François Caradec - William
Faulkner - Aristide Bruant - Léo Ferré - Patrice Desbiens - Rémi Tremblay
- Marcel Proust - Des statistiques - Les vélocipèdes - Des coups de coeur
et... le réchauffement de la planète, la guerre en Ukraine, les attentats
meurtriers, le rap, les pandémies, le prix de l'essence à la pompe et autres calamités.
Sans compter la CAQ et un
conseil à propos des gérondifs.
Les chroniques précédentes de nos
correspondants pourront être
à nouveau consultées quand elles auront été révisées et reclassées.
Maud Tessier
Où en
sommes-nous dans la révision de ce site ?
La grande
caractéristique de ce site réside dans ses liens. Dune page à une
autre, d'un groupe de pages à un autre groupe. Or, ces liens ont été
bouleversés, sans qu'on s'en aperçoive immédiatement, par l'élimination
quasi annuelle des numéros du Castor™ lorsqu'il fut décidé de reléguer
aux archives ceux ayant plus de quatre ans d'âge. Cette opération - particulièrement celle de l'an
2016 ou plus de 240 éditions électroniques
ont été supprimés - a entraîné plusieurs centaines de ruptures entre
les pages auxquelles ces numéros étaient reliées et vice versa. - Le
nombre exact de ces ruptures a été récemment estimé à plus de 900 qui
par un effet de boules de neige en a entraîné entre quatre et cinq mille
sur un total actuel de plus de 32,000 (sans compter 2,900 liens externes
non encore tous vérifiés ni les photos ou les enregistrements sonores
qui se sont retrouvés orphelins).
- Ajouter à cela six formats de pages et les inévitables
erreurs découlant de différents facteurs (datation, noms, mots utilisés
pour les recherches, fautes de frappe - nous sommes légendaires
dans ce domaine -, etc.) et vous aurez une idée
de ce que peut représenter la mise-à-jour d'un tel site, une idée dont
nous ne connaissions pas l'ampleur lorsque nous nous sommes mis à la tâche.
Mais
c'est à cet affligeant travail (comme dit Monsieur Popp) que nous (je ne
suis pas la seule) nous retournons, jours après jours, depuis des
semaines en désirant, car ce site soit toujours vivant - et
comment ! - que les nouvelles pages qui s'y
ajoutent soient conformes au deux modèles que nous nous avons adoptés.
Et
nous en sommes où ?
À
moins de 600 pages non encore répertoriées sur un total de plus de 3,000
dont certaines remontent au tout début (il y a vingt ans) mais à 65.9% de notre
objectif : 907,004 kilo-octets sur un total de 1,375,323.
Dans
les pages n'ayant pas de catégories spécifiques (classées de 01 à 13),
711 sont maintenant reliées directement ou indirectement à la page
principale. Il en est de même pour 203 biographies.
En
ce moment, nous travaillions sur les chroniques publiées dans le Castor™
et aux chronologies de même qu'àa la généalogie des Marshall. Nous
passerons ensuite au théâtre, au cinéma, aux extraits d'oeuvres publiées
ailleurs (poésie, contes, enregistrements etc.) et critiques.
Date
de la fin de ces travaux ? Inconnu car nous roulons de surprises en
surprises àa tous les jours.
Maud
Copernique Marshall
Mes coups de
coeur
Comme je disais le
mois dernier, dans le cadre du
travail que la direction de l'Université de Napierville lui a
confié, celui de restaurer son site (non pas le sien
mais celui de l'Université), Maud Tessier m'a demandé de réviser
les pages que j'ai écrites il y aura bientôt dix ans, sous le thème
de My Ten Best (Mes dix [meilleurs]
choix) et ce, dans divers domaines : la musique, la littérature,
la peinture, etc. - Et puis, si possible, de les traduire.
(Pour de plus
amples détails sur le travail de Madame Maud, vois sa chronique
de cette semaine.)
Les traduire m'a
semblé être la solution la plus intelligente compte tenu qu'il
me faudrait de toutes façons reformater, avec son aide, chaque
page, mais voilà qu'en relisant le tout, je me suis demandé
quelle mouche m'avait piqué le jour où j'ai pensé que je
pourrais effrontément avancer que tels films, tels auteurs, tels
compositeurs m'apparaissaient comme étant supérieurs à tous
les autres dans ma
petite tête alors que, comme tout le monde, deux semaines après
en avoir rédigé un classement, j'allais changer d'idée.
- Alors imaginez-vous neuf, dix ans plus tard...
Mais
le jeu, parce que c'est ni plus, ni moins qu'un jeu, m'a paru en
vouloir la peine. Et c'est ainsi que :
UN - Les
pages que j'ai écrites à l'époque ont été reformatées
et remises en circulation avec des modifications mineures et
des notes appropriées (pour les rendre moins spartiates) et
à ces pages, j'ai écrit une petite introduction. - Dans la
langue de Shakespeare, comme il se devait.
DEUX - Je me
suis mis à en écrire d'autres - en français cette fois-là
- selon les mêmes critères, mais plus à jour. Le
tout précédé d'une autre introduction.
Vous trouverez
ainsi, aujourd'hui, en cliquant sur les liens appropriés :
Une
introduction aux pages originelles (avec liens vers ces
pages)
Une deuxième introduction
(à suivre d'ici peu) aux pages que je suis en train de rédiger, un
travail qui, compte tenu, des recherches que j'aurai à faire,
prendra le temps, comme la coutume le veut, nécessaire pour
que ça en vaille la peine.
Qu'est-ce qu'on dit
? Bonne lecture ?
Copernique
Simon Popp
Le réchauffement de la planète, la guerre en
Ukraine, les attentats meurtriers, le rap, les pandémies, le prix de l'essence à la pompe et autres calamités
2050 ? Il me semble que c'est que j'ai déjà lu. - Anyway,
en l'an 2050 où à peu près, la température moyenne de la terre aura atteint le 1,5 degré de
hausse qu'on nous a promis pour l'an 2100.
Oh, ne m'envoyez pas, s'il vous plaît, que ce sera en
2060, que ce sera 1,3 degré ou 3 ou 9, que tout cela est une variante
de ce qui s'est déjà passé ou qui doit se passer dans l'histoire de
la terre qui en a connu des pires au cours des 4,5 milliards d'années de
son existence. Vous savez très bien ce dont je veux vous parler :
que nous ne vivons pas dans un paradis terrestre
(c'est écrit dans la Bible)
que tous les empires, y compris celui des
Romains, ont connu une fin
que la terre n'a jamais été à l'abri de
catastrophes (irruptions volcaniques, séismes, ouragans, tsunamis,
etc.)
que ce n'est pas d'hier que l'humanité a connu
des périodes où elle a failli disparaître
...
Vous allez me dire que ce n'est pas ça qui explique
la hausse du prix du pétrole ou qui garantie que Putin va mourir dans
d'horribles souffrance un de ces jours. Et vous aurez raison.
Et ne m'écrivez pas non plus sur d'autres sujets
auxquels je devrais m'intéresser.
Un ami me reprochait justement la semaine dernière
que je n'étais pas de "mon" temps, que je ne m'intéressais
pas à ce qui passe actuellement dans le monde, que je vivais dans le
passé avec mes citations historiques et mes lectures d'anciens sages.- Un peu plus, j'allais téléphoner
à mon notaire pour lui demander de préparer un affidavit pour lui dire
(non pas à mon notaire, mais à mon ami) qu'il avait raison.
Quoi ? Ne pas avoir de téléviseur, ni de radio, ne
pas lire les journaux, ne pas savoir le nom d'un seul ministre de la
province dans laquelle je vis et même avoir le culot de demander (hier)
à des gens de mon âge qui ont eu l'air surpris ce que la CAQ [en
politique] voulait dire [*],
ce n'est pas être de son temps ?
[*] J'ai toujours cru que c'était
un Certificat d'Acception du Québec qui
permettait à un étudiant non-immigrant de s'enregistrer dans une
université... - C'est pour vous dire...
Je suis d'accord : tout ça indique que je ne suis
effectivement pas
de mon temps.
J'en reste là. - I rest my case. - Please rest
yours.
Lire "Il y a dix ans" et l'extrait du mois de
ce numéro : "Smiley rentre chez lui".
Simon
P.-S. : Cette idée de voir mon notaire et de lui
faire préparer un déclaration sur mon honneur donnant raison à ceux qui
m'obstinent régulièrement parce que je ne suis pas de "leur
temps" n'est pas mauvaise. Je n'aurais qu'à la faire imprimer en
plusieurs exemplaires et n'y remplir que les "blancs" où il me
suffira d'ajouter le nom, quelques notes sur ce qu'on vient de me dire
et signer le tout. Je vais y revenir.
Jeff Bollinger
Pour mettre à l'heure certaines
notions
- 8% des Européens
prononcent l'expression WI-FI "wiffi"
- On estime que 99% des espèces
ayant vécu sur terre sont disparues.
- 60% des gens ne peuvent tenir
une conversation pendant 10 minutes sans mentir
- 8% seulement de ceux qui
prennent des résolutions au Jour de l'An réussissent à leur donner suite
- Les amoureux s'échangent 89
millions de germes lors d'un baiser de 10 secondes
- 90% de ceux qui utilisent un
ordinateur ne savent pas ce à quoi les touches CTRL + F peuvent servir
- 80% des Soviétiques mâles nés
en 1923 n'ont pas survécu à la seconde Grande Guerre mondiale
- 15% des enfants âgés entre
2 et 5 ans savent comment se servir d'une souris d'un ordinateur tandis mais
seuls 11% savant nouer les lacets de leurs chaussures
-28% des employés qui
travaillent dans le domaine de l'informatique refusent de l'avouer de peur
qu'on leur demande de réparer l'ordinateur de leur interlocuteur
- La Mona Lisa n'a pas de
sourcils
- Sauf "oui" ou
"non", la plus courte phrase française est "j'ai".
- Le prénom le plus utilisé
au monde est "Mohamed"
- Les quatre rois d'un jeu de
cartes sont des représentations de : David, Alexandre Le Grand, Charlemagne
et César
- 111,111,111 x 111,111,111 =
12,345,678,987,654,321
- 73.6% des statistiques sont
d'origines douteuses.
Jeff
Fawzi Malhasti Morceau choisi
Au Bois de Boulogne
Quand on cherche un' femme à Paris,
Maint'nant, même en y mettant l'prix,
On n'rencontre plus qu'des débris
Ou d'la charogne
Mais pour trouver c'qu'on a besoin,
Il existe encore un bon coin,
C'est au bout d'Paris... pas bien loin:
Au bois d'Boulogne.
C'est un bois qu'est vraiment rupin:
Quand on veut faire un bon chopin,
On s'y fait traîner en sapin
Et sans vergogne,
On choisit tout au long du bois,
Car y a que d'la grenouill' de choix!
Et y a même des gonzess's de rois!
Au bois d'Boulogne.
Y'en a des tas, y en a d'partout:
De la Bourgogne et du Poitou,
De Nanterre et de Montretout,
Et d'la Gascogne
De Pantin, de Montmorency,
De là, d'où, d'ailleurs ou d'ici,
Et tout ça vient faire son persil
Au bois d'Boulogne.
Ça poudroi', ça brille et ça r'luit,
Ça fait du train, ça fait du bruit,
Ça roul', ça passe et ça s'enfuit!
Ça cri', ça grogne!
Et tout ça va se r'miser, l'soir
A l'écurie ou dans l'boudoir...
Puis la nuit tapiss' tout en noir
Au bois d'Boulogne.
Alors c'est l'heur' du rendez-vous
Des purotins et des filous,
Et des escarp' et des marlous
Qu'ont pas d'besogne,
Et qui s'en vont, toujours par trois,
Derrièr' les vieux salauds d'bourgeois,
Leur fair' le coup du père François
Au bois d'Boulogne.
Aristide Bruant
Enregistrement :
Au Bois de Boulogne
chanté par Aristide Bruant
c. 1911
Fawzi
Paul Dubé
Sérieux Ferré ? Allons donc !
Vous trouverez sur YouTube deux
enregistrements live de la chanson qui suit :
Un de 4 minutes 07 secondes
enregistré au Théâtre des Champs-Élysées en 1984.
Il s'agit d'un chanson tirée
d'un poème de Guillaume Apollinaire (Alcools) intitulé Marizibill.
En voici le texte :
Dans la Haute-Rue à Cologne
Elle allait et venait le soir
Offerte à tous en tout mignonne
Puis buvait lasse des trottoirs
Très tard dans les brasseries borgnes
Elle se mettait sur la paille
Pour un maquereau roux et rose
C'était un juif il sentait l'ail
Et l'avait venant de Formose
Tirée d'un bordel de Shangaï
Je connais gens de toutes sortes
Ils n'égalent pas leurs destins
Indécis comme feuilles mortes
Leurs yeux sont des feux mal éteints
Leurs cœurs bougent comme leurs portes.
Marizibil
chanté par
Léo Ferré
Ferré souriant, dansant (sic) et expliquant
l'origine et la création de cet étonnante chanson ?
Puisqu'on vous le dit...
paul
L'extrait du mois
Smiley rentre chez lui
Il allait vendre son hôtel particulier de Londres : il l’avait décidé. Là-bas, sous l’auvent, pelotonné devant le distributeur de cigarettes, attendant que l’averse se calme, il avait pris cette grave décision. La valeur des immeubles à Londres avait monté dans des proportions extravagantes, il l’avait entendu dire de tous côtés. Parfait. Il le vendrait et avec une partie de cette somme il achèterait une maison dans les Costwolds. Burford ? Trop de circulation. Steeple Aston, voilà un endroit agréable. Il s’installerait là, campant un personnage légèrement excentrique, tenant des propos quelque peu décousus, renfermé au demeurant, mais possédant une ou deux charmantes habitudes comme de marmonner tout seul en arpentant les trottoirs. Un peu démodé peut-être, mais qui ne l’était pas de nos jours ? Démodé, mais loyal à son époque. À un certain moment, après tout, un homme choisit : va-t-il aller de l’avant, va-t-il reculer ? Il n’y avait rien de déshonorant à ne pas se laisser emporter par le moindre petit vent de modernisme. Mieux valait représenter quelque chose, se retrancher, être le chêne de sa génération. Et si Ann voulait revenir, eh bien, il lui montrerait la porte.
Ou bien peut-être pas, mon Dieu, cela dépendrait de son envie de revenir.
Consolé par ces visions, Smiley arriva à King’s Road, où il fit halte au bord du trottoir comme s’il attendait pour traverser. Des deux côtés, des boutiques gaiement décorées. Devant lui, sa Bywater Street, un cul-de-sac long d’exactement soixante-trois de ses pas. Lorsqu’il avait emménagé là, ces petites maisons Régence avaient un charme modeste, un peu délabré, avec de jeunes couples qui s’en tiraient avec un salaire de quinze livres par semaine et un sous-locataire pas déclaré au sous-sol. Maintenant des stores métalliques protégeaient les fenêtres du bas et pour chaque maison trois voitures encombraient la chaussée. Par habitude Smiley les inspectait au passage, contrôlant lesquelles étaient familières et lesquelles ne l’étaient pas ; et parmi celles qu’il ne connaissait pas, lesquelles avaient des antennes et des rétroviseurs supplémentaires, lesquelles étaient les fourgonnettes que préfèrent généralement ceux qui font une planque. Il faisait cela en partie comme exercice de mémoire, un petit jeu de Kim à lui pour préserver son esprit de l’atrophie de la retraite, tout comme d’autres jours il apprenait par cœur les noms des magasins sur le trajet que suivait le bus pour aller jusqu’au British Museum ; tout comme il savait combien de marches il y avait entre chaque étage de sa maison et dans quel sens s’ouvrait chacune des douze portes.
Mais Smiley avait une autre raison, qui était la peur, la secrète peur qui suit chaque professionnel jusqu’au tombeau. La peur, pour tout dire, qu’un jour, d’un passé si complexe que lui-même n’arrivait pas à se souvenir de tous les ennemis qu’il s’était faits, l’un d’eux le retrouve et lui demande des comptes.
Au bas de la rue, une voisine promenait son chien ; en le voyant, elle leva la tête pour faire une phrase mais il l’ignora, sachant que ce serait à propos d’Ann. Il traversa. Sa maison était dans l’obscurité, les rideaux comme il les avait laissés. Il gravit les six marches qui menaient à la porte d’entrée. Depuis le départ d’Ann, sa femme de ménage était partie aussi : seule Ann avait une clef. Il y avait deux systèmes de fermeture, une serrure Branham à pêne dormant et un verrou à barre de sûreté Chubb, plus deux éclisses de bois de sa fabrication, des éclisses de chêne grosses comme un ongle, coincées dans le linteau au-dessus, et au-dessus de la Banham. C’était une survivance de l’époque où il travaillait sur le tas. Récemment, sans bien savoir pourquoi, il avait recommencé à utiliser ce procédé : il ne voulait peut-être pas se trouver surpris par elle. Du bout des doigts, il les retrouva chacune à son tour. Cette précaution prise, il déverrouilla la porte, poussa le battant et sentit le courrier de midi qui glissait sur le tapis.
Quelles factures étaient arrivées ? se demanda-t-il. La Vie littéraire allemande ? La Revue de philologie ? La philologie, décida-t-il ; il était déjà en retard pour payer. Il alluma la lumière du vestibule et se pencha pour examiner son courrier. Un « suivant notre compte » de son tailleur pour un costume qu’il n’avait pas commandé mais qu’il soupçonnait être l’un de ceux qu’arborait présentement l’amant d’Ann ; la note d’un garage de Henley pour l’essence qu’elle avait prise (au nom du ciel, que faisaient-ils à Henley, fauchés, le 9 octobre ?) ; une lettre de la banque concernant un chèque sur guichet tiré par lady Ann Smiley à une agence de la Midland Bank d’Immingham.
Et que diable font-ils à Immingham ? demanda-t-il en regardant la feuille. Qui a jamais eu une aventure à Immingham, bonté divine ? Et d’ailleurs où donc était Immingham ?
Il se posait toujours la question lorsque son regard tomba sur un parapluie inconnu dans l’entrée, en soie, avec un manche en cuir piqué sellier et une bague en or sans initiale. L’idée lui traversa l’esprit avec une rapidité qui ne se mesure pas en temps que, puisque le parapluie était sec, il avait dû arriver là avant six heures et quart quand la pluie avait commencé, car il n’y avait pas de trace d’humidité au-dessous non plus. Qu’en outre c’était un parapluie élégant et la frette en était à peine rayée bien qu’il ne fût pas neuf. Et que donc le parapluie appartenait à quelqu’un d’agile, voire jeune comme le dernier soupirant d’Ann. Mais que, puisque son propriétaire connaissait le coup des éclisses de bois et savait comment les remettre en place une fois dans la maison, et qu’il avait eu l’intelligence de reposer le courrier contre la porte après l’avoir fait tomber et sans doute l’avoir lu, alors fort probablement il connaissait Smiley aussi ; et que ce n’était pas un amant mais un professionnel comme lui, qui avait à un moment été un de ses proches collaborateurs et qui connaissait son écriture, comme on dit dans l’argot du métier.
La porte du salon était entrebâillée. Il la poussa doucement.
« Peter ? » dit-il.
Par l’ouverture il aperçut à la lumière des réverbères deux chaussures de daim qui dépassaient nonchalamment d’une extrémité du canapé.
« Si j’étais vous, George, mon vieux, je garderais ce manteau, dit une voix affable. Nous avons un long chemin à faire. »
John Le Carré (La taupe)
(Traduction de Jean Rosenthal)
Lectures
Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables
critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres,
revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de
commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui
les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction
du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.
François Caradec :
Entrez donc je vous attendais - Édition
Mille et une nuits - 2009
Le doigt coupé de la rue du Bison - Fayard - 2008
Les nuages de Paris - Maurice Nadeau - 2007
Dictionnaire des gestes - Fayard, - 2005
Jane Avril au Moulin-Rouge avec Toulouse-Lautrec - Fayard
-2004
Etc., etc. dont : Alphonse
Allais, Belfond,
1974 et Fayard - 1997 ; Le Café-concert(Avec Alain Weil), Hachette/Massin, 1980 et
Fayard, 2007 ; la monumentale édition des Oeuvres
d'Alphonse Allais, La table ronde, 1970
; le Dictionnaire du français argotique et
populaire,
Larousse, 1998, 2006 et 2009...
Et la préface à un curieux roman de Gilles
Vidal : Le cas Lambourgpublié une première fois aux éditions Nigel Gauvin en
1988, mais vite devenu introuvable, l'éditeur ayant disparu. Revenu
disponible depuis quelque temps en e-book. - Édition Kindle.
François Caradec
par
Louis Monier
(Histoires littéraires, 2010, no. 43)
J'ai un ami qui trouve étonnant, pour ne pas dire
extraordinaire, le nombre de «célébrités» que j'ai
rencontrées dans ma vie et quand, sans être un name dropper, j'en
mentionne une, il me dit que ce serait intéressant que j'écrive une
série de chronique les mentionnant, ajoutant ce que je pensais
d'elles ou d'eux et ce que j'avais retenu de leurs rencontres. Pour
tout vous dire, je serais bien embêté de ce faire car je n'ai, pour
certaines d'entre-elles que serrer brièvement la main, mais pire
encore : j'ai passé des soirées entières avec des gens connus,
certains mondialement, sans savoir qui ils ou qu'elles étaient.
Qu'avons-nous parlé ? Mais de cuisine, naturellement, avec une
auteure de romans policiers ; de sports, avec un poète de renom ; de
température et de la traversée de la manche en Hovercraft à un
peintre signataire du Refus Global et ainsi de suite. J'aurai, ainsi, passé à côté de grands moment sans
en profiter ou saisir, comme disent les anglais. l'opportunity qui
m'était offerte.
Pour François Caradec, quand même, j'ai fait une
exception car, oui, j'ai l'ai connu, fréquenté et n'ai jamais passé
par Paris sans lui donné ne serait-ce qu'un coup de fil. Et, j'ai,
oui également, passé de délicieuses soirées en sa compagnie,
souvent avec son épouse et certains de ses amis dont l'inénarable
(ou innénnarable) Alain Weil, spécialiste en affiche, critique, auteur, etc. avec qui
il a écrit ses deux volumes sur le café-concert et chez qui nous
avons été dîné plusieurs fois.
Ceux qui l'ont connu vous diront tous
la même chose : "Ce qu'il y avait d'extraordinaire chez François
Caradec, c'était qu'il était François Caradec." - Le reste
: sa prodigieuse connaissance de la littérature de la fin du XIXe et
du début du XXe, sa patience et sa détermination pour éclaircir,
faire valoir et mettre en lumière des détails qui par leur nombre
finissent par devenir essentiels pour la compréhension d'un Lautréamont,
d'un Allais, d'un Roussel, son humour, son amabilité, sa générosité...
est-ce qu'il faut continuer ?
Je parle de lui, ce matin, car c'est
par hasard (*)
que j'ai découvert ce Cas Lambourg de Vidal qu'il me faudra
plusieurs mois avant de découvrir un peu plus de la moitié (?) des
calembours (sic) qu'il contient et à propos desquels, dans sa préface,
dit que ce sont les pires qui sont les meilleurs tout en ajoutant que
Vidal, avec ce livre, a définitivement écrit un livre intraduisible. - Un
livre dont vous n'avez pas fini d'entendre parler.
(*) C'est que je
cherchais dans l'"Entre miens"
de Caradec (Flammarion, 2010) son "Homme invisible"
publié à l'origine dans "Les carnets du Collège de
Pataphysique", numéro 23 en mars 2006. - Voir le livre
suivant.
Pour avoir lu des passages (et rien
d'autres), mais des centaines de passages de Finnegans' Wake de Joyce,
parce que sans doute plus versé en idiomes français qu'en idiomes
anglais, je trouve ce Cas Lambourg fascinant.
paul
*
Patrice Desbiens - L'homme invisible / The Insible Man
Bibliothèque canadienne-française
Édition Prise de parole - Sudbury, 2008
Pour de plus amples informations sur Patrice Desbiens, né à
Timmins, en Ontario, en mars 1948, voir la page qui lui est consacrée sur
WIKIPÉDIA. Vous y lirez, entre autres, que son oeuvre s'inscrit dans le mouvement du pays et de l'identité de la littérature franco-ontarienne, souvent interprétée comme l'expression de la condition de minoritaire
de même que la citation suivante :
« je vis à toronto ontario
j'ai un larousse de poche
avec 32 000 mots.
je trébuche sur ma langue.
ma langue se détache de
ma bouche.
elle se trotille, elle frémit
comme un chien mourant
sur la rue yonge. »
Est-ce que je peux me permettre, en plus, de citer ce qui est à l'endos de la couverture de cet
"Homme invisible" ? - Cela pourrait aider à cerner et
son texte, et le personnage. Voici :
«Dès sa parution en 1981, L'Homme invisible / The Invisible Man
consacre Patrice Desbiens comme une des voix majeures de l'Ontario français, et l'homme invisible comme métaphore du
"minoritaire francophone" dans la réalité canadienne ; d'un côté, il est Franco-Ontarien alors que, en miroir, he is a
French-Canadian.
«L'incertitude identitaire est au coeur de ce récit / story dans lequel l'homme invisible quitte sa ville natale en quête d'amour, d'appartenance.
"Il a besoin d'une femme. Il a besoin d'un pays." Or "les deux le laissent
tomber." L'homme invisible restera emmurée dans un stéréo verbal, ses deux langues maternelles en chicane, incapable de réunir les composantes de son identité culturelle et de trouver l'amour.»
À moi maintenant :
UN : J'espère, avec ce qui précède, avoir décrit correctement ce Patrice Desbiens dont, avant qu'on me prête ce livre, je ne connaissais absolument rien et ce qu'il a bien voulu exprimer par cet
Homme invisible / The Invisible Man.
DEUX : On aura compris qu'il s'agit d'un récit écrit dans les deux
langues officielles de notre pays qui, ouvert comprend des textes,
pour la plupart, des traductions d'une langue à l'autre, le français
d'un côté, l'anglais de l'autre, mais pas exactement de la même
longueur.
De ces textes, il y en a 48 que d'aucuns pourraient
qualifier de poésie. Je n'ai aucun commentaire à faire là-dessus.
TROIS : On m'a prêté ce livre en faisant référence
à une chronique que j'ai écrite en février
dernier sur le bilinguisme et ses problèmes.
et puis
QUATRE : Je me dois pour le reste me référer à
une autre livre paru aux Éditions Bouche Cousue en juin 2019 et que
j'ai déjà mentionné en août de la même
année :
Drain français
(s.t. : Vers Politiques libres)
Rémi Tremblay
Pourquoi ? Parce que ces deux livres
se ressemblent en ce sens qu'ils sont tous les deux axés, à moins
que je n'ai rien compris, sur la difficulté d'être francophone dans
un milieu anglophone ou , comme je l'ai encore entendu hier, l'entêtement
- le mot est exact - d'anglophones à ne pas parler, à ne même pas essayer
de parler français au Québec. - Ce sont à deux aspects d'une même
situation qui, à l'inverse, est tout aussi - comment dire...
- paradoxale (?) car elle se résume à une question qu'on m'a
trop souvent posée à savoir : pourquoi refuse-t-on, ici comme
ailleurs, de parler la langue de la, entre guillemets, majorité
? - À ce compte-là, autant se demander pourquoi ne parle-t-on pas,
aujourd'hui, le mandarin ou encore pourquoi Newton, Descartes et
beaucoup d'autres ont écrit leurs oeuvres majeures en latin ?
Je ne saurais pas expliquer
convenablement qu'entre l'anglais et le français, j'ai choisi, vers
vingt ans ou même un peu avant de me pencher systématiquement vers
la littérature française alors que la majorité de mes lectures précédentes,
de poésies, de romans, de pièces de théâtre, avaient été presque
exclusivement en langue anglaise. Était-elle, la française littérature
supérieur à l'autre, comme on me l'a constamment rappelé au collège
? - Je n'aurais pas pu le dire à l'époque et je ne le dirai
certainement pas aujourd'hui.
La tragédie dans cette affaire, c'est
que, vivant au milieu de deux - disons le mot - cultures, l'on finit
par n'appartenir entièrement ni à l'une, ni à l'autre, et d'une
certaine manière, l'on apprend à parler et écrire dans une langue
en utilisant des mots, des expressions, des formes d'une autre. Et
c'est ce que j'ai constaté chez Patrice Desbiens. Son livre est, en
ce sens (je me répète), tout à fait convaincant, pour ne pas
dire éloquent, mais utile ? J'en doute. - Mais
il est du domaine du cri du coeur et, conséquemment plus près
de la poésie qu'autre chose. Idem pour ce qui est de celui de Rémi
Tremblay. Et dans les deux cas, ne reste qu'une solution : la
sympathie.
Même s'il faut faire un sérieux
effort pour comprendre quelque chose à laquelle on n'a jamais été
confronté.
Simon
P.-S. : Que les anglophones québécois
- et non seulement ceux du West Island - n'aient pas voulu - mais jamais
- apprendre à parler français m'a surpris le lendemain où après
je-ne-sais-plus-quelle-loi, il leur a fallu faire passer la langue
d'usage dans leurs usines,
bureaux, études etc, de l'anglais au français : des centaines d'eux se
sont mis à parler instantanément en français et même très bien...
Il y a dix ans dans le Castor™
Faits divers
Cette semaine, je me demandais contre quoi ou
contre qui j'allais gueuler jusqu'à ce que je réalise - oh surprise! - que je n'avais pas grand chose à dire contre quoi que ce soit ou
contre qui que ce soit.
C'est que, voyez-vous, j'ai passé les derniers quinze jours à la maison ou au bureau et parfois entre les deux. Et comme je n'écoute pas les nouvelles et que je lis pas les journaux, je n'ai aucune idée ce qui s'est passé.
Bien sûr, j'ai entendu parler et même entendu physiquement les
tintamarres du Grand Prix et des manifestations. Il aurait fallu que je mette des bouchons dans les oreilles ou que je fasse un détour par Trois-Rivières pour rentrer chez moi, mais à part ces deux capitales nouvelles...
Vous savez que ça se développe ce genre d'ignoranteté ? Une simple question de choix :
D'abord, faut faire le tour de sa bibliothèque et f... à la poubelle tous les livres qui ont moins de cinquante ans et, parmi ceux qui ont cinquante ans, tous ceux qui n'ont pas été réédités depuis au moins vingt ans. - (À la poubelle, je vous dit : n'allez surtout pas essayer de les recycler, vous pourriez être accusé de méfaits ou de vouloir troubler la paix.) - De livres publiés au cours des derniers cinquante
ans ? Je n'en ai pas trouvé pas plus que six ou sept qui méritaient d'être lus ou relus ; et parmi ces derniers, je n'ai jamais considéré les Mémoires de gens célèbres ou qui se sont crus
aussi intéressants que Churchill, de Gaule et autres.
Ah ! Écrire un livre : sortir de la masse !
Ensuite, il faut se rendre à la bibliothèque la plus proche et lire les journaux des années quarante
et plus. - L'on constatera ainsi que les journaux actuels sont à peu près aussi renseignés qu'étaient nos ancêtres sur ce qui se passait autour d'eux. (Et n'allez pas me dire que ça a changé ! - Faites-en l'expérience en parcourant, tenez, les journaux d'il y a dix ans)
Finalement, concentrer ces lectures uniquement autour de petites choses. Les journaux personnels, par exemple, de Gide, de Greene ou de Léautaud. - Vous serez surpris ce qu'on y apprend sur ce qui se passe vraiment dans le monde et comment plus ça change.... - Personnellement, je suis un grand amateur de la correspondance de Pline le Jeune.
Quelques mois de ces activités et je mets n'importe qui au défi de s'intéresser à nouveau aux grands faits divers de l'heure : au dépeceur de Montréal, par exemple, aux grands projets de Hollande, au toquade de Charest ou, je l'ai entendu ce matin, à ces deux jeunes qui se sont tués en voiture à Saint-Éloigné dans les
Appalaches. - Tenez :
L'assassinat de Kennedy. Vous êtes-vous déjà dit que toutes les personnes qui ont aujourd'hui une cinquantaine d'années ou moins n'étaient pas au monde quand il est mort ? - Fait divers. Et faut pas remonter si loin :
Jean Paul II, Claus von Bulow, Bush, Chirac, Gorbatchev, Osama Bin Laden, Mère Térésa, la Princesse Diana, Yu Po Sun, John Major, Dodi Al-Fayed, Mahmoud Ahmadinejad... faits divers.
Fait divers
Le juifs (mais eux insistent) ont raison de se plaindre : l'holocauste (soixante-dix ans), on aura beau en parler,
deviendra, éventuellement, un fait aussi divers que les milliers d'empalés
du roumain Vlad III Basarad parsema sur la route que devaient emprunter les Turcs qui avaient décidé d'envahir son pays. (Z'ont eu tellement peur qu'ils s'en sont retournés dans leur pays.) Mais parlant des Turcs, je parie que vous n'avez jamais entendu parler de Timur (ou Timour) Lenk qui, en 1401, mit la ville de Damas à feu à à sang :
Les Syriens connaissaient déjà, à ce moment-là, la cruauté de ce Timur qui, l'année précédente, lors de la prise de la ville d'Alep, avait fait enterré vivants
tous les membres de la garnison de la ville. Mais à Damas... - Les plus chanceux furent tués au cours de la bataille qui précéda le massacre. - Les autres, hommes, femmes et enfants ont été décapités, coupés en deux, crucifiés ou écartelés. D'autres furent coulés dans du ciment ou ont été enterrés vivants, déterrés, et enterrés à nouveau. Certains ont été rôtis à la broche ou d'autres encore écrasés dans des pressoirs à vin. Les femmes avec enfants furent enfermés dans la grande mosquée. Là, les enfants furent forcés de regarder leurs mères se faire violer, maintes et maintes fois. Ensuite, les mères furent forcés à leur tour de regarder leurs enfants coupés en morceaux ou lancés contre les murs. Les portes furent ensuite barricadées et on mit le feu à l'édifice...
Timur Lenk
Et l'on voudrait que je m'intéresse aux déclarations de Brian Ecklestone ? Pfft !
Y'a là, comme une perte de temps considérable.
Lâchez les nouvelles ; occupez-vous de vos enfants, vos chiens, vos chats ou votre pelouse.
Me semblait aussi que je pouvais chialer même de rien.
Simon
Le courrier
Mlle Adélaïde Auclair - Faubourg Saint-Honoré, Paris 75020
- «Vélocipède»
est le mot que l'on utilise en français pour désigner un «penny
farthing». En voici un modèle du Fabricant Eugène Meyer (Paris), datant
des environs de 1870 que vous trouverez au Musée d'Art et d'Industrie de
St-Étienne :
À noter que ce vélocipède est considéré comme un modèle «de transition» vers le
grand-bi (voir ce mot dans un dictionnaire ou sur Internet). Le grand diamètre de la roue avant, les bandages en caoutchouc, les rayons en acier, le marchepied, la roue libre sont des éléments caractéristiques des vélocipèdes les plus tardifs. A noter également la suspension qui équipe le gouvernail (guidon). Meyer était un fabricant parisien réputé pour la précision mécanique de ses réalisations, notamment dans le domaine des moyeux. Une plaque à son nom est fixée sur le ressort de selle. Les
machines de Meyer sont remarquables par leur design.
Le record de vitesse sur un vélocipède (en une heure) est de 35.54 km ou 22 mi 150 yd. Il appartient à William Rowe (USA) et date du 25 Octobre 1886.
L'endroit : Springfield, Mass.
- Une langue correcte veut que le sujet du gérondif soit le même que celui du verbe principal. Ainsi on ne dit pas
"En attendant, veuillez agréer..." mais "En attendant, je vous prie d'agréer..."
(Le Figaro)
M. Frontino Lefèbvre, Pau,
France
- Mademoiselle Baptistine était la soeur de l'évêque dans le
premier chapitre (ou prologue) de Les Misérables de Victor Hugo.
Mme Béatrice Grandbois, New
York, New York
- Dans les églises orthodoxes, un iconostase est une cloison décorées
d'images et d'icônes qui sépare la nef du sanctuaire.
Ms Patricia Wilde, Plattsburgh,
New York
- Pour
les demoiselles, on dit "respectables", pour les mères
"vénérables". Enfin : dans les bonnes familles.
«L’un adhérait à Clément, un autre arguait que Phileas était en vogue ou que Colin serait Paillard, et ainsi de suite dans le tôt il a bu que l’on devine.
«Tous y mettaient leur grain de sel : le chez d’Edgar pour Guy sonne le glas, le Bruno cuit qui avait toujours l’Adam, le jeune Blaise en herbe, et jusqu’au Prosper périmé.
«Les femmes aussi, pour ni oui Ninon, comme en Ruth : Thérèse requin, la Sabine de luxe, Jacqueline qu’est née, dis, avec l’Hélène fraîche l’Irène d’un jour, l’Élisa bête, la Pacôme les autres qui, contrariée, faisait des Berthe blanches, enfin, Valérie et ses pensées. Pendant ce temps, l’amer Michel s’en fut brûler un Serge.
«Mais mieux vaut Henri qu’un Félix qui renaît de ses cendres, car c’est l’André libre à la ruée vers Laure.»
- Gilles
Vidal : Le cas Lambourg
(Comment nommer cet enfant ?)
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