™ déménage !

À suivre...

Maude

  Jeff Bollinger

Tablettes, lecteurs etc.

Voici en sept points pourquoi tous les amateurs de livres devraient se procurer un lecteur électronique :

1 - Pour être en mesure de lire des livres qui ne sont plus disponibles, format papier. 

2- Pour les dictionnaires qui y sont incorporés, y compris ceux de traduction.

3 - Pour les notes qu'on peut ajouter sans dénaturer le fichier originel.

4 - Pour pouvoir amener en vacances, les dizaines de livres que l'on s'est promis de...

5 - Pour le prix dérisoires de certains livres qui n'ont plus de droits d'auteurs.

6 - Pour les recherches qu'on peut y effectuer.

7 - Pour l'accès à des milliers de livres gratuits : Gallica, BNQ, Bibliothèque

Jeff

   Fawzi Malhasti


Texte choisi

«En 1917, me trouvant à Cambridge, je fus aimablement convié à un de ces lunchs cérémonieux que donnent, régulièrement je crois, les membres de l’Université. L’aspect de l’immense salle ou le repas était servi, aussi bien que la dignité des convives et leurs costumes imposait aux propos un ton quelque peu solennel. Mettant mis fort tard à l’anglais, je le parlais alors très mal, le comprenais plus mal encore. Pourtant, j’avais comme voisin de table. A. E. Housman dont un petit volume de vers, The Shopshire Lad, avait récemment fait mes délices. J’aurais pris plaisir à le lui dire. Housman s’y montrait, sinon de grande envergure, du moins «poète pur», comment nous disons aujourd’hui, et délicat musicien. Qu’il fût de plus un esprit des mieux cultivés, c’est ce qui devait m’apparaître par la suite ; en attendant qu’il lui plût de me le montrer, je restai gêné, doutant même s’il comprenait le Français et n’osait me risquer à le complimenter dans sa langue. Depuis le commencement du repas, c’est-à-dire depuis un temps qui me paraissait. Interminable, nous restions silencieux l’un et l’autre et ma gêne était près de devenir intolérable, lorsque, Housman se tournant vers moi brusquement, me dit enfin, en un français impeccable et presque sans aucun accent :

- Comment expliquez-vous, Monsieur Gide, qu’il n’y a pas de poésie française 

Et comme interloqué, j’hésitais à le comprendre, il précisa ; 

- L’Angleterre à sa poésie. L’Allemagne a sa poésie. L’Italie a sa poésie, la France n’a pas de poésie..

Il vit assurément que je doutais si je devais prendre ces derniers mots pour une boutade impertinente, et continua de sorte que je ne pusse croire, de sa part, à de l’ignorance :

- Oui, je sais bien, vous avez eu Villon, Baudelaire…

J’entrevis aussitôt ce à quoi il tendait, et pour m’en assurer :

- Vous pourriez ajouter Verlaine, dis-je.

- Assurément, reprit-il ; quelques autres encore ; je les connais. Mais entre Villon et Baudelaire, quelle longue et constante méprise a fait considérer comme poème des discours rimés où l’on trouve de l’esprit, de l’éloquence, de la virulence, du pathos, mais jamais de poésie.

[...]

André Gide
Préface à son
Anthologie de la poésie française
Bibliothèque de la Pléiade, 1949.

 Fawzi

    Simon Popp  

Po-é-zie

Surpris de me voir, cette semaine, relégué à l'avant-dernière chronique du Castor™ ? Moi qui, pour une raison que je n'ai jamais comprise. est toujours au premier ou au second rang de ceux qui avancent leurs profondes idées pour la masse si fine et si intelligente des lecteurs de ce vénérable hebdomadaire ? C'est que j'ai insisté cette semaine (j'allais écrire pour passer derrière, mais je me suis ravisé) pour suivre la citation de Madame Malhasti dont  le texte, aujourd'hui, est justement dans le sillon de mon propos car, oui, je voulais justement, aujourd'hui, vous parler de poésie.

Je ne sais pas, chers lecteurs et lectrices, si, de la poésie, vous en lisez beaucoup ; pas nécessairement beaucoup, disons : régulièrement. Si, entre deux romans policiers, trois, quatre livres de cuisine et le dernier volume d'un de ceux qui viennent de découvrir le sens de la vie, vous ne glissez pas un ou deux recueils de poèmes d'un de vos proches (j'en ai plusieurs dans ma bibliothèque dont la plupart ont été imprimés aux frais de leurs auteurs)  ou... êtes-vous vraiment de ceux ou celles dont la poésie se résume à deux ou trois quatrains dans les cartes de souhait de chez Halkmark ? Vous ne souffrez quand même pas de surdité, alors, vous devez connaître ce qui suit :

Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi, l'on s'traînait comme traînent les chiens...

(Ferré)

Je lui en ai bien voulu, mais à présent 
J'ai plus de rancune et je lui pardonne
D'avoir mis mon coeur à feu et à sang
Pour qu'il ne puisse plus servir à personne...


(Brassens)

ou encore, mais là, j'exagère un peu :

Avec un ciel si bas
Qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas
Qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris
Qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris
Qu'il faut lui pardonner

(Brel)

C'est qu'on oublie ce que la poésie est redevenue ce qu'elle était au début : une chose qui se parle et qui se chante. Sauf que toutes les chansons ne sont pas nécéssairement toutes poétiques.

Le vieil Hugo a toujours insisté pour que ses poèmes ne soient jamais mis en musique et pourtant, aujourd'hui, combien de chansons a-t-on tiré de ses vers :

  • Demain dès l'aube

  • Sous les arbres profonds

  • Gaxtibelza (ou l'homme à la carabine)

  • La chanson de Maglia

  • Puisque j'ai mis ma lèvre

  • Si vous n'avez rien à me dire

  • La légende de la nonne

  • Les mariés de Vendée

  • ...

Et pas par n'importe qui : par Saint-Saens, Reynaldo Hahn, Bizet, Chabrier, Gounod... jusqu'à Gainsbourg et Pierre Bertrand. - Et pas chanté par n'importe qui non plus : Bruno Laplante, Dietrich Fischer-Dieskau et même...

Marie-Denise Pelletier

(Musique de Reynaldo Hahn - Enregistrement en l'an 2000)

Si mes vers avaient des ailes

(Merci à Paul pour l'enregistrement et à Maud pour l'insertion.)

*

Et une question à ceux qui me suggèrent continuellement des livres à lire :

C'est un fait connu, par ceux qui me lisent régulièrement, que parmi mes auteurs préférés il y a un certain Pline le Jeune dont la correspondance est sur le point d'exister depuis deux mille ans (il est né en l'an 61 de notre ère). Et je ne refuse jamais l'occasion de lire des choses plus récentes telles Racine, Molière et même Villon dont on célébrera dans 7 ans le 600e anniversaire de naissance.

Ma question est la suivante :

Est-ce que parmi les choses que vous me proposez, il y en a qui seront encore lu dans cinq ou six cents ans, voire même deux mille ans ?

Simon

1...]

   Paul Dubé


Beau printemps...
(Air connu)

Le voici, chanté par Mayol, en 1903 :

Paroles et musique : Paul Marinier et E. Poncin.

Disque Pathé, no. 3928.

Attention : c'est pas jeune.

Le printemps chante

Il y a dix ans dans le Castor


Paysages !

Note (de Maud) : 

Au début d'avril 2014, le Castor™ avait demandé à ses chroniqueurs de parler de paysages, plus particulièrement de ceux que chacun considérait parmi les plus beaux qu'ils connaissaient. Voici ce que Simon Popp écrivit à ce propos :

* 

Je suis venu au monde entouré de béton, j'ai vécu et je vis toujours entouré de béton et, même si j'aimerais me retirer dans une petite maison éloignée des grands centres et devenir un inoffensif excentrique, il y a de fortes chances que je finisse ma vie entouré de béton. Alors, si vous me demandez de parler de paysages...

Je dois avouer, quand même, que j'aime bien les grands parcs urbains. Sont-ce des paysages ? Je ne sais pas, mais pour moi, ils le sont.

Dans aucun ordre précis, j'aime :

  • Les parcs Montsouris et Monceau, le Jardin du Luxembourg et les Buttes Chaumon, à Paris. - Moins les Tuileries (trop fréquentés) ou le Bois de Boulogne (trop grand et entrecoupé de trop d'allées, de rues et de boulevards).
  • La longue marche que permet l'alignement du St-James's Park, du Green Park, du Hyde Park et du Kensington Garden à Londres (sans les inoubliables Regent's Park et Hampstead Heath.)
  • Le Central Park de New York, le Vodelpark d'Amsterdam, le Parc Royal de Bruxelles, le Golden Gate Park, de San Francisco, le Grand et le Lincoln Park de Chicago, les Commons à Boston et le Rouge Park en banlieue de Toronto.

J'en ai beaucoup d'autres en tête. Ainsi, à Montréal, j'adore le Westmount Bird Sanctuary, le Westmount Park (surtout depuis qu'on y a interdit la circulation) et le grand parc de l'Île Charron. J'aime également certaines parties du parc Mont-Royal, à Montréal, et des Plaines d'Abraham, à Québec

Il y a plusieurs raisons à cela :

D'abord ils sont facilement accessibles (exception faite pour le parc de l'île Charron). Ils sont relativement peu bruyants et ils sont parsemés d'endroits où l'on peut s'asseoir tranquille et ne penser à rien.

Mes favoris sont le parc Montsouris à Paris et le Vodelpark d'Amsterdam et, parce que j'y vais plus souvent, à cause de sa proximité, le Westmount Bird Sanctuary (où, malgré mon penchant pour les bancs publics, il n'y en a aucun). Mais, compte tenu de leurs caractéristiques ou particularités, ils sont uniques ou changeants. Tout dépend du moment, de la saison et d'autres facteurs, tels que si la température est peu clémente ou si c'est un week-end car, on ne visite pas les Jardins du Luxembourg un dimanche après-midi quand on n'aime pas les cris des enfants.

J'aime regarder des jeunes jouant au baseball dans la partie sud du Westmount Park et je me souviens d'une partie particulièrement intéressante dans le Commons de Boston, un certain samedi matin.

J'aime également me promener dans les cimetières, activité que j'ai partagée longtemps avec un ami (aujourd'hui décédé), si l'on peut classer les cimetières dans le domaine des paysages (quoique certains sont de véritable jardins).

En dehors des parcs et cimetières ?

Pour avoir beaucoup voyagé, j'en ai quand même énormément vu de ces vues "imprenables" ; en France, en Angleterre, en Écosse, en Allemagne, en Italie, dans des dizaines d'états américains et même celles de la Côte Nord, au Québec, où l'on circule une heure en forêt pour entrevoir le fleuve cinq à dix minutes, une autre heure pour l'apercevoir une autre fois, etc.

Je ne vous insulterez pas en disant que ces "vues" m'ennuient, mais je n'ai jamais fait un détour pour revoir des falaises, une forêt ou un bord de mer. Il m'est arrivé, oui, que je sois resté bouche bée devant un paysage hors du commun et je vais vous en citer un :

The Monument Valley - Arizona
Photo en provenance du site : http://www.somewhereelseland.com

Simon Popp

*

Et qui a dit que de la neige au début d'avril était une anomalie ? - En voici une publiée dans le Castor du 7 avril 2014.



L'Université de Napierville
Bureau de Montréal
(à droite sur la photo)
Le 30 mars 2014

Lectures


Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.

 

Trois livres pour enfants ?

                             

 

Croyez-le ou non, j'ai trouvé ces trois livres dans la section "Littérature jeunesse" chez mon libraire.

Ce sont, comme vous pouvez vous en douter, des adaptations de trois grands classiques d'horreur : 

Dracula (1897) - De Bram Stoker (1847-1912)

Frankenstein (1818) - De Mary Woolstonecraft-Shelly (1797-1851)

[The] Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde (1886) - De Robert Louis Stevenson (1850-1894)

Dont voici la couverture de leur édition originelle :

                             

Littérature jeunesse ?

Curieux, je suis allé sur le site de l'éditeur, un Montréalais assez connu, Hurtubise, rue Delorimier, près du Pont Jacques-Cartier (www.editions hurtubise.com) et je les trouve dans la section "Fictions - jeunesse" (9 à 14 ans) aux côtés de "Les trois mousquetaires", "L'île au trésor", "Pinocchio", "Anne la maison aux pignons verts", "Robin des bois"... etc. - Enfin : vous voyez le genre.

Ce sont des livres de moins de cinquante page chacun (9" X 7" ou 23 X 17 cms), abondamment illustrés (à chaque page de texte correspond une image) d'assez bonne qualité (reliure carton solide) et même recommandables.

Je n'en ai lu qu'un seul, "Dracula" qui, dans son édition originelle, est particulièment difficile à lire à cause de son vocabulaire (anglais, fin du XIXe siècle), mais surtout à cause de sa forme ou des styles littéraires qui y sont utilisés ; correspondance et extraits de journaux personnels, mais qui, adaptés par Anne Rooney (traduit par André Gagnon) est d'une  grande qualité. Je tiens à le mentionner parce que passer de quatre cent cinquante et quelques pages (éditions originelle) à quarante-six sans oublier un seul point important est quelque chose qu'il faut souligner. Quant aux illustrations, aucune ne m'a paru de mauvais goût, même si le sujet traité, avec le sang que boivent les morts-vivants et ces pieux qu'on enfonce dans leurs coeurs ne sontt pas  très... picturesques (?).

J'hésite à donner à ce "Dracula" une note de  neuf sur dix même s'il le mérite, car je me vois mal l'offrir à un enfant de huit, neuf ou dix ans et je ne suis pas certain qu'un adolescent, avec ce qu'il connaît des jeux vidéos puissent en être intéressé.

Quand j'aurai deux minutes à ma disposition, je vais immédiatement m'attaquer au "Frankenstein" pour voir ce qu'un certain Saviour Pirotta que je ne connais pas (même traducteur) a pu faire de ce roman de Mary Shelly qui est du genre gotique (comme on le dit trop souvent), mais qui est  presque un essai philosophique.

 Copernique Marshall

*

John le Carré, né David John Moore Cornwell (1931- 2020)

On me demande souvent quels sont les livres essentiels à lire de John le Carré.

Il y en a quatre dont trois font partie d'un même fond et dont un des volumes, le deuxième, est relativement oubliable. Ce sont, dans l'ordre de leur publication :

The spy Who Came In From the Cold
(L'homme qui venait du froid - 1963)

Tinker, Taylor, Soldier, Spy
(La taupe - 1974)

The Honourable School Boy
(Commne un collégien - 1977)

Smiley's People
(Les gens de Smiley - 1979)

En bref :

Je n'irai pas jusqu'à vous donner un résumé de chacun, ni ne vous en décrire les intrigues. Vous pourrez retrouver chez Wikipédia tous les détails pertinents au pages suivantes :

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Espion_qui_venait_du_froid

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Taupe_(roman)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Comme_un_coll%C3%A9gien

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Gens_de_Smiley

Sans oublier la biographie qui se trouve aux même endroit :

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_le_Carr%C3%A9

Vous y apprendrez tout ce qu'il vous faut pour vous familiariser avec Le Carré et ce que je crois être ses quatre meilleurs romans.

Traduction :

La majeur partie des romans de John le Carré perdent une bonne partie de leur saveur en traduction et les quatre romans précités, tous traduits par Jean Rosenthal, ne font pas exception à la règle quoique son approche a été différente des traducteurs de ses deux romans précédents qui, croyant sans doute qu'ils s'occupaient d'une autre de ces écrivains qui publiaient des romans d'espionnage à l'époque, y sont allés avec des coupures d'expressions rares ou trop british, supprimant même des passages qu'ils jugeaient sans importance.

Avec Rosenthal, on a eu droit à une attention particulière aux détails qui sont très importants si l'on veut bien pénétrer dans l'univers de le Carré et surtout de ses personnages dont on relève la véritable dimension en notant comment ils s'expriment, les gestes qu'ils posent et ainsi de suite. Mais deux très grandes traductrices ont pris le relève  lorsque Rosenthal est décédé. Une mère et sa fille, Mimi et Isabelle Perrin sur lesquelles je reviendrai plus tard.

Les personnages :

 Avec ces quatre romans, contrairement aux précédents, on entre de plain pied dans l'univers du Cirque (Circus ou rond-point, y compris le calembour [*]) dans lequel les personnages principaux du monde de le Carré évolueront au fur et à mesure qu'il les mettra en scène, dont le tout-puissant directeur, Control et l'extraordinaire George Smiley qui ne fit qu'une brève apparition dans l'Espion qui venait du froid, mais qui prend toute la place dans la taupe et Les gens de Smiley.

[*] dont l'endroit précis est celui de l'intersection de Shafterbury et Charing Cross à Londres, comme tous les amateurs de Le Carré vous le diront.

Et si vous pensez que l'Espion qui venait du froid est d'une grande complexité, attendez de voir ce qui s'y est vraiment produit via le bras droit de Smiley, Peter Guillam, qui refauit suyrface dans A Legacy of Spy (L'héritage des espions), l'un des derniers romans de le Carré, paru en 2017, 54 ans plus tard...

Les films : 

L'espion qui venait du froid a fait l'objet d'un film à voir presque obligatoirement. Année : 1965. Direction : Martin Ritt. Personage principal : Richard Burton (dans le rôle d'Alex Leamas). - À noter : Cyril Cusack dans le rôle de Control, tout en retenu.

La taupe a été tourné deux fois. Une fois dans une série télévisé (six  épisodes d'une heure) avec Alec Guiness dans le rôle de Smiley, rôle qu'il reprendra dans la suite (Gens de Smiley)  également en six épisodes en 1979 et puis une fois au cinéma, en 2011 avec Gary Oldman dans le rôle titre.

Ces quatre films ou séries méritent un long détour car, même si la séquence des événements décrits dans leur roman respectif n'est pas tout-à-fait la même, on peut jusqu'à quel point Le Carré est un écrivain remarquable dans ses dialogues qui n'ont à peu près peu retouchés comme s'ils avaient été directement pour le cinéma ou la scène.

À+

Simon (qui est en train d'entraîner Copernique et paul dans son sillon)

ue

Dédicace


Cette édition du Castor est dédié à :

Christopher Hitchens
(1940-2011)

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Toulouse-Lautrec : L'oeuvre lithographique complète  
370 photos   

Schubert
un essai de Paul Dubé
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Parmi nos autres pages :

Aceto, Le Caraguay, Aksoum, Les Coteaux

Et les toutes dernières :

Extraits du dictionnaire du Grand Marshall

Le mot de la fin


«Toute ma vie j'ai eu l'arrogance de me considérer comme 
un peintre au sein de la littérature plutôt qu'un penseur

John Ruskin

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