Vol. XXXIII,  n° 12 - v. 4.1 Le seul hebdomadaire de la région publié une fois par mois Le lundi 7 août 2023
 
Dernière édition

Août

Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
   

 1
Début de la
Grande 
Guerre
(1914-1918)

2
Hitler
nommé
 Reichsführer
(1934)
3
Décès d'
Alexandre Soljénitsyne
(2008)
4
Grande Paix 
de 
Montréal
(1701)
5
Naissance de
Neil
Armstrong
(1930)
6
Un mot :
Hiroshima
(1945)
7
Début : Famine 
en Ukraine
(1932)
8
Démission 
de Richard Nixon
(1974)
9
Décès 
de 
Charles Cros (1888)
10
Fin de la 
monarchie en France
(1792)
11
Canonisation 
du roi 
Louis IX 
(1297)
12
Construction du
mur de la honte Berlin
(1961)
13
Naissance de Alfred 
Hitchcock
(1899)
14
Décès de Randolph 
Hearst 
(1951)
15
Ouverture du Canal de 
Panama 
(1914)
16
Naissance de Lawrence 
d'Arabie
(1888)
17
Naissance de 
Pierre 
Fermat 
(1601)
18
Décès à Paris d'Honoré 
de Balzac 
(1850)
19
Décès à Paris 
de Blaise 
Pascal 
(1662)
20
Naissance de
 Raymond
 Poincaré
(1860)
21
Vol 
au Louvre
de la Joconde
(1911)
22
Attentat 
du 
Petit-Clamart (1962)
23
Naissance 
à Versailles de Louis XVI 
(1754)
24
Éruption du Vésuve Disparition de Pompéi
(79 a.d.)
25
Libération 
de Paris 
1944
(à 15h30)
26
Naissance de
Antoine-Laurent
de Lavoisier (1743)
27
Assassinat de Lord
Mountbatten (1979)
28
Arrestation de Violette 
Nozières (1933)
29
Dernier concert des Beatles 
San Francisco
(1966)
30
Décès de Mikhaïl Gorbatchev
(2022)
31
Mort de la Princesse Diana 
à Paris 
(1997)

Vous devez connaître cette pub, non ?


Si vous avez de la difficulté à lire ceci,
veuillez nous consulter :
Vatfair-Fair Opto
Saint-Romuald-d'Etchemin

Alors, lisez ce qui suit.


Difficultés à nous rejoindre ?

Vous n'êtes pas les seuls. Nous-mêmes, nous avons eu des difficultés à nous rejoindre entre collègues au cours du dernier mois. Et le retard à publier cette édition du Castor™ en est la preuve.

Il y a plusieurs raisons à cela, la principale étant les difficultés que nous éprouvons depuis quelque temps avec notre fournisseur de service Internet  qui refuse presque systématiquement de suivre nos directives quant à la publication non seulement du site de l'UdeNap (et de son hebdomadaire), mais celles de ces sous-sites et de celui sur la chanson française (Dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net), un de plus importants sur la Toile dans ce domaine.

Ajouter à cela la récente décision de Google (Chrome) de traiter différemment les adresses http:// et https:// inscrites dans les fichiers individuels de ceux qui utilisent son fureteur.

La solution temporaire ?

Effacer des "favoris" de votre fureteur les adresses menant à l'UdeNap (ou son Castor™, etc.) et retaper directement dans sa ligne de recherche tout simplement le mot "udenap" ou les mots "Université de Napierville". 

Et puis... aller vérifier les paramètres dans votre pare-feu.

Pour le reste, nous sommes présentement à la recherche d'un diffuseur qui ne tient essentiellement à nous vendre son logiciel de gestion en refusant celui qui nous a nous servi depuis vingt ans.

La direction


Pour le moment : 

Votre première visite sur le site de l'Université de Napierville ?

Lisez cette page : Un monde à découvrir

Et bonne lecture !

Ce numéro :

Contenu :

Trajan, François Ricard, Dany Carrel, Pline le Jeune, François Villon, Claude Bolling, Georgius, René Char (sic), Sherlock Holmes, Amor Towles, Edmond T. Gréville, André Gide, Monique Morelli, Oscar Wilde, Montherlant...

À noter :

Un TOUT NOUVEL INDEX de tous nos numéros, depuis Janv. 2018 : ICI.

Éditorial  

En bref :

Des heures. C'est ce que nous avons dû consacrer à répondre au courrier reçu au cours des dernières semaines à cause de l'absence preque aléatoire sur la Toile (l'Internet) du site de l'Université de Napierville, ses sous-sites et celui Du temps des cerises aux feuilles mortes.

La cause de cette absence, car elle était irrégulière, dépendait souvent du fureteur utilisé, de l'adresse mentionnée dans son moteur de recherche, jusqu'au pare-feu de chacun de nos abonnés.

N'existait pas de solution miracle, mais celle qui a le mieux fonctionné fut de ne plus se servir de celles inscrites dans vos "favoris", mais de taper directement les mots "udenap.org" ou "udenap.org/castor/edition_courante.htm" dans votre fureteur, quitte à effacer complètement les racourcis pertinents.

De notre côté, nous sommes, tel que mentionné ci-dessus, à la recherche d'un nouveau fournisseur car celui que nous utilisons en ce moment est loin de nous aider à corriger ce genre de situation.

La direction

 
Chroniques  

Les chroniques précédentes de nos correspondants pourront être
à nouveau consultées quand elles auront été révisées et reclassées.

    Simon Popp  

Je repensais l'autre jour...

Je recommence :

J'ai pensé l'autre jour à quelque chose à laquelle il m'est, ou plutôt il m'était déjà arrivé de penser.

Ça vous arrive ? 

Moi, ça m'arrive tout le temps. 

J'ai beau me croire fin, connaisseur, astucieux, renseigné et même intelligent, convaincu de ne pas avoir été influencé par des études trop poussées, il y a des moments comme celui-là qui me font souvent mettre en doute le fait que je ne serais peut-être pas une coche plus éclairé que l'emballeur du supermarché que je fréquente et qui persiste à mettre à plat dans le fond des sacs que je lui fournis des contenants visiblement destinés à être entreposés de façon verticale.


J'ai dit, n'est-ce pas "des moments comme celui-là" ? - J'en ai d'autres. Plusieurs autres. Le fait, par exemple, qu'il y a longtemps que j'ai appris que je ne comprendrai jamais ce à quoi peut servir l
a mécanique quantique. - Bon, d'accord, je vous l'accorde. En ce qui a trait à ce stupéfiant aveu de ma part, je sais que je ne suis pas le seul, mais, vraiment, faudrait pas me demander demain matin de couper le griffes de mon chat, de réparer un moustiquaire ou de mettre en marche la minuterie du four de ma cuisinière qui, entre vous et moi, est l'endroit où j'entrepose mes  poêles à frire [*].

[*] Quoique je sais la différence entre une sauteuse et une friteuse. - J'ai eu assez honte la journée quand on m'a demandé l'une et que j'ai présenté l'autre dans un grand restaurant où - j'étais étudiant alors -  j'ai travaillé une  journée, une seule.

Cela étant dit, le rapport entre tout ça et le fait que je repensais à quelque chose il n'y a pas si longtemps ? Ben... Y'en a pas, mais c'est c'est ce qui m'est venu entre temps à l'esprit.

Alors, c'est ce à quoi, exactement, je repensais l'autre jour ?

À un avocat qui n'arrivait pas à comprendre la cause d'une explosion dans une... disons... usine quelconque et qui, par trois fois, a réuni dans la salle de conférence de son étude quelque chose comme dix personnes dont la moitié était des ingénieurs pour se faire expliquer de différentes façons ce qui c'était passé et que tous, sauf lui, trouvaient d'une évidente simplicité ; à savoir qu'une étincelle électrique n'était pas une chose compatible avec un réservoir rempli de gaz naturel. - Le coût de ces réunions, je vous le laisse les estimer.

J'ai appris qu'il était décédé il n'y a pas très longtemps. Immense perte pour l'humanité.

Mais des avocats de sa sorte, j'en ai connu plus qu'un. Parce qu'ils ont peur que leurs experts soient dans l'erreur et qu'ils se fassent démolir en cour, ils préfèrent plaider leurs causes en se substituant à eux. Euh : en substituant leur intelligence à celles de leurs experts.

Et c'est ainsi que j'en suis venu à nos chers députés et ministres.

Alphonse Allais avait raison de dire que les membres d'un gouvernement ne pouvait pas avoir tort puisqu'ils étaient élus au suffrage universelle. - Enfin : celui des gouvernements dits démocratiques.

C'est ce qui explique les dépassements de coûts de la plupart des travaux publics, les ponts et chaussés qu'il faut remplacer prématurément et, ce qui est pire, les millions de morts résultant de guerres ou, comme ce fut le cas, aux USA, d'une récente épidémie d'un homme qui s'est cru - et qui se croit toujours - le don de Dieu aux êtres non-éduqués, ignorants et stupides dont il voudrait, malgré toutes les poursuites dont il fait l'objet, rediriger une seconde fois dans la bonne direction.

Mais, à bien y penser, ou repenser, qui suis-je pour vous dire que j'ai le droit de me poser ces questions ?

Simon

*

Note sur les études dites supérieures :

Je suis, depuis un bon bout de temps déjà, à la retraite et, à rebours, comme ça, quand j'y [re]pense, j'en reviens à mon opinion d'alors : que les plus éduqués (lire : diplômés) de mes collègues (et je compte dans  le lot trois détenteurs de véritables doctorats) n'étaient pas parmi  les plus intelligents. - Pensez-y deux minutes : qu'est-ce qu'une personne qui ne pratique pas un métier peut bien pouvoir enseigner à ceux qui le pratiquent ?

1...]

  Herméningilde Pérec


Quel honneur !

Me faire dire, à mon âge, que ce que j'ai écris il y a deux ans méritait d'être republié m'a étonné. Je me suis relu pour vérifier si les mots que j'avais utilisés à l'époque n'avaient pas, depuis, changé de sens (je mentionnais justement ce genre de choses dans mon texte), mais non : il semblerait que tout soit encore compréhensible.

Par rapport au contenu, ai-je, depuis changé d'idée ?

Pas vraiment, non.

Bonne relecture.

H. Pérec

P.-S. : Le fait qu'on me republie prouve en passant que je ne suis pas le directeur du Castor™, rôle qu'on m'attribue trop souvent. Car il ne me viendrait pas à l'idée de me citer.

***

Le Castor™ - 6 septembre 2021

Vieillir (I)

«Les vieillards ne sont jamais jeunes»
(Georges Guibourg dit Georgius)

L'on dit souvent que les différences d'âges s'estompent avec le temps. Que les personnes entre soixante-dix et quatre-vingts ans ont plus en commun que ceux qui en ont vingt et trente. Pour ma part, je crois que c'est un peu faux. À soixante-dix ans, on se croit presque aussi sage que ceux qui en ont quatre-vingt et ceux qui en ont quatre-vingt se croient tout aussi jeunes que ceux qui en ont soixante-dix. Voire même soixante.

Vous savez, dix ans d'expériences, de souvenirs divers, de choses qui nous sont arrivées, c'est beaucoup. Sauf si son activité consiste à répéter les mêmes gestes, lire les mêmes journaux et ne jamais changer ses habitudes. Alors là, le temps passe très vite et l'on se réveille, un jour, en se demandant ce qui a bien pu nous arriver en non seulement dix, mais en vingt et même trente ans.

J'ai connu beaucoup de vieillards qui se croyaient encore jeunes parce qu'ils "suivaient la mode". - Les modes. - Ils étaient au courant de tout ce qui se passait dans le monde, ne manquaient jamais le Festival du Jazz de Montréal, étaient de toutes les fêtes,  s'intéressaient encore à la politique et portaient des vêtements que certains, plus jeunes, avaient cessé de porter dix ans auparavant.

C'est un phénomène qui semble s'être développé avec l'émergence des baby-boomers qui, le temps d'atteindre leur trentième anniversaire, se sont crus rois et maîtres du monde parce qu'ils ré-inventaient tout : la musique, la peinture, le théâtre, le cinéma, les sorties en groupe, la culture hydroponique... jusqu'au mariage. - Qui, parmi vous, n'a pas connu la nouvelle cuisine et son porc au chocolat, ses schnitzel de langue de boeuf au raifort sur colcannon, ou ses pâtisseries sucrées-salées  ? - Ils sont encore nombreux sauf qu'ils ont aujourd'hui cinquante-cinq, soixante, soixante-dix ans. Mettons quarante-cinq pour englober leur progéniture.

L'espérance de vie a beaucoup augmenté depuis les cinquante et même cent dernières années et les comparaisons qu'on peut faire entre un homme ou une femme de cinquante, soixante ans et ceux d'aujourd'hui peuvent nous induire en erreur. Suffit de regarder des photos de mariage ou de célébration quelconque pour se rendre compte que, dans les années quarante, les vieillards (j'hésite à me servir de ce mot... disons : les plus vieux) ont une une cinquantaine d'années. Aujourd'hui, quels âges ont-ils ? Soixante-dix ans ? - Bravo, mais dans quel état sont-ils ? Physiquement, probablement mieux que leurs prédécesseurs. Pour le reste, je me demande.

Simon, l'autre jour, m'a refilé le titre d'un livre qu'un ami lui a suggéré il y a quelque temps :

 Un gentleman à Moscou d'Amor Towles (Fayard)
Traduction de A gentleman in Moscow, paru aux USA en 2006

C'est l'histoire d'un comte russe, le Comte Alexandre Illich Rostov, qui, en juin 1922, est condamné par le Commissariat du Peuple à une assignation à résidence à l'Hôtel Métropol, face au Bolchoï et qui y mourra 32 années plus tard, en 1954

Vous pourrez en lire plus sur le site "Culture-Tops" à l'adresse qui suit :

https://www.culture-tops.fr/critique-evenement/romans/un-gentleman-moscou

N'ayant qu'une culture littéraire limitée, je ne saurais vous le recommander ou non, mais il a attiré mon attention par ces simples mots que Simon m'a dit en me le remettant : "Ça vous expliquera qui vous êtes devenu..."

Habitué aux remarques impertinentes (j'allais écrire "insolentes", mais le mot "impertinentes" est plus juste, du moins plus que "insolentes" ou "surprenantes"), j'ai cru que c'était une blague de sa part sauf que, après en avoir lu plus du tiers, je me suis aperçu que ce livre était tout-à-fait en adéquation avec ce que je pense depuis longtemps :

Que je suis d'un monde qui n'existe plus.

Et mes conseils à ceux qui me suivent, quoique justes et raisonnables n'ont plus cours.

La question qu'on pourrait, dans mon état, me poser est : si je m'y ennuie.

Non, pas du tout. Ce qui m'inquiète, c'est de ne plus avoir personne à qui en parler ou prêt à m'écouter.

«I am an old man» disait Mark Twain vers la fin de sa vie, en ajoutant cependant : «I have known a great many troubles  -  but most  of them  never happened.»

Je suis un vieil homme et j'ai connu beaucoup de problèmes - mais la plupart ne se sont jamais produits.»)

Essayez d'expliquer ça à un jeunot de quarante ou cinquante ans.

***

Le Castor™ 4 octobre 2021

Vieillir II

Le modeste succès qu'a eu ma chronique du mois dernier m'a encouragé à vous reparler de la vieillesse, notamment en ce qui concerne la vie sociale des gens de mon âge.

Attention :

Vous n'êtes pas obligés de  lire ce qui suit si vous êtes encore dans la quarantaine ou même, dans certains cas, la cinquantaine ou que vous êtes nés après 1980. Faites comme d'habitude : passez à la chronique suivante en vous disant que vous aurez amplement le temps d'y penser quand ça sera votre tour sauf que... vous en êtes probablement déjà là par rapport à la génération qui vous suit et que vous trouvez insouciante, mal éduquée, impolie, bref : celle qui vous a fait découvrir le véritable sens du mot "insolent"... - Et si vous avez eu le "bonheur" d'avoir eu des enfants sur le tard... dites-vous que ma sympathie envers vous n'est pas feinte. Elle est commensurable à celle que j'ai envers ceux de votre âge aux prises avec des adolescents ou, pire encore, des jeunes qui ne quitteront pas votre foyer avant encore quelques années.

On raconte que Gide, ayant reçu chez lui un futur écrivain, fut fort étonné de l'entendre s'excuser, en se levant, d'être un peu chancelant : "Ne vous inquiétez surtout pas, maître, car il m'arrive souvent d'avoir de légers étourdissements..." dit-il  - Et Gide de lui répondre : "Oh ! Comptez-vous chanceux jeune homme d'être encore  en mesure de vous en apercevoir."

Lumbago, maux de tête, indigestions, disparition peu à peu de sensations dans ses extrémités, mauvaise circulation du sang, engourdissements musculaires, vue, goût, odorat, audition qui s'affaiblissent, voilà des caractéristiques auxquels les gens de ma génération font face.

Tout cela n'est rien comparé à l'isolement - que dis-je ! - la solitude dans laquelle nous nous enfonçons, jour après jour. On l'attribue souvent à la disparition d'une occupation quelconque que certains essaient de compenser en remplaçant le métier, la profession dans lequel ou laquelle ils ont oeuvré toute leur vie, vie qu'ils ont crue active et productive (sic), mais qu'ils ont fini par considérer, en y repensant bien, avoir été, souventes fois, d'une futilité indescriptible, en remplaçant - je continue - ce qu'ils faisaient par une activité encore plus insignifiante (si, si : parlez-en à ceux qui sont à la retraite depuis quelques années) qui consiste à adopter comme passe-temps la culture de bégonias, les voyages organisés, le macramé (moins depuis quelques années), l'ornithologie, le yoga, la météo, les nouvelles... (j'ai même entendu parler de danse sociale...)

De la société ? parlons-en ! Les personnes qu'on a fréquentées au travail toute sa vie... on les voit plus. Ses amis, quand ils ne sont pas décédés, on ne les voit plus. Quant à la famille... Avec un peu de chance, si on a eu le bonheur d'avoir des petits enfants, ça a duré l'espace d'un moment. 

Et puis, petit à petit, vient une sorte d'aphasie intellectuelle : une diminution de comprendre ce qu'on nous dit combinée avec celle de se faire comprendre. C'est la plus pernicieuse phase de la vieillesse :

Les mots, depuis le jour où nous les avons appris ont changé de sens. Les expressions auxquelles nous étions habitués ont été remplacées par d'autres.  les gestes que les autres se font entre eux nous sont devenus incompréhensibles. Et je vous parlerai pas l'effet d'escamoter de simples syllabes peut avoir sur des gens pour qui le boulevard Saint-Michel se prononçait "boulevard Saint-Michel" et non "boul'Mich'".

 Personnellement, il n'y a pas longtemps, je me suis aperçu que non seulement je ne savais plus ce qui, au niveau de la conversation, était in ou out car ces mots sans significations n'étaient, justement, plus in. - Et je n'insisterai pas sur la concordance des temps, une chose qui prenait des années à tout simplement apprendre l'existence..

Une consolation quand même. Un des grands avantages de faire partie du troisième âge - et c'est loin d'être banal - c'est que le livre qu'on voudrait relire est toujours disponible à la bibliothèque de son quartier car... qui lit, de nos jours, Montherlant ou... René Char ?

Je pense à mon vieux père qui, comme celui de Simon, faisait semblant vers la fin de sa vie - et Dieu sait ce qu'il avait essayé de ne plus être de son temps - de radoter, pour finalement avoir la paix...

H. Pérec

  Jeff Bollinger

Questions
(Que je me pose, comme ça, à un mois de la rentrée)

Pourquoi n'enseigne-t-on pas à l'école, au lycée, au collège et même à l'université ce qu'est l'argent, ce qu'il représente, comment on l'accumule, ce qu'est un investissement par rapport à une dépense, la différence entre une dépense unique et une dépense qui se calcule à partir d'un taux de dépréciation annuel, ce qu'est un taux d'intérêt, un taux d'intérêt composé, le coût réel d'un prêt garanti par un immeuble et une hypothèque grevant le même immeuble (les avantages de l'un et de l'autre), ce qu'est une rente, une rente viagère, une rente viagère à paiements garantis, les frais d'assurance-vie en rapport avec un prêt et les frais d'une assurance au même montant chez un assureur non relié à un prêteur, ce qu'un qu'un gain en capital, comment fonctionne la bourse...

Il me semble qu'il s'agit là de notions aussi indispensables que... ce en quoi consiste la santé, comment la conserver, i.e. : comment se nourrir, les bienfaits de l'exercice, pourquoi il est nocif de fumer, etc. - Et non seulement ce en quoi consiste sa santé physique, mais sa santé mentale...

Jeff

   Copernique Marshall

What is it, you wanted me to say ?

«It is my last reception, and one wants something that will encourage conversation, particularly at the end of the season when every one has practically said whatever they had to say, which, in most cases, was probably not much.»
     - Lady Bracknell in The Importance of Being Earnest (Oscar Wilde)

Découpés comme on le fait, ces morceaux d'années qu'on appelle "Fin de la saison', "Temps des fêtes",  "Saison estivale", "Semaines des vacances" ou "Rentrée" consistent en quoi au juste ? 

En contre-partie, qui, aujourd'hui mentionne les mots "Rogations", "Avant", "Carême" ou même "Entre la Pâques et la Sainte-Trinité" pour désigner un espace dans le temps qui est aussi logique que les trois jours que le Christ a passé au tombeau entre le vendredi, vers la fin de la journée et dimanche matin, une affaire de 35, 36 heures...

Dire que la rentrée, c'est demain !

Copernique

   Fawzi Malhasti


Texte choisi

Dame du ciel, régente terrienne,
Emperière des infernaux palus,
Recevez-moi, votre humble chrétienne,
Que comprise sois entre vos élus,
Ce nonobstant que jamais rien ne valus.
Les biens de vous, ma Dame et ma Maîtresse,
Sont trop plus grands que ne suis pécheresse,
Sans lesquels biens âme ne peut merir
N'avoir les cieux. Je n'en suis jangleresse.
En cette foi je veux vivre et mourir.

A votre Fils dites que je suis sienne ;
De lui soient mes péchés abolus;
Pardonne-moi comme à l'Egyptienne,
Ou comme il fit au clerc Theophilus,
Lequel par vous fut quitte et absolus,
Combien qu'il eût au diable fait promesse
Préservez-moi de faire jamais ce,
Vierge portant, sans rompure encourir,
Le sacrement qu'on célèbre à la messe :
En cette foi je veux vivre et mourir.

Femme je suis pauvrette et ancienne,
Qui rien ne sais ; jamais lettre ne lus.
Au moutier vois, dont suis paroissienne,
Paradis peint où sont harpes et luths,
Et un enfer où damnés sont boullus :
L'un me fait peur, l'autre joie et liesse.
La joie avoir me fais, haute Déesse,
A qui pécheurs doivent tous recourir,
Comblés de foi, sans feinte ni paresse :
En cette foi je veux vivre et mourir.

Vous portâtes, digne Vierge, princesse,
Iésus régnant qui n'a ni fin ni cesse.
Le Tout-Puissant, prenant notre faiblesse,
Laissa les cieux et nous vint secourir,
Offrit à mort sa très chère jeunesse ;
Notre Seigneur tel est, tel le confesse :
En cette foi je veux vivre et mourir.

(Ballade que fit François Villon à la requête de sa mère pour prier Notre-Dame)


François Villon
(1431 - 1463)
 

Chantée par Monique Morelli :

Ballade pour prier Notre-Dame

Fawzi

   Paul Dubé


Françaises chansons...
(Sixième série) 

Vous savez combien il faut d'enregistrements pour meubler une série ("saison") d'émissions radiophoniques ayant pour thème la "française chanson" (c'est ainsi qu'il m'arrive d'appeler la mienne) ? Environ mille cinq cent (1 500). - Faites le calcul :

15 chansons à l'heure
  2 heures par émission
50 émissions

15  X  2  X  50  =  1 500

La dernière série (la 5e) en a utilisé 1 684 soit près de 16 à l'heure, mais il y a plusieurs raisons à cela, soit deux émissions, entre autres, où furent diffusées beaucoup d'extraits et de courts monologues et puis une autre où nous sommes très peu intervenus, "nous" c'est-à-dire Géo Walter aux consoles, Bertrand Le Hasard, notre recherchiste et d'archéodiscothéquaire, de même que celui qui vous écrit ceci car j'espère que vous ne pensez pas que je suis tout seul à tout faire dans cette folle entreprise qui consiste à diffuser et commenter une fois la semaine - sur Internet - deux heures de "françaises chansons"...

On vous a dit où et quand n'est-ce pas ?

 https://radiophile.ca/

Tous les dimanches de midi à quatorze heures (heure locale - Québec)

et, en reprise :

Tous les mercredi de neuf heures à onze heures (heure de Paris)

*

Notre prochaine série, la sixième, débutera le dimanche 3 septembre prochain.

La formule est simple : on y diffuse des chansons françaises, classiques, populaires, méconnues et parfois même surprenantes, curieuses, étonnantes...

La preuve :

Voici, tiré du film Les mains d'Orlac (version  Edmond T. Gréville, 1960) Dany Carrel, née Yonne Suzanne Chazelles du Chaxel, chantant un extrait de C'est parti de Claude Bolling.

À+

paul

 

L'extrait du mois


Lettre de Pline le jeune à l'empereur Trajan (XCVI)

J’ai l’habitude, seigneur, de vous consulter sur tous mes doutes. Qui pourrait en effet mieux guider mes incertitudes ou instruire mon ignorance ? 

Je n’ai jamais assisté aux procès des chrétiens ; j’ignore donc à quels faits et dans quelle mesure s’applique ou la peine ou l’information. Je n’ai pas su décider si l’on doit tenir compte de l’âge, ou si les enfants de l’âge le plus tendre ne doivent pas être traités autrement que les hommes faits ; s’il faut pardonner au repentir, ou si celui qui a été une fois chrétien ne gagne rien à cesser de l’être ; si c’est le nom seul, même exempt de toute souillure, ou la souillure attachée au nom, que l’on punit. Dans cette ignorance voici la règle que j’ai suivie à l’égard de ceux qui ont été déférés à mon tribunal comme chrétiens : 

Je leur ai demandé s’ils étaient chrétiens : quand ils l’ont avoué, j’ai répété ma question une seconde et une troisième fois, en les menaçant du supplice ; quand ils ont persisté, je les y ai envoyés. 

Car, de quelque nature que fût le fait qu’ils avouaient, je ne doutais pas qu’on dût au moins punir leur résistance et leur inflexible obstination. 

J’en ai réservé d’autres, possédés de la même folie, pour les envoyer à Rome, car ils étaient citoyens romains. Bientôt la publicité même, comme il arrive, répandant la contagion de l’accusation, elle se présenta sous un plus grand nombre de formes. 

On afficha un écrit anonyme, contenant les noms de beaucoup de personnes. Ceux qui niaient être chrétiens, ou l’avoir été, et qui ont, suivant la formule que je leur dictais, invoqué les dieux, offert de l’encens et du vin à votre image, que dans ce but j’avais fait apporter avec les statues des dieux, qui enfin ont blasphémé le christ, tous actes auxquels on ne peut contraindre, dit-on, aucun de ceux qui sont réellement chrétiens, j’ai pensé qu’il fallait les absoudre.

D’autres, cités par un dénonciateur, dirent d’abord qu’ils étaient chrétiens, mais aussitôt se rétractèrent, assurant qu’ils l’avaient été, il est vrai, mais qu’ils avaient cessé de l’être, les uns depuis trois ans, les autres depuis plus longtemps, quelques-uns même depuis vingt ans. Tous ont adoré votre image et les statues des dieux ; tous aussi ont blasphémé le christ.

Au reste ils affirmaient que toute leur faute, ou leur erreur n’avait jamais consisté qu’en ceci : ils s’assemblaient à date fixe avant le lever du jour et chantaient chacun à son tour un hymne à Christ, comme à un dieu ; ils s’engageaient par serment, non à quelque crime, mais à ne commettre ni vol, ni brigandage, ni adultère, à ne point manquer à leur parole, à ne point nier un dépôt réclamé en justice : ces rites accomplis, ils avaient coutume de se séparer, puis de se réunir à nouveau pour prendre leur repas, qui se composait d’ailleurs de mets tout à fait ordinaires et par suite innocents : ils avaient du reste renoncé à toutes ces pratiques depuis mon édit, par lequel, suivant vos ordres, j’avais défendu les associations. 

Je ne crus que plus nécessaire d’user de deux femmes esclaves, que l’on disait prêtresses de ce culte, pour découvrir la vérité même en employant la torture. Mais je n’ai trouvé que superstition ridicule et sans bornes ; aussi ai-je suspendu l’information pour recourir à vos avis. 

L’affaire m’a paru en effet mériter votre avis, surtout à cause du nombre des prévenus. Car une foule de gens de tout âge, de tout rang, de tout sexe même, sont impliqués dans la même prévention. Ce n’est pas seulement dans les villes, mais dans les villages et dans les campagnes que la contagion de cette superstition a étendu ses ravages ; je crois pourtant possible de l’arrêter et de la guérir. 

Ce qui est certain c’est que les temples, qui étaient presque déserts, sont de nouveau fréquentés et que les sacrifices annuels, longtemps négligés, recommencent ; on vend de la pâture pour victimes, qui trouvait auparavant de rares acheteurs. Par là il est facile de juger quelle foule de gens on peut ramener, si l’on fait grâce au repentir.

Réponse de Trajan (XCVII)

Vous avez agi comme vous deviez, mon cher Secundus, dans l’examen des faits reprochés à ceux qui vous furent dénoncés comme chrétiens. Car il n’est pas possible d’établir pour tous les cas une sorte de procédure uniforme et invariable. Ne les recherchez pas ; mais s’ils sont accusés et convaincus, punissez-les ; cependant, si quelqu’un nie qu’il soit chrétien, et le prouve d’une façon manifeste, je veux dire en invoquant nos dieux, même s’il a encouru des soupçons dans le passé, que son repentir obtienne grâce. Quant aux listes de dénonciations anonymes, elles ne doivent donner lieu à aucune poursuite. Ce serait d’un déplorable exemple, et contraire aux maximes de notre règne.

*

Notes :

Pline le Jeune est né en l'an 61 ou 62 et est décédé en l'an 113.

Trajan est né en l'an 52 ou 53 et est décédé en l'an 117. Il fut empereur de Rome de l'an 98 jusqu'à sa mort.

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Lectures


Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.

 

En marche au moment où ces lignes sont écrites deux sujets qui nous tiennent à coeur,  le premier étant la représentation de Sherlock Holmes au cinéma et le deuxième étant l'ordre dans lequel les scènes de certains romans doivent parfois être modifiée lorsqu'on en fait l'adaptation pour le grand écran ou même la télévision.

À suivre

Paul et Copernique.

Il y a dix ans dans le Castor


Ceux qui disent que...

 ... la meilleure cuisine, c'est celle de leurs mères... n'ont pas connu la mienne.

J'entendais dire, encore hier, que tous les goûts sont dans la nature, mais il y en a, je crois, qui, lorsque la déesse de la cuisine est passée, devaient être chez Canadian Tire, Manutan ou chez RONA. Celui qui, par exemple, a eu l'idée, un jour, de mélanger câpres et saumon fumé ; qui a créé la poutine ; ou cet autre qui a pris du café et en fait une chose imbuvable, à l'Américaine.

En ce qui a trait à ma mère, elle n'était peut-être pas chez Canadian Tire ou chez RONA, ou même au Dol-O-Rama, mais elle ne devait pas en être très éloignée..

Je vous l'ai déjà dit, j'en suis certain : j'ai découvert que j'avais un sens olfactif et que les nourritures avaient toutes des saveurs différentes quand j'ai commencé, vers l'âge de quinze ans, à fréquenter les restaurants et même certaines cafétérias industrielles, car maman, Dieu ait son âme, était une mauvaise - que dis-je ? - une exécrable cuisinière. Encore aujourd'hui, je suis convaincu qu'elle a appris son métier chez des descendants des Borgia. Tout ce qu'elle nous faisait était fade ou insipide et goûtait à peu près la même chose, que ce soit un rôti de porc, un steak, des aubergines ou un plat de nouilles. Passé au blender, les yeux fermés, nous n'aurions jamais su ce que nous mangions. Elle devait avoir, parmi ses instruments de cuisine, un désaveuriseur. C'est ainsi qu'aux premiers temps de notre mariage, ma femme trouvait fort curieux que, lorsque, invités chez mes parents, surtout pour le traditionnel souper du Jour de l'An, je me faisais un sandwich avant de m'y rendre. Après deux, trois de ces "soupers", elle finit par comprendre et se mit elle-même à se mettre quelque chose sous la dent avant de quitter la maison. Une chose, quand même, que ma mère faisait à la perfection : sa graisse de rôti. Facile à comprendre, une fois qu'elle en avait fini avec la cuisson d'un rôti, tout ce qui aurait pu être bon s'était ramassé dans le fond de la cocotte. 


Objet décoratif, dans la cuisine, du temps que j'étais jeune
(On époussetait régulièrement)

Après ma séparation, j'ai vécu avec une pseudo-italienne qui se disait telle parce que sa grand-mère maternelle était née quelque part en Calabre. (Elle en profitait pour prononcer de façon différente son nom de tous les siens.) Elle était convaincue d'être une bonne cuisinière car elle se servait d'huile d'olive (vierge, première presse, etc. - lire : "dispendieuse"), de vinaigre (balsamique, inutile de préciser), de tomates en provenance d'un tout petit village près de Vintimigli en Italie, de curcuma longa (sorte de gingembre importé à grands frais de l'Île de la Réunion) et de thym (en provenance d'un monastère près de Nice), ce qui fait que tout goûtait la même chose. 

Puis j'ai connu, ensuite, et encore aujourd'hui, une femme, un couple, des amis sans pareil en cuisine. Tout de même ! Un diplôme en ingénierie n'est pas nécessaire pour faire bouillir de l'eau !

La toque, cependant, outre aux grands cuisiniers (ce que j'ai pu en connaître, avec elle, lors de mes voyages en France !), revient à mon ex., celle que j'ai mentionnée ci-dessus, à tel point que - nous nous fréquentons encore -, j'apporte souvent de ses plats cuisinés à la maison. La seule femme au monde que je connaisse qui, à l'odeur, peut détecter la constitution de tout ce qu'on lui sert.

Son chef-d'oeuvre :

Un jarret de veau braisé au vin blanc à la sauce tomate garni de gremolata (ail, persil et zeste de citron) servi sur risotto à la milanaise parfumé au safran.

(Mais vous devriez goûter à ses poires Wanamaker.)

Quand je ne cuisine pas , je fréquente des restaurants où, après avoir fait "le tour du menu", je retiens deux ou trois plats parmi les meilleurs et je ne m'en tiens qu'à eux. C'est ainsi que je mange mes pâtes chez X, mon veau chez Y, mon steak chez Z et ainsi de suite. À certains endroits, on ne me demande plus ce que je désire : on me l'apporte tout simplement.

C'est lorsque je me retrouve dans une ville que je ne connais pas, particulièrement aux États-Unis, que je suis désemparé. Je me rabats alors chez ce qui semble être un "Italien" respectable. J'en connais quelques-uns, un à Tucson en Arizona, un à Chicago, puis deux à Québec et, pas loin d'ici, un autre, à Kingston, en Ontario (où, soit dit en passant, la machine à expresso est en réparation depuis dix ans). Curieusement, je n'en ai pas encore trouvé un à New York, sauf qu'on y trouve des delis incroyables. Quant à Montréal, ceux que je fréquentais - je parle des restaurants italiens (il y en avait trois) - ont tous fermé leurs portes et mes excursions dans la "Petite Italie" (boulevard St-Laurent, au sud de Jean-Talon) n'ont pas encore porté fruit.

Mais je sais où manger de la pizza : à la pizzeria Dei Compari, rue St-Denis, un peu au nord de la rue Émery, côté ouest, en face du McDo (ou de l'Île Noire, si vous préférez). Et, jusqu'à présent, tout ce que j'ai mangé au Dièze Onze, 4115A rue St-Denis (côté est, entre Duluth et Marie-Anne) s'est avéré digne d'un grand restaurant. - Et comme j'habite le coin, je peux aller aux deux endroit à pied. Génial. (Recommandations non sollicitées.)


Si j'aime le fast-food ? Demandez à tous ceux pour qui le travail consiste entre autres à voyager constamment s'ils aiment le fast-food. Vous répondront invariablement pas particulièrement mais invariablement qu'ils en ont mangé des centaines de fois. Personnellement, j'ai un penchant pour les sous-marins (SubWay), les frites (en Belgique !) et tout ce qu'on sert dans les Automatiek des Pays-Bas (particulièrement leurs kokets faites de pommes de terre de boeuf haché, parfois de poisson, de petits légumes et d'une sauce soit brune, soit béchamel, enrobées dans de la panure et frites - 100% cholestérol).

La capitale gastronomique du monde connu ? Bologne, en Italie. Si vous passez dans le coin, réservez une table (il n'y en a qu'une vingtaine) chez All' Osteria Bottega pour ses Tagliatelle al ragu bolognese, servi avec du parmiggiano-reggiano. - Hé : Bologne est au centre de cette région du monde qui nous a donné, outre ce parmigiano-reggiano, le mascarpone, la mortadella, le prosciutto, les tortellini, les tagliatelles et, sans contredit un des plus grandioses plats de tous les temps, la lasagne al bolognese.

Méfiez-vous des imitations !

Finalement, je m'en voudrais de ne pas souligner une des grandes nouvelles dans le domaine alimentaire : McDo sert, depuis quelque temps du vrai café. Dire que dorénavant, aux USA - et je suppose partout dans le monde -, l'on pourra boire quelque chose qui se rapproche de ces tout petits cafés qu'on vous sert partout en France et en Italie pour à peu près le même prix..

Simon

P.-S. : Cette chronique vous est parvenue de Secausus, New Jersey, qui n'est définitivement pas la capitale gastronomique du monde connu, ni de la région... quoiqu'un ami m'a dit y avoir mangé un piccata al limone pas mauvais du tout.

Campenellos Deli Pizzeria
51 County Ave.
South Secaucus
New Jersey

Dédicace


Cette édition du Castor est dédiée à :

 
François Ricard
(1947-2021)

1985 - Prix du Gouverneur général
1988 - Bourse Killam du Conseil des Arts du Canada
1989 - Membre de la Société royale du Canada
1997 - Prix Jean-Éthier-Blais6
1997 - Chevalier de l'Ordre national du Québec
1997 - Prix du Gouverneur général
1999 - Prix Maxime-Raymond
1999 - Prix Drainie-Taylor
2001 - Grande médaille de la francophonie de l'Académie française 
pour l'ensemble de ses travaux
2003 - Prix du Gouverneur général
2005 - Prix Acfas André-Laurendeau
2009 - Prix Killam
2011 - Médaille de l'Académie des lettres du Québec
2019 - Prix Athanase-David

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Le mot de la fin


«Il faut se méfier du meurtre qui conduit invariablement aux mensonges et à la dissimulation.»

- M. L.

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Note : 

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Toujours se renseigner (heures d'ouverture, etc.) avant de se rendre sur place

Burgundy Lion
2496 ouest, rue Notre-Dame
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(https://www.burgundylion.com/fr/bienvenue


McBroue
329 rue Victoria
Salaberry-de-Valleyfield, Québec

http://mcbroue.com/


Librairie Côté gauche
33 rue du Marché, 
Salaberry-de-Valleyfield, Québec

https://fr-ca.facebook.com/librairiecotegauche/

 
4115-A rue St-Denis
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Et sur rendez-vous seulement :

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Tour Marshalluk - Quartier Universitaire - Napierville

Téléphone : 88-06 - Sonner deux coups.

 

  
F. Charles Rein
Aurist & Acoustic

Instrument Maker

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Fondé en 1900 par le Grand Marshall, le CASTOR DE NAPIERVILLE fut, à l'origine, un hebdomadaire et vespéral organe créé pour la défense des intérêts de l'Université de Napierville et de son quartier. - Il est , depuis le 30 septembre 2002, publié sous le présent électronique format afin de tenir la fine et intelligente masse de ses internautes lecteurs au courant des dernières nouvelles concernant cette communauté d'esprit et de fait qu'est devenu au fil des années le site de l'UdeNap, le seul, unique et officiel site de l'Université de Napierville.

De cet hebdomadaire publié sur les électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré.

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