Je ne dis rien, et tu m'écoutes
Sous tes immobiles cheveux...
Poèete lillois (1858-1900), né le 3 avril 1858, à Paris
(1).
Son père est un marchand de vin qui, lui, est né à Lille et sa
mère, née Wazemmes est également lilloise étant donné que
Wazemmes est devenu, par la suite un quartier lillois.
On dit de lui qu'il tait plutôt réservé, froid mais également tenace. Ses
études primaires, il les a faites l'école de la rue de
la Monnaie puis il est passé au lycée Faidherbe
(2) qu'il fréquenta jusqu'en troisième. C'est là qu'il aurait
démontré toutes ses qualités intellectuelles, qualités qui l'ont amené à
devenir expditionnaire l'Hôtel de Ville de
Paris.
Son existence fut effacée et il succomba,
relativement jeune, à la tuberculose.
De son vivant, il a publié deux recueils : Au
jardin de l'Infante (1893) et Aux flancs du vase (1898). - Un
troisième, Chariot d'or, parut apràs sa mort (1901) de même que ses
Contes (1902) et son drame, Polyphème, fut joué en 1904 à l'Oeuvre.
Outre cette débordante activité, il a contribu, avec
d'autres, à la fondation du périodique Mercure de France (en 1890) tout
en ayant collaboré à la Revue des Deux Mondes.
Ce fut un symboliste sensible, délicat et à l'imagination étonnante et
prestigieuse qui a su exprimer en demi-teintes les effacements et les évanescences.
Son nom a été donné à plusieurs écoles, collèges et
lycées de France.
Parmi ses oeuvres :
Arpége (Au jardin de l'infante)
Automne (Au jardin de l'infante)
Chanson d'été (Au jardin de l'infante)
Chanson violette (Au jardin de l'infante)
Confins (Au jardin de l'infante)
Dans l'air frais du matin ... (Pomes inachevs)
Destins (Au jardin de l'infante)
Dilection (Au jardin de l'infante)
Elégie (Au jardin de l'infante)
Ermione (Au jardin de l'infante)
Even-tide (Au jardin de l'infante)
Extase (Au jardin de l'infante)
Extrême-Orient (Au jardin de l'infante)
Hiver (Au jardin de l'infante)
Il est d'étranges soirs ... (Au jardin de l'infante)
Invitation (Au jardin de l'infante)
Je rêve de vers doux ... (Au jardin de l'infante)
Keepsake (Au jardin de l'infante)
L'Hermaphrodite (Au jardin de l'infante)
L'indifférent (Au jardin de l'infante)
La coupe (Au jardin de l'infante)
La prière du convalescent (Au jardin de l'infante) - Voir ci-joint.
La Toison d'or (Au jardin de l'infante)
Larmes (Au jardin de l'infante)
Le Marché (Aux flancs du vase)
Les colombes (Au jardin de l'infante)
Les sirènes (Au jardin de l'infante)
Midi (Au jardin de l'infante)
Musique sur l'eau (Au jardin de l'infante)
Musique (Au jardin de l'infante)
Nuit blanche (Au jardin de l'infante)
Octobre est doux... (Au jardin de l'infante)
Orgueil (Au jardin de l'infante)
Promenade l'tang (Au jardin de l'infante)
Silence !... (Au jardin de l'infante)
Soirs (I) (Au jardin de l'infante)
Soirs (II) (Au jardin de l'infante)
Soirs (III) (Au jardin de l'infante)
Ton Souvenir est comme un livre ... (Au jardin de l'infante)
Versailles (Le chariot d'or)
Ville morte (Au jardin de l'infante)
Viole (Au jardin de l'infante)
Vision (Le chariot d'or)
Jugement :
"Rien de plus plat, de plus fade, que la poésie de
Samain. Son grand succès se justifie fort bien."
(Léautaud, Journal littéraire)
Bibliographie :
L. Bocket, Albert Samain, sa
vie, son oeuvre (Mercure de France, 1905)
F. Tapolard, Albert Samain, l'évanescent fugitif (Les
Éditions Marquel, 1922)
G. Bonneau, Albert Samain, poète
symboliste (Mercure de France, 1925)
A. de Bersaucourt, Albert
Samain, son oeuvre (Nouvelle Revue Critique, 1926)
G. Gravereau, Albert Samain, poéte de l'automne et de l'amour (Impr. Besnier, 1948)
En 2012, La
Bibliothèque Digitale publiait dievers poèemes d'Albert Samain qu'on
peut, aujourd'hui se procurer pour la modique somme de 1,54$ (Can) chez Amazon
à cette
adresse.
Notes :
(1)
Certains spcialistes font naître Albert Samain Lille
et puis mourir à Magny-les-Hameaux (Seine-et-Oise). C'est ce que mentionne
entre autres le site Wikipédia sur cette importante commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France,
à 27 km au sud-ouest de Paris (cf. : Port-Royal, le regretté Pascal,
les Jésuites, etc.) où se trouve une école primaire au nom de ce délicat
poète, mais également une maternelle du nom d'André
Gide.
(2) Faidherbe,
Louis Léon César, administrateur colonial. - Il fut un de ceux qui
participèrent le plus la création de l'empire colonial français en Afrique.
- Gouverneur du Sénégal (1854-1863), il fonda Dakar en 1857. - Lors de la
guerre franco-prusse de 1870, il fut rappelé en France (après avoir vécu un
certain temps en Algérie) pour assumer le commandement de l'Armée du Nord
aprs la défaite de Sedan. - Élu l'Assemblée Nationale en 1871, il donna sa
démission en guise de protestation devant les sentiments anti-républicain de
l'époque. - Il fut nommé sénateur en 1879 et mourut en 1888 aprs avoir écrit
de nombreux recueils géographiques, ethnographiques et ethnologiques. -
Une rue et une station de métro portent son nom Paris : la rue Faidherbe et
la station Faidherbe-Chaligny (11e), près de l'Hôpital Saint-Antoine, une rue au
sud de la rue du Dahomey. - À noter qu'il existe également une rue Albert Samain
à Montigny le Bretonneux, une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France, à
25 km au sud-ouest de Paris, au numéro 9 de laquelle se trouvait jusqu' tout
récemment le siège social
de la chorale "La clé des chants".
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(Le général) Louis Léon
César Faidherbe