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Simon Popp
L'après... «Fêtes»...
Une chose qui m'étonne et sur laquelle
je reviens d'années en années, c'est l'existence et la publicité
qu'on attache à ces paniers de nourriture que l'on
distribue aux «pauvres» durant le temps des Fêtes.
Oubliez pour le moment le fait que j'ai
inséré le mot «pauvres» entre parenthèses et laissez-moi vous
raconter - peut-être que vous la connaissez déjà - l'histoire arrivée à
un statisticien qui s'était mis dans la tête de compiler toutes sortes
de renseignements sur les occupants des maisons de correction dans un
rayon de cinquante, soixante, puis cent kilomètres de chez lui.
Au premier établissement, il nota qu'à
l'heure des repas les prisonniers consommaient, dans une proportion de 80%, des pommes de
terre, par rapport à 20%, du riz. Dans le deuxième, cette proportion fut
de 90%. Dans la troisième, 77%. Et ainsi de suite. À la fin, il en était
à 82 contre 18%. - Sa conclusion ? Les pommes de terre conduisaient au
crime.
Passons maintenant aux paniers de
nourriture :
Vous avez dû lire, comme moi, il n'y a
pas longtemps - et l'an dernier, et l'autre avant (cela dure depuis
quelques années) - qu'il en manque de plus en plus
à chaque saison. Les sociétés qui en distribuent sont tous d'accord : elles ont beau prévoir
le nombre de «pauvres» qui feront la queue devant leurs établissements
entre le premier et le vingt-quatre décembre de chaque année, invariablement elles se
retrouvent les mains vides bien avant la veille de Noël. Et qu'est-ce
qu'elles en concluent ? Que le nombre de «pauvres» augmentent d'années
en années.
Je ne suis ni statisticien, ni planificateur,
ni organisateur, ni associé d'une manière ou d'une autre à la
distribution de «paniers de Noël», mais il me semble que, dans
le même ordre d'idée, si je
me mettais en tête de remettre gratuitement, sans poser de questions,
un billet de $10 à toutes les personnes qui m'en feraient la demande -
et qu'en plus je l'annoncerais dans les journaux, ou au moyen d'affiches
un peu partout - il est fort possible que je me retrouve à court de 10$ bien avant
huit heures chaque matin (en supposant que je débute ma distribution
dix minutes auparavant).
Alors, une prédiction :
Dans douze - déjà onze - mois, il est plus que probable
que les sociétés
qui distribuent de paniers dits «de Noël» seront encore plus à court que
l'an qui vient de se terminer.
Et une conclusion plus plausible par
rapport aux occupants des maisons de correction :
Les occupants de ces établissements préfèrent les pommes de
terre au riz. (Ce qui n'exclue pas la possibilité qu'on leur serve systématiquement
plus de pommes de terre que de riz)
Et puis une ou deux, ou trois questions :
Quels sont les critères qu'on utilise
pour remettre, sans poser de questions, un panier de nourriture à ceux
ou celles qui se présentent pour en obtenir un entre le 1er et le
24 décembre dans les centres où on en fait la distribution ? - Comment
fait-on pour reconnaître, parmi le lot, les vrais des faux «pauvres»
? Existe-t-il des registres de «pauvres» un peu partout, par villages, villes, régions,
registres que les sociétés qui s'en occupent peuvent consulter ? Qui tient ce ou ces
registre ? Est-ce qu'on y distribue des cartes
d'identités ?
***
Pêle-mêle
La plupart des gens que je connais ne
pensent pas. Ils s'imaginent penser, mais l'expression «métro-boulot-dodo»
(1) leur va comme un gant.
Leur activité quotidienne consiste justement à se lever, aller au
travail, en revenir et dormir. Leurs gestes au jour le jour sont répétitifs
et ce qui les préoccupe le plus se limitent à l'ordre dans lequel ils les
poseront ou dans les détails de ces gestes : si c'est ce jour-là ou le
lendemain qu'il iront déjeuner chez McDo et, bien sûr, s'ils y
consommeront un bagel avec fromage ou un McMuffin ?
(1) L'expression est de Pierre
Béarn (1902-2004)
Les gens dont je parle lisent peu, ne regardent que les émissions
de télévision dont ils pourront discuter, le lendemain, avec leurs
collègues. Et les événements qui perturbent la monotonie de leur
existence dépendent entièrement de hasards sur lesquels ils n'ont aucun
contrôle.
Bref : leur vie n'a aucun rapport avec «la
vie, la vraie vie, la vie réellement vécue, etc.» dont parle
Proust.
Ils ont quand même une caractéristique en
commun : ils trouvent que «le temps passe vite».
J'ai félicité récemment ma voisine
qui, après plusieurs mois, a pris l'initiative de consacrer une journée
par mois à travailler chez elle - c'est un début -, loin des enfants
qui lui imposeront des «Maman !» à tous les cinq minutes et de ses
subalternes et patrons qui viendront la déranger à tous les quarts
d'heure. La redécouverte de son «moi», malgré le travail qu'elle
aura à effectuer, lui sera bénifique. - C'est à elle que je n'ai pas
osé dire il y a plusieurs semaines quand elle m'a dit qu'elle n'était
pas tout à fait elle-même, parce qu'elle était fatiguée, que
la fatigue n'était pas une cause, mais une conséquence.
Je lui pris de m'excuser, mais ma pudeur
n'est pas spontanée.
Simon
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Jeff Bollinger
Educationnement...
(Toujours et encore)
Vous avez lu le
mot de la fin du Castor™ du mois de décembre dernier ? -
Le revoici :
(Le passage en
gras est mien.)
«Comment peut-on afficher avec fierté ces diplômes de High
School ou de College, ces attestations de baccalauréats, maîtrises ou doctorats qui certifient
qu'on est passé par un ou plusieurs centres d'indoctrination où l'on
nous a volé notre personnalité et transformé en un obéissant
petit conformiste mort-vivant, membre de la société de
consommation nord-américaine qui ne pense que ce qu'on lui dit de penser ?»
Il est tiré d'un des
monologues de George Carlin,
le célèbre stand-up comedian décédé en 2008 et dont on
retrouvera des dizaines de prestations sur YouTube.
Il m'est revenu en
tête en écoutant un fichier mp3 que Paul m'a fait parvenir au début
du mois dernier - de Bob Dylan (voir sa chronique d'aujourd'hui)
- et qui m'a surpris : Subterranean Homesick Blues, extrait du
cinquième album de Dylan - Bringing It All Back Home (1965) - où
l'on peut entendre :
«Twenty
years of schoolin'
And they put you on the day shift.»
C'est
intraduisible, naturellement, mais ça veut à peu près dire :
«Après vingt
ans d'études,
on nous "fout'" au travail...»)
Vous avez des
enfants ? - Moi, si. - Quatre - Et il y a deux choses, entre
autres - trois, en fait -, qui m'inquiètent quant à leur avenir :
En premier lieu,
comme dit Dylan, après vingt ans d'études et une carrière qui
durera tout au plus quarante ou quarante-cinq ans, comment
feront-ils pour accumuler assez d'argent, s'ils se rendent jusque
là, pour vivre, en moyenne, entre vingt et trente années supplémentaires ?
Et en deuxième
lieu, parce que je suis passé par là et que je ne vois pas de
différence fondamentale entre mon éducation et celle qu'on
inculque à mes enfants (en ce moment), comment feront-ils pour s'épanouir
et être heureux plutôt qu'être une copie conforme de leurs voisins ?
Ce deuxième point
m'inquiète beaucoup plus que le premier. Après tout, rien
n'indique qu'à soixante ou soixante-cinq ans, ils se sentiront obligés
de prendre leur retraite et se retrouver dans une maison pour
troisième âge... - Mais que deviendront-ils au fur et à mesure
qu'ils découvriront que leur individualité sera inévitablement
en conflit
avec le reste de l'humanité ?
(Vous comprenez ce
que je veux dire ?)
Je suis convaincu
que tous les enfants, dès leur bas-âge, ont une curiosité sans
fin, mais que le système d'éducation, tel qu'on le pratique
aujourd'hui, écrase cette curiosité dès leur première année
d'étude en leur imposant : a) des connaissances à apprendre
et uniquement ces connaissances et b) des tests pour vérifier
s'ils les ont bien apprises.
Bien sûr, il est
utile de savoir lire, écrire, compter, mais est-ce nécessaire
de choisir, pour eux, les livres qu'ils devront lire, la vision
qu'ils devront avoir du monde, comment penser, pourquoi ils
devront s'efforcer de gagner plus d'argent que leurs voisins ?
Une chose ayant un
certain rapport entre ce deuxième point me
console :
C'est une réplique
de Lady Bracknell dans The Importance of Being Earnest
d'Oscar Wilde (merci, Simon !) :
«The whole theory of modern
education is radically unsound. Fortunately in England, at any rate,
education produces no effect whatsoever.»
(«Toute la
théorie moderne de l’éducation est radicalement malseine.
Fort heureusement, en Angleterre, elle n'a aucun effet, mais
aucun.»)
Et puis, troisième
point, il y a une chose qui m'effraie encore plus, même si je
suis, comme tout le monde, passé par là :
Vous saviez que
Simon Popp détenait un baccalauréat en pédagogie ? - Ça
m'a surpris quand je l'ai appris (quoique, de plus en plus,
plus rien ne me surprend en ce qui le concerne...), sauf
qu'il continue quand même de m'étonner. Ainsi, j'ai littéralement
fait un pas en arrière l'autre jour
quand il m'a dit qu'à l'époque où il
a fait ses études la pédagogie ne
consistait pas à savoir comment inculquer des notions aux
enfants, mais à comprendre comment les enfants
saisissaient et accumulaient individuellement leurs notions, leurs
connaissances, leurs visions de la réalité et les aider,
ce faisant, à s'intégrer dans la société en général.
Et puis il m'a dit
ceci :
«Tu as des filles ? Tu leur a enseigné ce qu'est le
sexe, à quoi ça sert, la différence entre un homme et une
femme ? Ben dis-toi une chose : elles en sauront plus sur
la pudeur, la virginité, la baise et ses conséquences et
tout le reste dans la demi-heure qui suivra le jour où elles
se feront pincer une fesse ou autre chose lors d'une innocente
soirée entre amis et amies, si ce n'est pas dans le métro ou
une réunion de famille. - C'est le principe générale de
l'apprentissage : ce n'est pas le jeu de géométrie que
contient une boite de triangles assortis qui enseignera à tes
fils les bases de la géométrie, mais la boite elle-même...»
Et nous en
sommes là, Élyanne et moi, à nous demander quand et à quel
âge nous devrions acheter à nos enfants un Monopoly...
Réfléchissant
bien, je vois que mes parents ne m'ont rien enseigné, mais
ils ont su me protéger.
***
Éducationnement
2...
Je
me suis laissé dire que dans les pays scandinaves, du moins
jusqu'à la fin du secondaire : 1) qu'il n'y a pas de tests ni de
bulletins, 2) que les enseignants sont parmi les mieux rémunérés
au monde et 3) que l'éducation visait surtout l'individualité de
chaque élève et à les orienter dans le choix de leurs études
subséquentes.
Vous avez bien lui
: du primaire jusqu'à la fin du secondaire.
Une vrai révolution
!
Question : que
font-ils avec leurs décrocheurs ? - Réponse : paraît qu'ils
n'en ont pas...
*
Et je me suis également
laissé dire qu'en Californie, pour chaque dollar «investi»
dans l'éducation, on en dépense trois dans le domaine de
l'incarcération de criminels.
*
En attendant,
continuons à dépenser une fortune pour acheter des jouets éducatifs
et empêcher nos enfants d'ouvrir une montre-bracelet, une lampe
de poche ou un portable. Cela pourrait leur faire comprendre
comment ces objets fonctionnent.
Et gardons nos
bras ouverts lorsqu'ils nous reviendront perdus, ne sachant pas
dire ce qui venait de leur arriver.
Jeff
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Fawzi Malhasti
Morceau choisi
Il y a des soirs où la banlieue
s'annonce
Où les boulevards sont loin du grand Paris
Où des jardins sauvages pleins de ronces
Deviennent asiles de démons et d'esprits.
Il y a des soirs où les loups de
barrière
Sont des enfants qui se trouvent maudits
Leur avenir n'est plus qu'une prière
Pour que jamais rien ne soit interdit.
Dans ces quartiers ignorés de
Paname
Où la tristesse accompagne l'oubli
Où la jeunesse a droit d'avoir une âme
La solitude a besoin d'un ami...
Dans ces quartiers où l'on voit
des fenêtres
Pleurant d'exil sous des manteaux de pluie
Où quelques ombres n'osent plus apparaître
Pour laisser place à des choses sans vie...
Ces tristes soirs engendrent des
jours blêmes
Que nul espoir ne saurait éclairer
Par le bonheur de dire enfin «je t'aime»
Avec passion à l'être désiré.
Il y a des jours où les jeunes
qui s'ennuient
Peuvent tout casser au nom de vérités
Dont la meilleure est sans doute leur vie
Dans un destin qu'ils n'ont pas mérité.
Il y a des soirs où le silence
achète
Un peu d'espoir pour un monde enchanté
Quand un passant et, peut-être un poète
Rêve en ces lieux avec fraternité...
Grise journée, à présent tu
commences
Il faut grandir dans ce morne horizon
Où le printemps éternel de l'enfance
Ne fleurit plus à la belle saison
Ne chante plus qu'une triste chanson...
Ne fleurit plus à la belle saison.
(Banlieue de banlieue -
Charles Trenet - 1999)
Fawzi
P.-S. : Le texte
de ce poème fait partie d'une chanson tirée d'un album enregistré à
Paris en 1999, «Les poètes descendent dans la rue», sous le
label WEA. - Charles Trenet avait alors 86 ans. - Pour en écouter une
extrait, cliquez sur la note qui suit :
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De notre disc jockey - Paul Dubé
Bob Dylan
Difficile à croire, mais le premier album de Bob Dylan (Bob Dylan - Columbia 8579) aura 58 ans cette année. - Suite à cet album,
sorti en 1962, il allait en graver, dans les cinq années qui suivirent, sept autres dont
un double et son huitième, John
Wesley Harding (Columbia 9604) sorti en 1967. - Et puis une trentaine d'autres
par la suite, dont son dernier, l'an dernier, Triplicate (sans
compter les albums live, les compilations, les Bootlegs, etc.).
Question : suis-je un fan de Bob Dylan ?
Réponse : oui, non, oui
Je suis un fan d'un certain Dylan, non seulement un fan,
mais un grand admirateur, mais... je n'oserai pas dire de TOUS les Dylan,
car à ceux qui me poserait cette question, il leur faudrait me concéder qu'il
n'y a pas eu qu'un seul Dylan au cours des derniers cinquante, soixante ans
; et il me faudrait à mon tour leur avouer que j'ai cessé de l'écouter ou de le lire
sans poser de questions pendant plusieurs années. Pendant, peut-être... trente
ans, sinon plus, sauf que pour rédiger cette mini-chronique, je me suis
penché sur plusieurs enregistrements qu'il a faits au cours des dernières
années et je suis resté un peu bouche-bée. Étonné, même
par l'originalité de sa production..
Oui, ses thèmes et surtout sa façon de chanter -
diction en particulier - post 1970 ou 75 ont contribué énormément à mon
éloignement, mais ayant ré-écouté au cours des derniers dix ou quinze
jours, et très attentivement, toute sa production enregistrée de 1962 à
1967, je suis redevenu un fan inconditionnelle.
Pour m'en expliquer la ou les raisons, je me suis rapporté
à un interview qu'il a donné en décembre 2004 à Ed Bradley (à l'émission,
60 minutes, sur la chaîne NBC) au cours duquel il avoua :
«...I don't know how I wrote those songs... They were
almost magically written... "Darkness at the break of noon / The
shadows of the silver spoon / Man made' blade and a child's baloon"...
Try to sit down and write something like that... There's a magic to
that... I did it at one time... You can't do something forever... I can do
other things... [but] I can [no longer] do that.... »
Que, dans une mauvaise tradaptation, j'ai traduit
ainsi :
(... Je ne sais pas comment j'ai écrit ces
chansons... Elles exigeaient une certaine magie...[que je ne peux pas
m'expliquer]... "La noirceur au lever du midi / L'ombre d'une
cuillère en argemt / Une lame faite par des homme et un ballon pour
enfant..." Essayez de vous asseoir et d'écrire quelque chose
de semblable.... C'est une sorte de magie,,, Je l'ai fait un temps... On ne
peut pas faire la même chose éternellement... Je peux écrire d'autres
choses aujourd'hui... [mais] je ne peux pas répéter ce que
j'ai déjà fait...»)
Penn Jillette (du duo Penn &
Teller) - qui exagère souvent - dit que Dylan est le Shakespeare du temps
présent :
«Dylan ne sait pas qui il est, il se cherche, comme
nous nous cherchons tous. Il n'essaie pas de plaire à un certain public :
il se montre en scène tel qu'il est en disant une chose fondamentale
[en
art] : "Voici ce que je pense, voici ce que je suis. Si ça peut
vous aider, tant mieux... [mais c'est tout ce que je peux faire]"»
Cette boutade me fait penser à Trenet (que Madame Fawzi
cite dans cette édition), l'un des plus grands poètes que j'aurai connus
au cours de ma vie.
Dylan (dans ses premiers enregistrements), c'est un peu Rimbaud,
non ? Si
vous voulez. Même si 130 ans après sa mort, l'on se permet de poser
beaucoup de questions sur l'auteur d'Une saison en enfer...
À Dylan, on a remis le prix Nobel de la littérature en
2016, «pour avoir créer de nouvelles expressions poétiques dans la
tradition de la Grande Chanson Américaine...»
Vous pouvez penser tout ce que vous voulez des opinions
que vous pourrez entendre à son sujet. - C'est ce que Dylan lui-même vous dirait. - L'important, c'est de
les avoir entendues et s'être fait (forgé ?) sa propre idée.
Personnellement, je me dis que j'aurai eu beau lire des
dizaines de milliers de poèmes, j'aurai toujours été ébloui, étonné,
émerveillé quand j'ai entendu des choses comme :
«Twenty years of schooling
And they put you on the day shift»
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(Subterranean Homesick Blues)
(Que vous pourrez facilement trouver sur
You Tube)
Cliquez sur la note :
paul
P.-S. :
Bob Dylan, l'ancien et le nouveau ?
Écoutez d'abord une très ancienne version de
Desolation Row (1965) où...
Par rapport au
«Twenty years of schooling
And they put you on the day shift»
cité ci-dessus
l'on peut entendre :
«Then they bring them to the factory
Where the heart-attack machine
Is strapped across their shoulders»
Desolation
Row (*)
Puis regardez, sur you Tube, une version qui date de
cinq ou six ans :
Desolation
Row (*)
(*) Ces liens ne fonctionnent plus
(Janv. 2021), mais en étant patient ou en cherchant bien, vous les
(re)trouverez.
D'un «Protest Song», il en a fait une tragédie...
chantée par un tragédien.
Après,
vous direz que Dylan ne sait pas chanter ni jouer de la guitare,
mais pas avant.
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Lectures
Note :
Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.
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Romans policiers 4
(Éventuellement, toutes les parties
de ces commentaires seront réunies.)
***
Who the hell is Dashiell Hammett
?
(Dashiell... qui ?)
Tout simplement l'un des créateurs des romans-policiers du type «hard-boiled»
(voir note 1),
probablement le plus important parmi lesquels on compte Carroll
John Daly (The White Circle, Ticket to a Crime...), James
Mallahan Cain (The Postman Always Rings Twice, Double
Indemnity...) et Raymond Chandler (Farewell, My Lovely, The Long
Goodbye...)
(voir note 2), qui,
collectivement, ont permis à ceux qui les ont suivi, notamment Mickey Spillane,
à faire les délices des amateurs de séries télévisées américaines
et anglaises tournant autour de crimes divers (meurtres, enlèvements,
cambriolages, etc.) et ce, depuis les années
cinquante et surtout celles qui ont
eu comme personnages des détectives
dits «privés» ou des consultants, tels que Rockford, Cannon, Magnum,
Columbo, Remington Steele, Nero Wolfe (on en compte plus d'une
centaine) sans oublier leurs pendants en France avec Nestor Burma,
Lemmy Caution et les flics et criminels des films de Melville,
Grangier, Lautner, Audiard et de nombreux autres.
En résumé Dashiell Hammett fut un écrivain
américain, né en 1894, décédé en 1961 et l'auteur de romans,
contes et nouvelles publiés entre 1929 et 1934. Pour en apprendre
plus sur sa vie, son expérience en tant qu'«enquêteur» au sein de
l'agence Pinkerton, sa courte carrière militaire, son implication
anti-fascisme, sa politique, sa tuberculose, son alcoolisme, etc., se référer à la biographie que lui a a consacré
Wikipédia.
Quant à son importance en tant que précurseur, il suffit de
mentionner que des écrivains comme Hemingway, Georges Simenon et
plusieurs autres ont reconnu son influence sur leur
travail. Et ce, c'est sans compter que Raymond Chandler se considérait
comme son successeur.
Un écrivain mineur dans un genre
mineur ?
Gide le considérait, tout comme Bernard
Pivot l'a fait pour John Le Carré, non pas un écrivailleur sans
importance [de romans policiers] (ou, dans le cas de Pivot, Le Carré un
simple écrivain de romans d'espionnage), mais un grand écrivain
:
«J'ai pu lire, avec un épatement
considérable bien voisin de l'admiration, La moisson rouge de
Dashiell Hammett (à défaut de La clef de verre, livre si fort
recommandé par Malraux, mais que je ne puis trouver nulle part).»
[...]
«Lu avec un intérêt très
vif (et pourquoi ne pas oser dire avec admiration) The
Maltese Falcon de Dashiell Hammett, dont j'avais lu, mais en
traduction l'étonnante Moisson Rouge, l'an dernier, de
beaucoup supérieur au Falcon, au Thin man et à
un quatrième roman, manifestement écrit sur commande et
dont le titre m'échappe. En langue anglaise, ou du moins américaine,
nombre de subtilités des dialogues m'échappent ; mais dans la Moisson
rouge, ces dialogues, menés de main de maître, sont à en
remontrer à Hemmingway ou à Faulkner même, et tout le récit [est]
mené avec une habilité, un cynisme implacables... C'est,
dans ce genre très particulier, ce que j'ai lu de plus
remarquable, je crois bien.»
(André Gide - Journal - 12
juin 1942 et 16 mars 1943)
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Dashiell Hammett
Son style, sans métaphores, sans images, sans ou
presque sans jugements ou commentaires et dans lequel n'intervient
aucun sentiment, a fait école. Hammett décrit des faits, point, à la
ligne
(Voir note 3). Et ces faits tournent autour de gens sans morale, sans
scrupule, la plupart du temps corrompus, prêts à tout pour arriver
à leurs fins... On est loin des manoirs anglais et de la haute...
Les raisons qui amènent la plupart de ses personnages à agir comme ils le font, les rapports causes-effets de
leurs actions, les causes de leur amoralité, jusqu'à leurs maniérismes
et leur raison d'être, Hammett n'est pas là pour nous les expliquer
et les figures de
style, métaphores, expressions pittoresques, il les laissera à
d'autres qui le suivront dans la même veine. - Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne
les adaptations de ses nouvelles ou récits au cinéma où, par
exemple, le Sam Spade de son Faucon Maltais, a peu de
rapport avec le personnage crée à l'écran par Humphrey Bogart, revu et corrigé par John Huston (Voir note 4).
Son premier héros, si l'on peut appeler
ainsi son Continental Op (Voir note 5)
- dont on ne saura jamais le nom - , n'a rien pour retenir notre
attention ou notre sympathie : c'est un bonhomme neutre, aussi neutre
que celui du samouraï d'Akira Kurosawa (Yojimbo,
1961) ou de «Joe» (Clint Eastwood) dans «Pour une poignée
de dollars» de Sergio Leone (1964), deux films ayant pour fond un
être qui s'insère entre deux bandes rivales dans un village sous le
contrôle de voleurs, d'escrocs et de souteneurs... et dont la trame
ressemble étrangement à celle de son Red Harvest (Moisson rouge,
1929), un des six romans de Dashiell Hammett, dans lequel cet Op
raconte comment il a créé la discorde
qui a entraîné toute une série de règlements de compte dans une petite ville du
nom de Personville (prononcée Poisonville - Voir
note 6 et 7 et l'extrait ci-dessus.).
À lire. C'est son chef-d'oeuvre quoique certains
lui préfèrent son Glass Key (La clé de verre). -
Autant lire les deux.
À lire également, par ceux qui se disent blasés des
polars contemporains, l'Intégrale
de ses Nouvelles (traduites en français, parues dans un fort volume
[1292 pages] chez Omnibus en 2011).
Et pour ceux qui sont amateurs de brillantes répartis,
un conseil : jetez un coup d'oeil sur son Thin Man (regarder
surtout les cinq ou six
films qu'on en a tirés) qui vous fera connaître
l'inoubliable couple que furent à l'écran Nora et Nick Charles
(Mirna Loy et William Powell).
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Mirna Loy et William Powell
D'autres films ? - Sous toutes réserves
car ils sont aujourd'hui introuvables : Mister Dynamite tiré
d'une de ses nouvelles, On the Make, direction : Allan Cossard, en
vedette : Edmund Lowe, 1935 - Watch on the Rhine (scenario
original), direction Herman Shumlin, en vedette : Bette Davis et Paul
Lukas, 1943. - Une série télévisée également : The Dain
Curse mettant en vedette James Coburn, trois épisodes en 1978.
Fort différents des Agatha Christie et ses meurtres
en milieu civilisé.
Note :
Pour de plus amples détails voir le «Lire Dashiell
Hammett»
de Simon Popp en
annexe.
Copernique
Notes :
1 - («Hardboiled») - Au pied de la
lettre, «hardboiled» veut dire, en parlant d'un oeuf, «boulli
au point où le jaune et le blanc ne sont plus liquides» - Dans
la langue américaine, il est venu à sous-entendre, en parlant
d'une personne, que cette personne était «dénudée de tout
sentiment», l'équivalent, et de façon paradoxale, à
l'expression française, d'origine militaire (XIXe s.), «dur à
cuire». - Ce mot ou cette expression a été donné à un genre
littéraire qui fit ses débuts à la fin des années vingt, un
sous-genre de la fiction se rattachant au crime, particulièrement
ce qu'on appelait alors le genre «romans policiers» dans
lequel le personnage principal, généralement un dur à cuir
(justement) peu
scrupuleux, cynique et amoral avait à faire face à une société
corrompue.
2 - À ces noms, certains critiques
ajoutent le nom de Ross Macdonald (Kenneth Millar). créateur
du personnage Lew Archer, parfois Harper, aussi dur,
mais plus conscient de sa nature, que ceux créés par Hammett, Daly,
Cain et d'autres, mais qu'incarna brillamment au grand écran, Paul Newman dans le film Harper de Jack Smight
(1966), - Réf. : «Hardboild Mystery Writers, A literary
Reference - Carroll & Graf, 1989)
3 - (Fait sans importance, sauf pour
futurs essayistes ou... curieux.) En conversation avec Jean
D'Ormesson (Garçon de quoi écrire - Gallimard, 1989), François
Sureau fait remarquer que, pour les écrivains - dont Hammett
- qui se servent d'une
machine à écrire, «la psychologie est
plus difficile à manier» [à cause du bruit qui correspond à
la frappe des... touches...!]
4 - The Maltese Falcon, pour
ceux qui ne le savent pas, a fait l'objet de deux adaptations au cinéma
: la première, en 1931 avec Ricardo Cortez dans le rôle de Sam Spade et
la deuxième, celle qui a survécu, en 1941
avec Humphrey Bogart. Il en est de même de The Glass Key : une
première fois fois
avec Georges Raft et Clare Dodd, en 1935 et une deuxième fois avec
Alan Ladd et Veronica Lake, en 1942.
5 - Continental Op ou opérateur
(c'est-à-dire enquêteur ou détective) à l'emploi de la Continental Detective
Agency.
6 - Voir également, pour les amateurs
des films des frères Joel et Ethan Cohen, leur Miller's Crossing
(1990).
7 - J'en aurai (ou Simon) long à dire, éventuellement,
sur la traduction en français non seulement des romans de Dashiell
Hammett, mais sur ceux de Chandler, notamment leur usage de
dialogues et d'expressions dites «urbaines» et surtout sur comment
les interpréter. - À suivre...
P.-S. :
Parmi les comédiens qui ont
interprété un rôle dans les films inspirés par Dashiell Hammett,
il faut absolument mentionner Sydney Greenstreet en Kasper Guttman
dans The Maltese Falcon. - Il en était, à ce moment-là, à sa
première apparition à l'écran, mais quelle apparition ! Âgé de 62
ans, il pesait alors 300 livres (136 kilos) et fut si remarqué
qu'on l'utilisa par la suite dans 24 autres films, y compris dans le
Casablanca de Michale Curtiz... jusqu'à sa retraite en 1949.
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Sydney Greenstreet
*
Le Devoir et la Rentrée
Excusez si je pose la question, mais
la rentrée, ce n'est pas un événement qui se passe généralement
en septembre ? Alors qu'est-ce le Devoir a voulu faire en publiant
un encart de seize pages, dit «de rentrée», dans son magazine «D»
du samedi 18 et dimanche 19 janvier dernier ? - Et pas une
rentrée ordinaire (du genre «gun à caulquer», «décorations
post-Xmas» ou «batteries de cuisine»), non : une
rentrée littéraire.
Mettons les choses au clair : je n'ai
rien contre. Qu'en en fasse une septembre et une autre en janvier,
cela, avec la quantité de livres qui se publient par année, me paraît
tout à fait normal quoiqu'on aurait pu faire cette deuxième au
printemps, pas au beau milieu de l'hiver... Surtout pas après les Fêtes
où l'on ne sait jamais quoi offrir à eux qui ont tout.
M'enfin !
C'est le mot «littéraire»
juxtaposé cette «rentrée» [du Devoi] que j'ai trouvée bizarre.
Excusez-moi une seconde fois, mais, si j'ai bien compris ce qu'on
m'a enseigné quand j'étais jeune, «littéraire» se rapporte à
la «littérature», or, la littérature n'est-elle pas
sensée être le fait d'oeuvres écrites, «dans la mesure ou elles
portent la marque de préoccupations esthétiques», ou un art «exprimant un certain idéal de beauté»,
et même se veut «représentative
de la pensée humaine à son plus haut degré» ? - Alors
dites-moi ce que des livres d'histoire, des livres sur la politique (*),
des thrillers, des dizaines de romans qui ne connaîtront aucun
lendemain et même - trouvé au hasard dans cet encart sur la rentrée
- un documentaire sur les phares peuvent bien avoir en commun
avec la «littérature» ?
(*) «Progressisme,
conservatisme, indépendantisme, fédéralisme...» (Un des
sous-titres d'une section de cet encart.)
Oui, je sais, je me fais vieux. - Il
est grandement que je me taise.
Simon
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L'extrait du mois
Une femme en vert et un homme en
gris «J'ai d'abord entendu Personville prononcé
Poisonville au bar du Big Ship à Butte [Montana]. C'était par un rouquin nommé Hickey Dewey, ouvrier chargeur à la mine. Il disait aussi
T-shoit au lieu de T-shirt. Je n'ai rien pensé alors de ce qu'il avait fait subir au nom de la ville. Plus tard, j'ai entendu des hommes qui savaient articuler leurs «r» utiliser la même appellation. Je n'y voyais toujours rien de plus que cet humour dépourvu de sens qui fait dire aux voleurs
ricksionaire au lieu de dictionnaire. Quelques années plus tard, je suis allé à Personville et j'ai compris.
«D'une des cabines de la gare, j'appelai le Herald, je demandai Donald Willsson et lui signalai mon arrivée.
«Vous voulez bien venir chez moi ce soir, à dix heures ?» Il avait une voix claire et agréable. «C'est au 2101 Mountain Boulevard. Prenez le tram sur Broadway, descendez à Laurel Avenue, c'est deux rues plus loin vers l'ouest.»
«Je promis de suivre ses indications. Je me rendis au Great Western Hotel, y déposai mes bagages et ressortis pour examiner les lieux.
«La ville n'était pas jolie. Ses bâtisseurs, pour la plupart, avaient choisi le tape-à-l'oeil. Peut-être avec un certain succès au début. Le temps
s'étant écoulé, les hauts fourneaux, dont les cheminées de brique se dressaient au sud, devant une montagne morne, avaient tout rendu uniformément crasseux en
recouvrant tout ce qu'on pouvait voir d'une suie jaunâtre. Le résultat était une ville laide de quarante mille habitants, nichée dans une gorge laide, entre deux montagnes laides entièrement souillées par l'exploitation de la mine. Tendu au-dessus de la ville, un ciel brouillé semblait monter des hauts fourneaux.
«Le premier policier que je vis avait une barbe de trois jours. Le deuxième portait un uniforme défraîchi auquel manquait deux boutons. Le troisième, planté au milieu du
carrefour principal, à l'intersection de Broadway et de Union Street, réglait la circulation, cigare au bec. Je cessai ensuite de les passer en revue.
«À vingt et une heures trente, je pris le tram de Broadway et suivit les indications de Donald Willsson. Elles me conduisirent au coin d'une rue, à une maison posée sur une pelouse, elle-même bordée d'une haie.
«La domestique qui m'ouvrit la porte m'annonça que Mr Willsson n'était pas chez lui. Je lui expliquais que j'étais attendu quand une femme d'à peine trente ans, blonde, mince et vêtue de crêpe vert, s'approcha. Son regard bleu
devint glacial lorsqu'elle m'adressa un sourire. Je répétai mes explications.
«Mon mari n'est pas ici pour l'instant.» Un accent à peine perceptible faisait chuinter ses «s». «Mais s'il doit vous
recevoir, il ne va plus tarder.»
«Elle m'invita à la suivre au premier étage.
[...]
«La domestique lui annonça que quelqu'un la demandait au téléphone. Mrs Willsson me pria de l'excuser et sortit derrière la jeune fille.
[...]
«Elle ne descendit pas mais parla dans un appareil à l'étage, ce qui me permit d'entendre la conversation.
[...]
«Trois quarts d'heure s'écoulèrent. À vingt-trois heures cinq, des freins crissèrent dehors. Mrs Willsson entra dans la pièce deux minutes plus tard. Elle avait ôté chapeau et manteau. Son visage était livide, ses yeux presque noirs.
«Je suis infiniment navrée.» Ses lèvres crispées tressaillirent. «Vous avez attendu tout ce temps en pure perte. Mon mari ne rentrera pas ce soir.»
«Je lui dis que je le recontacterais au Herald le lendemain matin.
«Je pris congé en me demandant pourquoi l'extrémité verte de sa mule gauche était plus sombre, imbibée d'un liquide qui ressemblait à du sang.»
*
Moisson Rouge, début - Dashiell
Hammett
Traduit de l'Américain par Natalie Beunat et Pierre Bondil
Gallimard, 2009
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Le courrier
Ms Kerstin Pfaff -
San Diego, California
Sean Hannity, Sarah
Huckabee, Lindsey Graham, R Kelly, Jim Jordan,
Tucker Carlson, William Barr et Mitch McConnell.
M. Hugh Véronneau - Busche
BL, Italie
Leroy Jethro Gibbs, Anthony
"Tony" DiNozzo, Nick Torres, Timothy McGee, Abigail
"Abby" Sciuto, Catheline "Kate" Todd, Ziva David,
Alexandra "Alex" Quinn, Jacqueline Sloane, Jimmy Palmer,
Jennifer "Jenny" Sheppard, Leon Vance et Donald Mallard. (Sans
compter : Eli David, Anthony DiNozzo, Sr., Tobias Fornell, Michael Franks
et Jackson Gibbs)
M. Xi He Tai - Toronto,
Ontario
«Parler à travers son
chapeau, Pleuvoir à boire debout, Cogner des clous, Attacher sa tuque
avec de la broche, Tirer la couverte de son bord, Se faire passer un
sapin, Tomber en amour, Se calmer le pompom, Niaiser avec la puck, Être
en beau susil, Échapper le ballon, Arrangé avec le gars des vues, Se
mettre un bras dans le tordeur, Lâcher son fou, La cerise sur le sundae,
Prendre tout son petit change, Faire simple, Sacrer son camp, Se payer la
traite, Broche à foin, Tourner les coins ronds, C'est de valeur, Au plus
sacrant, Virer sur un dix cents, Le diable aux vaches, Se payer la traite,
Se paqueter la fraise, Faire du train, Manger ses bas, être gras comme un
voleur, Péter de la broue, Avoir la chienne, Du front tout le tour de la
tête, Se faire prendre pour une valise, Passer la nuit sur la corde à
linge, Avoir son voyage...»
et
«Patente à gosses».
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Wanda
Landowska
(1879-1959)
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Webmestre : Éric Lortie
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De cet hebdomadaire publié sur les électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré.
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