Recteur et titulaire des facultés de
sciences pures, de biochimie, d'histoire et de langues romanes à
l'Université de San Isidor (au Caraguay), le Professeur Claudio
Goldman est né d'un père hongrois de nationalité roumaine et
d'une mère française de descendance allemande à bord d'un navire
portugais battant pavillon panaméen faisant la navette entre les États-Unis
et le Brésil, le 8 mai 1942.
Éduqué au Brésil puis au Mexique, aux
États-Unis, en France et en Angleterre, il fut un des premiers élèves
de la Sorbonne, de Cambridge et d'Oxford à recevoir la même année, et
de ces trois institutions différentes : un doctorat en Littérature, un
deuxième en Économie et un troisième en Mathématique. - L'année
suivant, tout en enseignant le Grec et la Chimie à l'Université de
Napierville, il décroche son quatrième et son cinquième doctorat, le
premier en Sciences Sociales et le deuxième en Droit.
Rappelé par son père (il a alors
vingt-sept ans), il doit se consacrer à gérer pendant quelques années
l'entreprise familiale (Goldman Nails, Sashes and Doors) qu'il
transforme en multinationale (Goldman International)
avec des succursales en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Océanie
et en Asie, succursales qu'il dirige de main de maître depuis sa résidence
et son siège social au Caraguay. (On se souviendra de sa fameuse devise
: "Avec les clous Goldman, la crucifixion aurait été un jeu
d'enfant.") - Durant ce temps, il enseigne la musique et le
chant à l'université de San Isidor où il détient toujours le record
du cent mètres, du cinq cents mètres et du deux cents mètres haies.
En 1970, il participe au marathon de
Boston puis à celui de Los Angeles avant de se rendre à Paris pour
participer à un Six-Jours (cyclisme), le temps de s'embarquer à bord
de son catamaran pour faire, dans le sens inverse, la traversée de
l'Atlantique en solo.
L'année suivante, il surprend tout le
monde en se convertissant au christianisme, publiant un texte qui fait
encore école : "Les relatives en dont dans l'oeuvre
de Saint-Augustin."
Au cours des deux années suivantes, il rédige
plusieurs thèses sur le bouddhisme, le lamaïsme, le tantrisme, le taoïsme,
le tonghak, l'amidisme et ses écoles : l'avatamsaka, le dhyana,
l'hinayana, le madhyamika (ou sunyavada), le mahayana, le
saddharmapundarika, le sarvastivada, le sautrantika, le sthaviravada, le
theravada, le viyana, le yogacara (ou vijnanavada) le sukhavati et leurs
variantes tibétaines : hisnayana, mahayana, vajrayana et
mantrayana (y compris certaines variantes philippines) de même que
quelques romans policiers, une comédie musicale (Kleinologie)
qui sera jouée plus de mille fois off-Broadway.
Il est nommé attaché culturel, consul
puis ambassadeur du Caraguay (notamment au Brésil) puis fonde la Fondation
Goldman, entreprise largement bienfaitrice qui a pour but de répandre
le verre et ses produits dérivés en Afrique.
À quarante ans (le 23 juillet), il est
nommé recteur de l'Université de San Isidor, poste qu'il occupe
toujours aujourd'hui où il enseigne encore, en plus des matières précitées,
le sanskrit et l'espéranto.
Il compte également, à son crédit,
plusieurs traductions d'auteurs anciens (dont Pindare) et de
poésie française (notamment Éluard).
Monsieur Goldman est membre de la Croix
Rouge, de l'OXFAM et de l'Unesco, directeur de nombreuses compagnies
internationales, arbitre mondialement reconnu dans le domaine des
transactions maritimes, conseiller à l'ONU et fait partie du comité de
sélection des prix Nobel tout en entretenant depuis plusieurs années
une correspondance suivie avec le Professeur Marshall.
Ses toiles sont exposées, entre autres
endroits, à Sao Paulo, au musée Beaubourg, au MOMA et au Yemen où il
a dessiné les plans du musée qui les abritent.
Dans se temps libres, il s'occupe du développement
de programmes informatiques. On le dit également excellent cuisinier,
bon golfeur, et un redoutable joueur de bridge.