Les
essentiels
Outre les deux
livres sur Proust mentionnés dans la section précédente de ces
commentaires, celui de Maurois et celui de Mauriac (Claude)
- quatre avec les deux volumes de Painter -, livres que
nous jugeons essentiels pour se plonger dans l'univers proustien
(celui de l'écriture et non de la lecture), un livre qui nous
remet dans un certain contexte difficile à s'imaginer est celui -
ou plutôt ceux - qui a ou ont été publié(s) pendant la
publication d'À la recherche, tout de suite après
et quelques années plus tard.
Il s'agit de Marcel Proust, sa vie, son oeuvre de Léon Pierre-Quint qui fut un des premiers à écrire sur À la recherche du Temps
Perdu.

1936
1976
Sa première édition date de
1925 et donc, avant la publication du Temps retrouvé. Sa deuxième, augmentée de deux
sections est parue en 1928 et donc après. Et sa troisième, augmentée de deux autres sections, fut publié en
1936 après une relecture d'À la
recherche. (Tous chez Édition du Sagitaire)
À notre connaissance, il n'a jamais cessé d'être au catalogue notamment depuis sa réimpression - nouveau format - en
1976.
***
Sa première édition
- 1925 - comprend trois parties où, contrairement, aux spécialistes qui se sont acharnés sur les moindre détails de son enfance, de sa vie mondaine et de sa retraite, Léon Pierre-Quint donne suffisamment de détails pour que l'on comprenne comment et dans quelles conditions a été écrit À la
recherche.
Dans sa deuxième, en 1928,
une autre section a été ajouté : Comment travaillait Proust. Dans ce volume, on y parle surtout de technique et d'écriture et non des menus détails de l'existence de Proust qui fut - disons-le - assez particulière durant la période où il écrivait son oeuvre
ultime.
Finalement, la troisième
- 1936 - décrit ses impressions suite à une nouvelle lecture,
huit à dix ans ans après la première.
D'une édition à
l'autre, Léon Pierre-Quint décrit comment il en est venu à lire Proust, comment il l'a lu et donne ses premières impressions,
parle du temps où il fut impatient de savoir si «Mme Verdurin va entrer dans l'aristocratie et devenir duchesse ou princesse », ou «qui la petite Gilberte des Champs Elysées épousera » ou encore « quelle surprise le nouvel aspect de Saint-Loup » lui
apportera.
Plus loin, il
attire notre attention sur le comique chez Proust, comique qu'il a redécouvert particulièrement dans Le temps retrouvé et
ainsi de suite.
À lire parallèlement
avec sa propre lecture d'À la recherche...
En guise d'introduction à ces
trois volumes, nous avons joint en annexe, les trois préfaces signées par Pierre-Quint lors de leurs éditions
:
Préface à l'édition de 1925
Préface à l'édition de
1928
Préface à l'édition de
1936