Né le 5 septembre 1974
à Greifswald (1) , Caspar Davich Friedrid vécu une
enfance heureuse et insouciante en Poméranie. Il se voyait déjà
couler une vie paisible à manger de la saucisse au curry et jouer au
jokari (2) sur la Max-Planck Strasse. Malheureusement,
entre 1981 et 1991, sa famille va être décimée par la malchance, la
maladie et la Mer Baltique. Ces pertes successives vont le pousser
pendant son adolescence à se tourner vers des poètes auto-édités et
des livres de développement personnel.
Se rendant compte qu'il
est incapable de s'exprimer facilement avec les mots, il comprend
rapidement que son medium de prédilection est le crayon gras, « doux
traits qui caresse le papier pour y laisser la pelure huileuse de [s]es
sentiments », confiait-il récemment au quotidien allemand Das
Durchfall den Kunst.
En 1994, il entre à
l'académie royale des Beaux-Arts de Copenhague et les achève en 1998.
Avec la démocratisation de l'Internet dans les années nonante ainsi
que l'arrivée massive de nouvelles technologies, un avenir radieux
s'ouvre à lui. Sentant de plus en plus les limites techniques de son
medium, il décide de se lancer à corps perdu dans la maîtrise de Microsoft
Paint. Il travaille jour et nuit sur ses tableaux dans l'espoir
d'un jour vivre de son talent.
Aujourd'hui, on le
reconnaît sans aucun doute comme le peintre le plus significatif du
courant e-romantique allemand. S'inspirant des plus beaux textes de
Paulo Coelho, il puise dans la sagesse et la maîtrise du pathos de
cette magnifique plume la finesse nécessaire pour donner à sa peinture
virtuelle la beauté qu'on lui connaît.
À l'heure actuelle, il
travaillerait sur un projet de bande dessinée avec l'écrivain brésilien,
qui devrait s'appeler : L'oeil du cœur ne voit que ce qui lui
est dicté par la voie spirituelle du guerrier de l'âme.
Paulo Coelho
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Voyageur surfant devant une mer de nuage
Caspar Davich Friedrid, 2006
Le retable de Tetschen
Caspar Davich Friedrid, 2011
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