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(saint) Antoine de Padoue


Saint retrouveur à la réputation parfois surfaite parce qu'on ne retrouve pas toujours tout et à qui on doit le proverbe : «C'est toujours au dernier endroit qu'on retrouve un objet que l'on cherche.» 

(Une thèse de doctorat en philo-pédagogie qui fut présntée en l'UdeNap en 1973 démontre qu'il s'agit là d'une évidence puisque, une fois qu'un objet - quel que soit sa forme ou son utilité -, il est plutôt rare que l'on continue ses recherches.) 

Il est né à Lisbonne (d'où le nom, par anticipation, de Padoue), vers 1195, dans une famille noble, aux traditions militaires.

Jeune, pour ne pas être militaire mais surtout par vocation, il entra chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin [1], à Coïmbra [2] où il fut ordonné prêtre.

En 1220, quand les restes des premiers martyrs franciscains furent ramenés du Maroc au Portugal, il entra chez les Frères Mineurs [3], désireux, lui aussi, d'aller de se faire massacrer dans ce lointain pays mais, tombé malade pendant le voyage, il dut rentrer en Europe.

En 1221, il est à Assise au chapitre de l'Ordre et ses frères découvrent alors ses talents de prédicateur et de théologien. Ayant remplacé «au pied levé» un prédicateur, il étonne ses frères qui, désormais, l'envoient prêcher. Avec la permission de saint François, il enseigne à Bologne, Toulouse, Montpellier, à Limoges et à Brive-la-Gaillarde où en il profita, notamment, pour retrouver un manuscrit dérobé, gagnant du même coup sa spécialité posthume pour retrouver les objets perdus.

En 1229, il est élu provincial de l'Italie du Nord.

En 1231, il se trouve à Padoue pour prêcher le Carême où  meurt d'épuisement à 36 ans.


[1] «Réguliers» par rapport à «séculiers» : les réguliers étant sous la tutelle du directeur du monastère auxquels ils étaient rattachés tandis que les autres dépendaient de l'évêque.

[2] Ville du Portugal, sur le Mondego. - 96 142 habitants. - Université. - Cathédrale ancienne du XIIe s - Monastère de S. Cruz, manuélin.

[3] Autre nom des «Franciscains» choisi par saint François d'Assise par référence aux «plus petits d'entre nous» dont parlent les Évangiles (Matthieu 25, 40-45)


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