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Robert Desnos

 


Écrivain-journaliste français, né à Paris en 1900, mort en déportation à Terezin, Tchécoslovaquie en 1945.

Grand admirateur de Georges Guibourg, il a écrit de nombreuses chroniques sur son style, ses textes  et ses prestations dans divers journaux.

Robert Desnos fit également de la radio. On lui doit divers slogans publicitaires dont ceux pour les pilules Dupuis, le "Vin des frileuses" (lien à suivre), le son vermifuge "Lune" et plusieurs autres vantant les mérites de l'Amer Picon, l'anis Berger, les chaussures FF, la Loterie Nationale, etc.

On sait qu'il fut éperdument amoureux d'Yvonne George.

Sa Cantate pour l'inauguration du Musée de l'homme et sa Complainte de Fantômas (voir ci-dessous) sont également connues.

On trouvera éventuellement en annexe ses aphorismes sur le rose (en marge d'une exposition sur cette couleur) en une page intitulée Rrose Sélavy et un autre extrait de ses textes en une page intitulée Ténèbres.


photos :

19 rue Mazarine, Paris
Sa dernière demeure


La complainte de Fantômas (début) :

Écoutez... Faites silence... 
La triste énumération 
De tous les forfaits sans nom, 
Des tortures, des violences 
Toujours impunis, hélas ! 
Du criminel Fantômas. 
 
Lady Beltham, sa maîtresse, 
Le vit tuer son mari 
Car il les avait surpris 
Au milieu de leurs caresses. 
Il coula le paquebot 
Lancaster au fond des flots. 
 
Cent personnes il assassine. 
Mais Juve aidé de Fandor 
Va lui faire subir son sort 
Enfin sur la guillotine... 
Mais un acteur, très bien grimé, 
À sa place est exécuté. 
 
Un phare dans la tempête 
Croule, et les pauvres bateaux 
Font naufrage au fond de l'eau. 
Mais surgissent quatre têtes : 
Lady Beltham aux yeux d'or, 
Fantômas, Juve et Fandor. 
 
Le monstre avait une fille 
Aussi Jolie qu'une fleur. 
La douce Hélène au grand coeur 
Ne tenait pas de sa famille, 
Car elle sauva Fandor 
Qu'était condamné à mort. 
 
En consigne d'une gare 
Un colis ensanglanté ! 
Un escroc est arrêté ! 
Qu'est devenu le cadavre ? 
Le cadavre est bien vivant, 
C'est Fantômas, mes enfants !

(...)


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