(saint)
Benoît
Reliques de saint
Benoît et de sainte Sc(h)olastique,
cathédrale de Saint-Benoît-sur-Loire
Saint Benoît, dit saint
Benoît de Nursie,
celui que l'on nomme, avec raison, le patriarche des moines d'Occident est
né noble, en Ombrie, vers l'an 480.
Vers l'âge de quinze ans, ses parents
l'envoyèrent à Rome pour parfaire ses études.
Rome, à cette époque, est un lieu de
perdition pour les âmes pures car toutes les tentations y résident :
charnelles, intellectuelles, matérielles, politiques... Il décide donc de
s'enfuir et se rend à Subicio où l'ermite Romanus accepte de lui servir de
guide spirituel. Sa réputation de «véritable saint» se répand
presque aussitôt et les moines d'un monastère non loin de là (à Vicovaro,
entre Subiaco et Tivoli) l'invitent à devenir leur père abbé vers sa
dix-huitième année. L'entente fut conclue mais comme le jeune Benoît tint
absolument à ce qu'ils se réforment et, surtout cessent d'adorer leurs
idoles, on tente de l'y empoisonner.
Retour à Subicio où de nombreux disciples
viennent peu à peu le rejoindre et c'est ainsi que naquit la Règle
bénédictine. Chassés de Subicio, Benoît et ses disciples se réfugient
au Mont Cassin qui devient ainsi le premier monastère bénédictin.
Il y mourut en l'an 547.
Selon la légende, Benoît aurait été
enterré près de sa soeur jumelle (selon la tradition, mais
vraisemblablement que nés tous les deux la même année), sainte
Scolastique (forme semi-savante Scolasse ou populaire Écolasse).
Leurs restes,
d'abord au Mont Cassin, furent transportés en 672 au monastère de Fleury
(aujourd'hui Saint-Benoît-sur-Loire ) lorsque le Mont Cassin fut
déserté lors de l'invasion lombarde mais les moines du Mont-Cassin ont
contesté longtemps cette tradition.
Aujourd'hui, particulièrement depuis de
nombreuses études effectuées dans les années soixante (1960), on en est
venu à la conclusion qu'aucun fait scientifique ne s'opposaient au fait que
les reliques de saint Benoît et de sainte Scolastique se trouvent
effectivement dans le coffre dont on peut voir une photo ci-dessus
(*).
(*) «Le
culte et les reliques de saint Benoît et de sainte Scolastique»,
numéro double de 436 pages de la revue «Studia Monastica», T 21
(1979).
Benoît fut déclaré «Père de
l'Europe et patron de l'Occident» en août 1958.
On le fête le 11 juillet mais
également le 21 mars, le 23 juin et le 7 août (sans compter le 18
décembre et le 9 janvier).
Quant à sa soeur, la date son
anniversaire serait le 10 février.
Note :
Un village qui fait
aujourd'hui partie de la municipalité de Mirabel (au Québec) portait
autrefois le nom de Sainte-Scholastique (notez le «h»). Il était
voisin de celui de Saint-Benoît qui fait également partie de la même
municipalité depuis 1971
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