Vol. XXXIII,  n° 3 - v. 4.4

Le seul hebdomadaire de la région publié une fois par mois

Le lundi 7 novembre 2022

 
Dernière édition


 

Novembre

Votre première visite sur le site de l'Université de Napierville ?
Lisez cette page : Un monde à découvrir

Ce numéro :

Nous tenons à nous excuser auprès de notre aimable clientèle, mais un accident est survenu lors du transfert de la première épreuve du présent numéro. Tous les liens tant internes qu'externes ont été supprimés par erreur et il nous a fallu la journée pour les rétablir.


Contenu :

Léo Ferré - Glenn Gould - Steve Jobbs - Alphonse Allais - Aragon - Jacques Brel - DEEP BLUE - Elvis (Presley & Gratton) - Miles Davis - Jim Carey - Marceline Desbordes-Valmore - Andeas Schiff - Les Beatles, les Beach Boys, Wagner, Bach et John Fields - Dave Brubeck - Guy Béart - Tom Cruise - Proust, Joyce et Shakespeare -  Jerry Lewis - Jose Luis Borges - Jean-Pierre Melville - Richard Desjardins - Fernando Pessoa - Victor Hugo - John le Carré - Sacha Guitry - Céline Dion - Francis Cabrel - Orson Welles et Pline le Jeune.

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Chroniques  

Les chroniques précédentes de nos correspondants pourront être
à nouveau consultées quand elles auront été révisées et reclassées.

    Simon Popp  

Êtes-vous pour ou contre ?
(Quatrième volet sur la pensée)
Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi vous deviez avoir une opinion sur tout ce qui se passe dans le monde ? Sur le conflit russo-ukrainien, sur le régime politique de l'Iran, sur les pourparlers de paix au Moyen-Orient ? - Pas seulement dans le monde : dans le pays, la région, l'agglomération, la paroisse où vous êtes né, avez vécu, été éduqué jusqu'au village, le quartier, la rue où vous demeurez. 
Lisez-vous suffisamment les journaux, regardez-vous tous les bulletins de nouvelles à la télé pour être à l'aise quand on vous demande si nationalement l'on devrait envoyer de l'argent en Haïti, provincialement l'on devrait subventionner les écoles privées, augmenter ou diminuer certaines taxes municipales, construire un nouveau pont vers la Rive-Sud, recouvrir le boulevard Décarie, déplacer oui ou non un feu de circulation... ? - Ne vous demande-t-on pas, régulièrement, votre opinion sur : l'éducation (même si vous n'avez pas d'enfants), sur l'alimentation, l'avenir de nos aînés, les sacs en plastique et le réchauffement de la planète ?
 (Vous remarquerez que je n'ai pas mentionné le mot politique où, de toutes façons votre opinion...)
Hier encore, j'entendais des êtres normalement sensés discuter de la possibilité de l'équipe sportive de leur localité de se rendre en finale.
Ajouter ce qui devrait être considéré comme un bon roman, si la chanteuse X est meilleure que la chanteuse Y, si tel comédien est un grand interprète ou non... Et vous avez déjà eu à décider entre deux couleurs pour une salle de bain ?
Ce serait, je crois impoli de demander l'opinion de quelqu'un en précisant qu'elle ne servira ça rien puisque notre idée est déjà faite. Mais, d'une certaine manière, cela ne serait pas plus près de la vérité ?
La vérité !

Parenthèse : les femmes
(
Ben quoi ? ce ne sera pas la première fois qu'on m'accusera d'être misogyne.)

Il est vrai qu'on ne parle jamais des femmes dans Le Castor™ ou si on en parle, c'est au troisième degré, de loin, comme si on en avait peur. Oui, bien sûr, y'a Madame Malhasti qui, de temps à autres, nous cite un de ces poèmes du genre Marceline Desbordes-Valmore pour nous rappeler ses ou leurs états d'âmes et même paul qui nous glisse un enregistrement où il est question d'amour perdu, d'aventures galantes et de pâmoisons et qui ose, encore ce mois-ci, avancer que si Brassens avait écrit plus de véritables chansons d'amour que Brel, Brel, qui semble en avoir écrit de meilleures était un véritable misogyne, mais des femmes... en général ? On n'en parle rarement.
Qu'est-ce qu'on pourrait en dire de toutes façons, dont elles pourraient nous prouver la fausseté dans la minute qui suit ?
C'est à une dame que je ne connais que de loin à qui je voudrais, aujourd'hui, répondre à une lettre qu'elle m'a fait parvenir récemment en me disant qu'il n'y avait que moi qui comprendrais (sic) - je me demande d'ailleurs pourquoi - la désolante aventure qui venait de lui arriver où - j'aurais dû m'en apercevoir dès le début - il était question d'un amant qu'elle avait eu "dans le temps" et qui venait de refaire surface et qui, lorsque son légitime voulait la prendre entre ses bras, ne savait plus quoi faire... - Je n'ai pas osé lui dire qu'elle devait être habituée surtout que, depuis quelque temps...

Ne sachant ni comment, ni par quoi commencer, c'est en véritable Simon dit l'esquiveur, que j'ai pensé faire appel aux  frères A. et C. Skonmadit pour répéter en quelques mots ce que j'ai entendu à droite et à gauche au fil des ans sur les rapports hommes-femmes. En me rappelant également quelques mots retenus de mes lectures de Sacha Guitry.

  • Vous savez, quand on parle des «jeunes filles qui nous lisent» en laissant sous-entendre qu'ils ne faut pas leur dire telle ou telle chose, il faut avouer que nous sommes bien hypocrites. Il y a longtemps que nous savons qu'elles en savent beaucoup plus que nous sur bien des sujets.
  • Les femmes, règle générale, se donnent très peu à leurs maris. Cette chose merveilleuse qu'elle traînent avec elles toute leur vie et qui est leurs corps, elles le réservent à leurs amants. Et les femmes sans amants sont plutôt rares. - On est loin de cette anglaise qui, le lendemain de sa nuit de noces, s'est fait demander par son mari s'il lui avait fait mal car, il avait noté qu'à un moment donné elle avait bougé.
  • Il faut être bête comme un homme (celle-là est de Guitry) pour demander à une femme juchée sur des talons hauts, portant des soutiens-gorge correcteurs, qui s'est fait teindre les cheveux teints, qui a visiblement un fond de teint invisible, aux rouges à lèvre etc. de nous dire qu'une seule chose : la vérité.
  • Elles disent ne jamais mentir, mais je n'en jamais connu une qui aurait, en tout temps, dit toute la vérité. - Si : jusqu'à ce qu'elle me mente.
  • À une femme qui nous demande si nous avons déjà... avec une autre qu'elle nous pointe du doigt, il n'y a qu'une seule réponse (précédée d'un silence plus ou moins long) : «Pas à ma souvenance, non.» (Une réponse à retenir pour les maris qui ont trompé leurs femmes par anticipation.)
  • Défense de leur parler de leur corps. De leurs yeux, oui. Et parfois même de leur éclatant sourire. - Mais de leur corps ? Jamais. Si vous saviez comme elles le détestent.
...
            Vraiment ? - Pour ou contre ?
J'ai l'impression, que c'est peut-être à cause de mon âge ou que je me suis mis à écouter tous et chacun depuis quelque temps, mais je n'arrive plus à comprendre les stupidités abyssales que j'entends presque quotidiennement dans les bars, les restaurants, les transports en commun, les cinémas, les salles de concert... bref : dans tous les endroits où il y a du monde.

Le paradis sur terre étant pour moi un bar où je peux lire en paix sans qu'on m'adresse la parole, je suis étonné par ce que j'y entends depuis quelque temps : 

- que tous les politiciens sont des voleurs et des menteurs
- que tous les curés sont des pédérastes
- que toutes les automobiles électriques sont plus polluantes que les autos à essence
- que tous les les assistés sociaux sont des paresseux et des profiteurs
- que toutes les élections sont truquées 
- qu'il y a de plus en plus de gens qui ne savent pas conduire sur les routes
- ...
Attention, hein : tout cela est dit très sérieusement.
J'ai même entendu dire, dans les jours qui ont suivi le décès de la "Reine", que jusqu'à deux pour cent de tous les revenus de chaque Canadien (deux pourcent !)étaient versés à la couronne britannique chaque année et ce depuis la "conquête".
La question que je me pose est : si tout ce qui précède est vrai, comment se fait-il qu'il n'y a pas eu encore de révolution "à la française" dans notre pays. De quoi se demander pourquoi on ne se suicide pas ici plus qu'ailleurs.
Simon
P.-S. : Ce midi, après écrit ce qui précède, je suis allé déjeuner au resto-bar ***. Y'avait là un bonhomme - que je vois souvent - qui, croyez-le ou non, expliquait à son entourage ce qui allait se passer demain aux élections américaines, mais sans jamais prédire quoi que ce soit. - Avec raison d'ailleurs : il n'aurait jamais pu répondre à une ou deux questions sur le système électoral américain : pourquoi des élections à mi-terme ? qu'est-ce que le collège électoral ? pourquoi le Wyoming avec ses plus ou moins 600,000 habitants avait droit à deux sénateurs, le même nombre que la Californie avec ses 39,000,000 ? Quoi ? TOUS les membres de la chambre des Représentants et le TIERS du sénat ?

1...]

  Herméningilde Pérec

Et maintenant, que dois-je faire ?
(Air connu)

Pour paraphraser un feu-collègue-chroniqueur décédé dans la fleur de l'âge en 1905, j'insisterais aujourd'hui pour dire que : "Lorsque, comme moi, on écrit pour la postérité, on s'abolit à tout jamais, le droit de broder ou d'arranger les choses..." [*] et conséquemment considérez-moi dans les lignes qui suivent comme un pauvre esclave de la réalité.

[*] Alphonse Allais : Une petite femme bien moderne in Le parapluie de l'escouade (1893)

Je ne sais rien du taux du chômage actuel dans notre Belle Province. On me dit qu'il est à un bas niveau. Un bas niveau par rapport à quoi ? Nulle étude ne me renseigne sur cette ambiguë question. - Je ne sais rien non plus du nombre de prestations du Ministère du Bien-Être Social qui feraient partie des sommes colossales qu'on ferait parvenir mensuellement à des gens qui, selon l'opinion généralement répandue - ici, tout comme ailleurs - ne tiennent pas particulièrement à travailler, mais qui sont prêts à investir des heures pour trouver comment vivre grassement au crochet de l'état.

Dites-moi si vous avez entendu dire le contraire récemment. 

Autre chose :

J'entends à droite et à gauche que les jeunes ne veulent plus travailler. Comme c'est bizarre, il me semble avoir avoir entendu mon père dire la même chose en ce qui concerne ma génération et, si je me souviens bien, avoir utilisé les mêmes mots en parlant de celle qui m'a suivi. - La présente [génération] est trop éloignée en âge (de moi) pour que je puisse noter quelque chose à son sujet, hormis le fait qu'elle est complètement déconnectée de la réalité (preuves à suivre) ; ce que en revanche, elle dit de la mienne.

La réalité !

Où serait-elle ? - Entre ma génération et celle de la jeunesse d'aujourd'hui ? C'est la seule conclusion à laquelle j'en arrive.

Alors, permettez-moi de corriger ma phrase du début :

"Lorsque, comme moi, on écrit pour la postérité, on a le droit et même l'obligation de broder ou d'arranger les choses...

D'ailleurs qui pourra s'en apercevoir ? La postérité ? Avouez que c'est un acte de pure optimisme que penser que les générations qui vont nous suivent compteront parmi leurs membres des gens plus intelligents que mon père, son père et mon arrière-grand-père.

Ah ! que je regrette mes vingt ans, cet âge où je savais tout sur tout, que je connaissais non seulement ce qui allait m'arriver, mais le futur au complet et en détails !

 Aujourd'hui, plus ça va. moins j'en connais. Je sens que je vais mourir ignorant...

H. Pérec

   Copernique Marshall

À quelle galère...
J'y arrive. Peu à peu. Mais jamais j'ai pensé que j'allais y mettre autant de temps. Oh, c'était à prévoir. Il y a dix ans même, je savais qu'en mentionnant, les premiers lundis de quelques mois, le nom d'un écrivain, le titre d'un film, d'une pièce de théâtre, d'un tableau, dans mes  ten best, j'allais le lendemain, en retirer quelques-uns pour les remplacer par d'autres, changer l'ordre de ceux qui allaient demeurer, modifier mes commentaires et même me retrouver en total désaccord avec ce que j'avais écrit.
(Pour ceux qui se demandent de quoi je parler, voir ICI.)
Et puis y'a le temps. En dix ans, sans cesser de devenir quelqu'un d'autre (ce que certains appellent "évoluer"), on se penche vers d'auteurs auteurs, compositeurs, peintres... - Dans mes livres (ou auteurs) d'il y a dix ans, j'ai trouvé fort curieux l'autre jour en ne voyant aucune référence à trois auteurs que je lis avec ferveur depuis au moins cinq ans. Ces auteurs sont : John le Carré, Jorge Luis Borges et un que j'ai commencé à lire et que j'ai abandonné en cours de route, Fernando Pessoa que, je vous jure, aurait été mentionné dans ma liste il y a cinq ans.
Sans compter que même aujourd'hui ce serait Proust lundi, Joyce mardi et Shakespeare mercredi.
C'est qu'on a beau vouloir être impartial, on finit toujours par devenir subjectif (quoique foncièrement je déteste ceux qui se disent subjectifs pour mêler dans leur discours leurs auteurs du troisième ordre, la tune qu'ils ont entendu une fois chantée par Céline Dion ou la croûte qu'ils ont acheté à Montmartre).
Et puis, finalement, y'a la question-piège :
On m'en a posé il y a déjà plusieurs semaines : "Qu'est-ce qu'une grande chanson ?"
Je n'ai non seulement pas réussi à en nommer une, mais à décrire ce en quoi elle était différente de toutes les autres, mais surtout ce qui pouvait la rendre "grande".
*
J'ai écrit dans l'introduction indiquée ci-dessus que non seulement je n'allais pas traduire ou commenter mes listes de "Ten Best" d'il y a dix ans, mais que j'allais écrire une nouvelle série de commentaires sous le titre général de "Mes coups de coeur".
Et c'est parti. J'en suis déjà à la moitié d'un volume.
Vous en verrez les résultats le mois prochain car je vais commencer d'ici vendredi (le 11 novembre) à les téléchameauder télécharger (en aval).
À+

Copernique

  Jeff Bollinger

L'I.A.
(L'Intelligence Artificielle)

Est-ce que vous savez ce qu'est un abaque (ou un suan pan) ? - C'est le nom plus ou ou moins savant que l'on donne généralement à un boulier chinois (quoiqu'il en existe des centaines de variétés en Asie - et ailleurs - particulièrement au Japon) :

Il s'agit d'un appareil qui contient des boules amovibles sur des tiges, la plupart du temps cinq dans la partie inférieure et une ou deux dans la partie supérieure, ces tiges étant divisés en deux groupes. De droite à gauche, ces boules et ces tiges servent à indiquer des nombres de un à 10 (ou de 0 à 9) unités (1iere tige), dizaines (2e), centaines (3e), milliers (4e), etc. - Ainsi, le nombre 123 se transposerait sur un abaque en déplaçant 3 boules vers le haut dans la première colonne, 2 dans la deuxième et une dans la troisième. L'utilité d'un boulier est de faciliter, entre autres, des additions ou des soustractions en déplaçant des boules dans un sens ou dans l'autre. Ainsi, pour additionner ou soustraire 20 à 123, il suffit de déplacer deux boules dans la deuxième colonne  et trois dans la première ou encore pour ajouter 231, on déplacerait vers le haut deux boules dans la troisième, deux dans dans la deuxième et une dans la première.

Pour de plus amples renseignements, consulter le site suivant :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abaque_(calcul)

L'avantage d'un abaque, outre celui d'exécuter des calculs rapidement, est qu'on y utilise trois sens : le toucher, la vue et l'ouïe car tout déplacement de boules exigent un mouvement de la main qui entraînent un passage visuel dans l'espace et le son de boules qui se frappent entre elles. - Si un de ces sens est en désaccord avec les deux autres, l'on sent qu'on vient de commettre une erreur. - Mais tout cela relève de la psychologie, de l'apprentissage et de la coordination entre la pensée et son exécution physique qui est loin d'être mon propos aujourd'hui. 

Ce sur quoi je voudrais attirer votre attention, c'est l'absence d'une et même de deux touches utilisées lorsqu'on exécute une simple opération, disons un addition, sur une calculatrice. Ainsi, quand l'on veut additionner deux nombres sur une calculette, il faut entrer le nombre et le faire suivre du signe +, entrer le deuxième et le faire suivre du signe =. Il s'agit là de deux "mouvements de la main" inutiles lorsqu'on se sert d'un abaque. - Un détail, vous allez me dire, mais penser à additionner des dizaines, voir des centaines, de nombres et vous verrez qu'il s'agit là de deux approches complètement différentes en ce qui concerne de simples opérations mathématiques.

Passons maintenant à un autre domaine :

Le classement de fiches contenant différentes informations ; par noms, âges, professions, adresses... (exemples).

Il s'agit là d'une opération qui peut s'effectuer de différentes façons. Allons-y simplement en prenant, le critère nom :

  • On peut prend deux fiches et l'on place la deuxième avant ou après la première si cette deuxième précède ou non la première en ordre alphabétique ; puis on en prend une troisième que l'on classe avant, après ou entre les deux précédentes ; idem en ce qui concerne la quatrième la cinquième, la sixième et ainsi de suite.

    Cette méthode peut paraître simple si on n'a que quelques fiches à classer, mais ce nombre de fiches dépassent la centaine ou est de mille, dix mille, on risque, à un certain moment donné d'avoir à insérer la cinq millième entre la quatre mille huit cent onzième et la quatre mille huit cent douzième...

    Il s'agit là d'une méthode qui peut devenir fastidieuse avec un grand nombre de fiches à classer.

  • Une deuxième méthode consiste à diviser ses fiches en vingt-six "piles" selon la première lettre de chaque nom : "A - B - C- D - E - F - G - etc." ; classer ensuite, en ordre alphabétique les fiches dans chaque pile et rassembler le tout.

    Certaines piles contenant trop de fiches pour être classées rapidement, on peut les reclasser selon la deuxième lettre (AA - AB - AC - AD - AE...) et de là, subdiviser son travail en sous-sous-sous-piles.

    Pas très efficace, mais mieux tout de même que la première méthode.

  • Une troisième méthode consiste à diviser ses fiches en deux, puis en quatre, en huit, en seize... pour se retrouver éventuellement avec un nombre facilement malléable.

De classer des fiches, il existe plusieurs autres méthodes :
  • Le tri par sélection
  • Le tri à bulles
  • Le tri dit "de Shell"
  • Le tri arborescent
  • Etc.
Pour de plus amples informations, voir le site suivant :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Algorithme_de_tri
*
Tout ça pour en venir à la question du jour qui dépend d'un facteur plus ou moins inconnu jusqu'à il y a moins de 75 ans : l'informatique dont le nombre 123 s'inscrit dans les ordinateurs courants comme ceci : "01111011" qui, en lui ajoutant le nombre 94 se transforme en "11011001", mais qui peut effectuer cette transformation en une fraction presque incommensurable d'une seconde et qui :
En utilisant des algorithmes qui ont l'air plus ou moins insensés (qu'aucun être le moindrement intelligent utiliserait) peut faire un tri à une vitesse dépassant toutes mesures.
Un tri, cependant, qui peut paraître insensé manuellement, mais il ne faut pas oublier que, dans un ordinateur, rien n'est déplacé, qu'on ne fait qu'alimenter (ou non) en courant électrique des centaines des milliers, des millions de transistors, un affaire de nano-secondes, une nano-seconde comparée à une seconde , c'est l'équivalent pour une seconde le temps de 31,7 années...
I.A.
(J'y arrive !)
 La question du tri en informatique a fait l'objet de plusieurs études, rapports, discussions, colloques même, mais ils ont tous eu comme base différents algorithmes auxquels on pouvait soumettre des données, mais des algorithmes eux-mêmes basés sur l'expérience d'êtres humains ayant eu à classer des fiches ou ayant pensé à d'autres méthodes pour ce faire.
Là ou l'Intelligence Artificielle, c'est qu'on songe de plus en plus à créer des algorithmes où un ordinateur auquel on présente différentes solutions trouvées jusqu'à présent au problème comme le tri, il, l'ordinateur étant programmé pour non seulement trouver parmi ces solutions la plus rapide, mais de trouver d'autres méthodes (en trouvant parmi les propositions qu'on lui a donnée différentes combinaisons qui pourraient s'avérer plus efficaces et c'est là où son "intelligence"entre en jeu.
Prenez le cas des échecs (le jeu) :
Au départ, on a essayé de faire comprendre a des ordinateurs des choses comme une reine vaut vingt points, un chevalier dix, une tour, huit, etc. tout en lui donnant des exemples tirés des "grandes parties" jouées au fil des ans et d'autres aspects du jeu. - Quelqu'un a même suggéré de lui fournir toutes ces "grandes parties' jusqu'à ce qu'on réalise que cela allait impliquer une quantité de mémoire (transistors) dépassant la capacité de milliers, de millions de tous les ordinateurs construits depuis la fabrication du premier.
Nul ne sait aujourd'hui comment exactement le DEEP BLUE machine, l'ordinateur qui défait les plus grands maîtres, trouve et décide chacun des mouvements qu'il exécute au cours d'une partie. Si. Un peu tout de même. Voir le site suivant :
Deep Blue algorithms
Vous verrez qu'on y parle de 'calculs', de 'niveaux".. mais surtout du nombre d'interactions (changement d'un état à un autre) par seconde :
Entre cent et trois cent millions par seconde !
Question :
Est-ce que le DEEP BLUE est conscient de ce qu'il fait ?
Réponse :
Pas encore, mais au fur et à mesure que les ordinateurs répondront à toutes les questions qu'on leur posera comme un humain le fait en ce moment (exceptions faites de ceux dont Simon et Monsieur Pérec parlent dans leurs chronique aujourd'hui), comment pourra-t-on le savoir surtout si :
Ces ordinateurs se mettent à faire volontairement des erreurs afin de ne pas paraître plus intelligents qu'ils le seront ?
Jeff  

   Fawzi Malhasti

Morceau choisi
Toujours la même chose, me disait paul l'autre jour. Ça fait quoi ? Soixante (?), soixante-dix ans que ça dure ? - Le plus grand, c'est Brel. - Brassens, oui, mais ce n'est pas Brel. Et dans cet élan d'admiration, on oublie Ferré.
Elvis Gratton a raison : Elvis a été et demeure le King. Et pas n'importe King : le King du Rock n' Roll. Une douzaine de refrains sur les milliers qu'il a enregistrés.
Brel ? Il s'adresse directement à nos coeurs, ai-je trop entendu.
Pas Ferré avec son Avec le temps, avec ces poèmes qu'il a mis en musique : Aragon, Verlaine, Baudelaire...
Tant pis.
Et si vous croyez connaître la chanson qui suit. Relisez donc le dernier quatrain.
Une jolie fleur

Jamais sur terre il n'y eut d'amoureux
Plus aveugles que moi dans tous les âges
Mais faut dire que je m'étais crevé les yeux
En regardant de trop près son corsage
Refrain 
Une jolie fleur dans une peau de vache
Une jolie vache déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis qui vous mène par le bout du cœur
Le ciel l'avait pourvue des mille appas
Qui vous font prendre feu dès qu'on y touche
L'en avait tant que je ne savais pas
Ne savais plus où donner de la bouche
Au refrain
Elle n'avait pas de tête, elle n'avait pas
L'esprit beaucoup plus grand qu'un dé à coudre
Mais pour l'amour on ne demande pas
Aux filles d'avoir inventé la poudre
Au refrain
Puis un jour elle a pris la clef des champs
En me laissant à l'âme un mal funeste
Et toutes les herbes de la Saint-Jean
N'ont pas pu me guérir de cette peste
Je lui en ai bien voulu, mais à présent
J'ai plus de rancune et mon cœur lui pardonne
D'avoir mis mon cœur à feu et à sang
Pour qu'il ne puisse plus servir à personne
Au refrain
Georges Brassens (1954)
Voici ma version favorite : Guy Béart en 1998.

Guy Béart

Fawzi

   Paul Dubé

Vivre entouré de Béotiens
Oh ! ça n'a rien à voir avec la culture en général, ni l'éducation, ni son milieu, c'est une question d'âge et d'expérience qui au fur et à mesure que l'on vieillit finissent par prendre une importance si considérable qu'on en vient à se demander si nous ne sommes pas vraiment cette créature qui est venue au monde seule, qui a vécu seule dans la douce illusion qu'elle a eu des amis et qui va mourir seule, entourée des siens (s'il lui en reste) qui - ça s'est trop souvent vu - ont hâte que ça en finisse
Oh ! Ne vous en faites surtout pas, ce n'est pas le genre de choses qui arrivent du jour au lendemain. Ça commence petit à petit.
Au restaurant ou à la cafeteria de l'endroit où l'on travail. Les jeunes se font de plus en plus nombreux, ce qui n'est pas un mal en lui-même ; c'est quand il se mette à parler de choses ou de personnes que vous ignorez complètement. Exemple :
Que dire d'une équipe de foot, de baseball ou de hockey dont ceux qui vous entourent vous citent des noms dont vous n'avez jamais entendu parler et qui, eux, n'ont jamais connu Pelé, Maradona, di Maggio, Willie Mays, Stan Musial, Glenn Hall, Jean Béliveau et (croyez-le ou non) Wayne Gretsky.
Le lendemain, dans le métro, trois jeunes s'obstinent à savoir si le dernier Mission Impossible est meilleur que les précédents alors qu'un quatrième avance que Tom Cruise n'a jamais été plus brillant que dans Knight and Day.
"Tom qui ?" Alliez-vous demandé à des gens qui n'ont jamais vu Citizen Kane ou même un ou deux films en noir et blanc. - Quant au cinéma muet...
Dois-je continuer ? - Si :
Je voudrais que vous m'indiquez un endroit où, en simple auditeur qui n'est ni critique professionnel, ni joueur d'un instrument quelconque, ni musicologue, ni maître de solfège, je pourrais discuter du mérite (ou de la beauté) des deux interprétations du premier mouvement de la Suite française de Jean-Sébastien Bach, interprétations qui suivent :
La première est de Glenn Gould en 1974 :

Glenn Gould

 

La deuxième est d'Andreas Schiff en 2012 (à confirmer pour l'année) :

Andreas Schiff

 

Et surtout, qu'on me parle pas de la vitesse d'exécution !

Y'a beaucoup d'autres choses en jeu...
*
Sur la lecture
Très intéressants furent les échanges que nous avons eus le vendredi 23 septembre dernier sur la lecture. Vous en trouverez un compte-rendu dès qu'elles vont se compléter par les prochaines :
*
Et puis ceci : 
De Richard Desjardins, Francis Cabrel - Quand j'aime une fois - 2000...

Francis Cabrel

 

L'extrait du mois


Monsieur Myriel
En 1815, M. Charles-François-Bienvenu Myriel était évêque de Digne. C’était un vieillard d’environ soixante-quinze ans ; il occupait le siège de Digne depuis 1806.

Quoique ce détail ne touche en aucune manière au fond même de ce que nous avons à raconter, il n’est peut-être pas inutile, ne fût-ce que pour être exact en tout, d’indiquer ici les bruits et les propos qui avaient couru sur son compte au moment où il était arrivé dans le diocèse. Vrai ou faux, ce qu’on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu’ils font. M. Myriel était fils d’un conseiller au parlement d’Aix ; noblesse de robe. On contait de lui que son père, le réservant pour hériter de sa charge, l’avait marié de fort bonne heure, à dix-huit ou vingt ans, suivant un usage assez répandu dans les familles parlementaires. Charles Myriel, nonobstant ce mariage, avait, disait-on, beaucoup fait parler de lui. Il était bien fait de sa personne, quoique d’assez petite taille, élégant, gracieux, spirituel ; toute la première partie de sa vie avait été donnée au monde et aux galanteries. La révolution survint, les événements se précipitèrent, les familles parlementaires décimées, chassées, traquées, se dispersèrent. M. Charles Myriel, dès les premiers jours de la révolution, émigra en Italie. Sa femme y mourut d’une maladie de poitrine dont elle était atteinte depuis longtemps. Ils n’avaient point d’enfants. Que se passa-t-il ensuite dans la destinée de M. Myriel ? L’écroulement de l’ancienne société française, la chute de sa propre famille, les tragiques spectacles de 93, plus effrayants encore peut-être pour les émigrés qui les voyaient de loin avec le grossissement de l’épouvante, firent-ils germer en lui des idées de renoncement et de solitude ? Fut-il, au milieu d’une de ces distractions et de ces affections qui occupaient sa vie, subitement atteint d’un de ces coups mystérieux et terribles qui viennent quelquefois renverser, en le frappant au cœur, l’homme que les catastrophes publiques n’ébranleraient pas en le frappant dans son existence et dans sa fortune ? Nul n’aurait pu le dire ; tout ce qu’on savait, c’est que, lorsqu’il revint d’Italie, il était prêtre.

En 1804, M. Myriel était curé de B. (Brignolles). Il était déjà vieux, et vivait dans une retraite profonde.

Vers l’époque du couronnement, une petite affaire de sa cure, on ne sait plus trop quoi, l’amena à Paris. Entre autres personnes puissantes, il alla solliciter pour ses paroissiens M. le cardinal Fesch. Un jour que l’empereur était venu faire visite à son oncle, le digne curé, qui attendait dans l’antichambre, se trouva sur le passage de sa majesté. Napoléon, se voyant regardé avec une certaine curiosité par ce vieillard, se retourna, et dit brusquement :

– Quel est ce bonhomme qui me regarde ?

– Sire, dit M. Myriel, vous regardez un bonhomme, et moi je regarde un grand homme. Chacun de nous peut profiter.

L’empereur, le soir même, demanda au cardinal le nom de ce curé, et quelque temps après M. Myriel fut tout surpris d’apprendre qu’il était nommé évêque de Digne.

Qu’y avait-il de vrai, du reste, dans les récits qu’on faisait sur la première partie de la vie de M. Myriel ? Personne ne le savait. Peu de familles avaient connu la famille Myriel avant la révolution.

M. Myriel devait subir le sort de tout nouveau venu dans une petite ville où il y a beaucoup de bouches qui parlent et fort peu de têtes qui pensent. Il devait le subir, quoiqu’il fût évêque et parce qu’il était évêque. Mais, après tout, les propos auxquels on mêlait son nom n’étaient peut-être que des propos ; du bruit, des mots, des paroles ; moins que des paroles, des palabres, comme dit l’énergique langue du midi.

Quoi qu’il en fût, après neuf ans d’épiscopat et de résidence à Digne, tous ces racontages, sujets de conversation qui occupent dans le premier moment les petites villes et les petites gens, étaient tombés dans un oubli profond. Personne n’eût osé en parler, personne n’eût même osé s’en souvenir.

M. Myriel était arrivé à Digne accompagné d’une vieille fille, mademoiselle Baptistine, qui était sa sœur et qui avait dix ans de moins que lui.

Ils avaient pour tout domestique une servante du même âge que mademoiselle Baptistine, et appelée madame Magloire, laquelle, après avoir été la servante de M. le Curé, prenait maintenant le double titre de femme de chambre de mademoiselle et femme de charge de monseigneur.

Mademoiselle Baptistine était une personne longue, pâle, mince, douce ; elle réalisait l’idéal de ce qu’exprime le mot « respectable » ; car il semble qu’il soit nécessaire qu’une femme soit mère pour être vénérable. Elle n’avait jamais été jolie ; toute sa vie, qui n’avait été qu’une suite de saintes œuvres, avait fini par mettre sur elle une sorte de blancheur et de clarté ; et, en vieillissant, elle avait gagné ce qu’on pourrait appeler la beauté de la bonté. Ce qui avait été de la maigreur dans sa jeunesse était devenu, dans sa maturité, de la transparence ; et cette diaphanéité laissait voir l’ange. C’était une âme plus encore que ce n’était une vierge. Sa personne semblait faite d’ombre ; à peine assez de corps pour qu’il y eût là un sexe ; un peu de matière contenant une lueur ; de grands yeux toujours baissés ; un prétexte pour qu’une âme reste sur la terre.

Madame Magloire était une petite vieille, blanche, grasse, replète, affairée, toujours haletante, à cause de son activité d’abord, ensuite à cause d’un asthme.

À son arrivée, on installa M. Myriel en son palais épiscopal avec les honneurs voulus par les décrets impériaux qui classent l’évêque immédiatement après le maréchal de camp. Le maire et le président lui firent la première visite, et lui de son côté fit la première visite au général et au préfet.

L’installation terminée, la ville attendit son évêque à l’œuvre.
Victor Hugo - Les Misérables - Chap. 1

Lectures


Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.

En préparation :
La correspondance de Pline le Jeune (Paul Dubé)
Lire en parallèle (en français et en anglais) John le Carré (Copernique Marshall)

Il y a dix ans dans le Castor


Exposition

Jusqu'à la fin-novembre, au Musée du Grand Marshall - fermeture les lundis :

Transport et circulation
Le Musée du Grand Marshall est fier de présenter à sa distinguée clientèle une collection unique en son genre et dont on ne reverra pas l'équivalene avant plusieurs années étant donné la forte demande des objets qui y seront exposés (particulièrement les cônes).

De provenance des États-Unis, d'Europe et même d'Asie, dès demain, le Musée ouvrira ses portes sur un rare ensemble de cônes, de barricades, clôtures, bornes, avis de barrages, barrières et enseignes de circulation (dont six modèles différents de détour et huit de sens uniques) destinés à orner les rues de la ville de Montréal au cours des prochaines années et dont l'UdeNap a pu obtenir temporairement la garde avant leur livraison.

Parmi les objets présentés : des feux de circulation de courte durée, des avis de fermeture de rues et même des annonces de chantiers qui ne se matérialiseront pas.

Une chance unique de voir de près et de toucher ce que des milliers d'automobilistes ne pourront voir que de loin.
*
Le mot de Simon :
Vous ai-je déjà parlé de cette connaissance « d'affaire » qui, un jour, m'a invité chez lui ? Là où, quelle que soit la pièce dans laquelle on se trouvait, y'avait, sur les murs, appuyés contre les portes, sur les tables, dans tous les coins et racoins de son pavillon de banlieue, des trophées de golf, des photos de terrains de golf, des photos de foursomes de golf, des photos de Monsieur serrant la main d'une vedette de golf, des certificats de vous-devinez-quoi, y compris des balles de golf ayant appartenues à X, Y ou Z.. - J'avais été invité à dîner et j'ai donc passé une partie de la soirée dans ce décor des plus étranges - Inutile de vous préciser de quoi nous avons parlé : de golf. - De son handicap, des clubs auxquels il avait appartenu, de la marque de ses bâtons, de son fameux trou d'un coup (en '76), du Canadian Open, du British Open et de l'Open Open.

Quelques semaines plus tard, comme c'était à mon tour de le recevoir, je l'ai invité à dîner chez moi, chez moi où, à l'époque, les murs étaient tapissés de livres, de 33 tours, de VHS, où , sur toutes les tables, il y avait des magazines et où, les meubles les plus courants étaient des bibliothèques. - Devinez de quoi nous avons parlé : de golf.

C'est le genre de bonhomme qui m'a rendu aigri avec l'âge ; non seulement aigri mais mécontent, chiâleux, bougonneux comme disent mes amis. - Si encore, dans ma vie, je n'en avais rencontrés que quelques uns de ces casse-pieds, je ne dis pas ; j'aurais sans doute poursuivi mon petit bout de chemin sans trop me plaindre ; j'aurais, le soir, écouter mes John Fields, mes Wagner, mes Miles Davis ; j'aurais visionné des films de Melville, d'Orson Welles ; j'aurais lu les classiques ; je me serais intéressé à l'astronomie ; je ne sais pas : j'aurais peut-être même étudié plus attentivement l'informatique. - Mais non. Et plus ça va, plus il me semble que tout ce que je rencontre depuis quelque temps, ce sont des gens qui, après avoir acheté quatre (et demi) iPhone, essayent de m'en vendre un ; qui me disent que Steve Jobbs fut un génie ; qui me parlent de leurs chars, de leurs dernières vacances à Cuba ou qui me répètent des nouvelles que je peux lire dans tous les journaux.

Si mon père qui, vers la fin de sa vie, faisait semblant de radoter pour qu'on lui fiche la paix, était encore vivant, je lui demanderais si ça a toujours été comme ça mais vous savez quoi ? Je pense que je sais ce qu'il me répondrait.

Alors :

Si, au cours d'une soirée, vous me dites que les plus beaux paysages au monde sont en Gaspésie et que vous n'avez jamais vu le Grand Canyon ou les falaises d'Étretat, que les Beatles ou les Beach Boys ont révolutionné la musique populaire, que Jim Carrey est le plus grand comédien depuis Jerry Lewis, que les musulmans ont toujours été une bande d'ignorants, que Dave Brubeck fut le meilleur pianiste de tous les temps, que les livres en papier sont là pour rester, ne vous offusquez pas si je me lève et que je m'en vais ailleurs.

Disons que du côté de l'aigrissure, je me suis fais une idée depuis quelque temps : plutôt que d'essayer de convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit, je m'éloigne de plus en plus. - Ça fera, de moi, un jour, un ermite mais dites-vous bien : un ermite heureux.

Dédicace


Cette édition du Castor est dédiée à :
 
(Statue sur la façade de  la cathédrale 
Santa maria Maggiore à Cône en Italie)


Pline le Jeune
(c. 61-114)

Voir à : Texte sur la mort de Pline l'Ancien.

Pages recommandées


 Toulouse-Lautrec : L'oeuvre lithographique complète  
370 photos   

Schubert
un essai de Paul Dubé
94 extraits sonores, 45 photos, 5 vidéos, 7 annexes, de nombreux liens...

Éphémérides
Là où s'accumulent les inclassables

Best Sellers et Prix littéraires
Une causerie autour
de la lecture

René Char
Un essai à la Simon Popp

Le mot de la fin


«Le mariage, c'est résoudre à deux les problèmes
qu'on  n'aurait pas eus si on était resté tout seul.»

- Sacha Guitry

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Note : Le Castor™, entièrement subventionné par les Éditions Vatfair-Fair de St-Romuald d'Etchemin, ne perçoit aucun paiement de la part des établissements ci-dessous mentionnés, ni faveurs, ni considérations spéciales.


Toujours se renseigner (heures d'ouverture, etc.) avant de se rendre sur place

Burgundy Lion
2496 ouest, rue Notre-Dame
Montréal, Québec
(https://www.burgundylion.com/fr/bienvenue

McBroue
329 rue Victoria
Salaberry-de-Valleyfield, Québec
http://mcbroue.com/

Librairie Côté gauche
33 rue du Marché, 
Salaberry-de-Valleyfield, Québec

https://fr-ca.facebook.com/librairiecotegauche/
 
4115-A rue St-Denis
Montréal, Québec
http://www.dieseonze.com/
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Et sur rendez-vous seulement :

Vatfair, Planter, Hencourt

Avocats

Tour Marshalluk - Quartier Universitaire - Napierville

Téléphone : 88-06 - Sonner deux coups.

 

  
F. Charles Rein
Aurist & Acoustic
Instrument Maker

223 Baker Street
London, NW1 6XE

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Notes et autres avis :


Fondé en 1900 par le Grand Marshall, le CASTOR DE NAPIERVILLE fut, à l'origine, un hebdomadaire et vespéral organe créé pour la défense des intérêts de l'Université de Napierville et de son quartier. - Il est , depuis le 30 septembre 2002, publié sous le présent électronique format afin de tenir la fine et intelligente masse de ses internautes lecteurs au courant des dernières nouvelles concernant cette communauté d'esprit et de fait qu'est devenu au fil des années le site de l'UdeNap, le seul, unique et officiel site de l'Université de Napierville.

De cet hebdomadaire publié sur les électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré.

Nous rappelons à notre aimable clientèle que :

1 - L'édition régulière du Castor™ paraît le 1er lundi de chaque mois.

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