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           Pour les chroniques précédentes de nos correspondants                                                               
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             ce lien              .     |                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  
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       Simon Popp 
 Légendes de vieilles bonnes femmes                           
                                   
                                  
        Nous en connaissons tous : nager après avoir mangé peut être la cause de crampes et conséquemment                         
        de                          
        noyades ; un chewing gomme avalé peut rester jusqu'à sept ans dans un estomac ;        
        la masturbation mène à la cécité ;  faire craquer ses doigts est une source                         
        d'arthrite                          
        ; ouvrir un parapluie dans une maison est cause de malchance, idem pour un chapeau déposé sur un lit                          
        ; et ainsi de suite.
 Il en est d'autres, de ces «vérités», plus tenaces comme : la date de                          
         Pâques qui varie d'année en année, sans qu'on en précise jamais                          
        la raison ; qu'il ne s'est pas passé trois jours entre la mort du                          
        Christ et sa résurrection, mais bien une journée et demi, tout au plus                          
        ; que l'année de sa naissance (s'il a vraiment existé, chose de plus                          
        en plus contestée) daterait, selon les dernières estimations, de l'an                          
        quatre avant Jésus-Christ et qu'il serait de ce fait né quatre ans                         
        avant lui-même.
                         
                                  
                                 
        Note à Monsieur le Directeur : Ce n'est pas circa 33 A.D. qu'il                         
        aurait fallu inscrire au début de ce Castor™, mais bien circa                         
        28....                          
                                
        D'autres faits semblent avoir été inventés de toutes pièces : le recyclage, par exemple, qui, sauf pour certains métaux,      
        occasionne des dépenses d'énergie supérieures à l'enfouissage de matériaux tels que le papier et le carton qui                          
        sont, tout à fait par hasard, biodégradables. Il n'y a eu jusqu'à présent,                          
        autre exemple, aucune étude sérieuse sur les effets de la fumée                          
        secondaire de la cigarette, Seules quelques statistiques ont démontré que l'incidence du cancer était égale entre les                         
        serveurs fumeurs et                          
        les serveurs non-fumeurs dans les bars et restaurants où il a été longtemps                         
        permis de fumer.                          
        Que dire également de l'eau embouteillée qui se revend de trois à                          
        quatre fois le prix de l'essence et qui n'est souvent que de l'eau ordinaire...                          
        filtrée.
 Pour ma part, considérant ce que l'on m'a donné à manger quand j'étais                          
        jeune et les années où je me suis nourri de ce que l'on considère                          
        aujourd'hui de la malbouffe, il serait normal que je sois décédé il y a une dizaine d'années.
 
 Beaucoup de gens qui ont une peur énorme de voyager en avion ignorent qu'il est plus dangereux de se rendre à un aéroport en voiture      
        que de faire un vol intercontinental ; qu'il est plus probable de mourir en allant se procurer un                          
        billet de loto que de s'en procurer un gagnant.
 
 Vous saviez que 46% des Américains croient que le monde a été créé en six jours et que Noé a véritablement existé                          
        ; et 88% de ceux qui fréquentent une église quelconque de façon hebdomadaire croient que les anges                         
        existent ?
 La question est : d'où viennent toutes ces informations ?                          
        Pour ma part, je crois :                                             
                                                      
                                                        
              Que les plus mauvais conseils que                                              
              l'on reçoit, dans à peu près tous les domaines, nous parviennent                                              
              presque invariablement d'un beau-frère qui a connu quelqu'un                                              
              qui... ou d'un voisin dont le meilleur ami a un fils qui a suivi des                                        
              cours de... ou de Madame Brochu, l'ami de la mère à Rolland que feu                                              
              Gilles Pellerin a rendu célèbre... ou encore d'un  bonhomme                                              
              qui tient à vous vendre quelque chose : une maison, une auto, une                                              
              police d'assurance, une hypothèque ou - le fin des fins, ces                                              
              temps-ci - une garantie prolongée ; des accessoires également,        
              pour aller avec : votre tente-roulotte, votre nouvelle voiture et,                                              
              vous devez sans doute le savoir : le revendeur de la  balayeuse électrique qui coûte                                              
              deux fois le prix d'une balayeuse ordinaire ou une batterie de                                        
              cuisine garantie à vie.                                                        
              Qu'un voyage de quelques semaines                                              
              en Europe, avec peu de sous en poche, est l'équivalent d'un cours                                              
              universitaire de plusieurs mois car : ce n'est pas à l'université                                              
              qu'on apprend à se débrouiller dans plusieurs langues, à manger                                              
              autre chose que de la pizza et des hamburgers, à connaître le véritable                                              
              prix des choses et ce qui est vraiment utile de savoir. Et, quand                                              
              quelqu'un vous dira que les plus beaux paysages au monde sont en                                              
              Gaspésie, vous aurez appris à vous taire.                                                         
              Qu'à un problème donné, il                                              
              existe plusieurs solutions qui ne fonctionneront pas.                                                         
              Que, règle générale, les                                              
              lecteurs - même les grands lecteurs - lisent rarement des choses                                              
              avec lesquelles ils sont en désaccord Et surtout :                          
                                 
                                  
         Simon                                                                                           
                               
      
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                Herméningilde Pérec 
 De grandes nouvelles                                                                        
         Que les membres de la masse si                                       
              fine et si intelligente des lecteurs du Castor™ soit rassurée                            
         (ou soient rassurés - l'un et l'autre se dit ou se disent) : La direction de leur précieux                                     
              hebdomadaire a fait parvenir, le 19 mars dernier et ce, avec le Nihil                                     
              Obstat du Révérend                                       
              Chasuble et la bénédiction du Professeur Marshall, une vive                                       
              lettre de  protestation au  Ministère de                                       
              l'Environnement et des Ressources Naturelles du Canada stipulant,                            
         avec une véhémence non désordonnée, que son service de météorologie ne se conformait pas aux règles                                       
              que les statistiques lui indiquent ; que le printemps débute                                       
              depuis des temps immémoriaux le 20 ou le 21 mars, jours qui                                     
              correspondent à l'équinoxe et qu'il était tout à                                       
              fait erroné d'indiquer dans ses prévisions que la température,                                     
              ces jours-là, ne dépasserait pas  les moins 5                                       
              degrés centigrades ; que la normale, établie depuis longtemps,                                     
              devait être plus 3,                                       
              et, que les membres de ce service devaient s'y conformer. - Notes                                       
              furent prises à cet effet dans les minutes de l'assemblée des                                     
              notables de Napierville du 18                                       
              du mois dernier et approuvées à l'unanimité. Lors de la même assemblée, suite                                       
              à une suggestion de Me Vatfair de l'étude Vatfair, Planter                                       
              Hencourt et Associés, Monsieur Alcide «Slow Drag» Pavageau a                                       
              tenu qu'on inscrive dans les minutes que les Mémoires du                                       
              regretté Comte Robert de Montesquiou-Fezensac, publiées en 1923                                       
              sous le nom de «Les pas effacés» (chez Émile-Paul Frères, éditeurs,                                       
              Paris, 100 rue du Faubourg Saint-Honoré, sous la direction de                                       
              Paul-Louis Couchoud),  allaient faire l'objet d'une ré-édition                                       
              électronique d'abord sur le site de l'UdeNap et ensuite, chez                                       
              Gallica et d'autres sites qui pourraient s'en enorgueillir. Ce projet,                                       
              soutenu par le Professeur Marshall, a été confié aux soins de Madame Fawzi Malhasti qui a confirmé en                                       
              avoir trouvé un des rares exemplaires en l'Université McGill de                                       
              Montréal sous la cote PQ2625 0395. - Cette mention fut lue et également                                     
              adoptée à                                       
              l'unanimité. - À suivre sur nos ondes. Herméningilde Pérec  
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	 Copernique Marshall 
 A.I.                                                                                        
        Je n'ai pas vérifié si, en français, on utilise l'acronyme I.A. en parlant de l'Intelligence Artificielle                            
        , comme on le fait en anglais en combinant les lettres A.                            
        et I. pour Artificial Intelligence, mais tout ce que je sais, c'est que dans les nombreux articles que j'ai lus sur le sujet, on en a peur.                         
        Dans les deux langues. Il est vrai que les plus puissants ordinateurs peuvent, aujourd'hui, battre les                         
        grands joueurs d'échec                          
        ; qu'ils peuvent contrairement aux plus grands recherchistes, trouver une référence obscure dans la plus grande des encyclopédies en                                        
        une fraction de seconde et que le plus brillant d'entre eux mettra quelques heures à non seulement retracer, mais en comprendre la forme exacte ;        
        qu'à plus ou moins long terme, ils auront compris les similitudes, différences et les                                        
        contradictions existantes entre le Coran, l'Ancien et le Nouveau Testament  (plus les trois cent                                        
        soixante mille volumes d'aphorismes orientaux) ; et qu'ils pourront à la fois être Archimède, Newton, Einstein et Hawkins. Et puis ? - Si je vous disais que vos petits-petits-petits-petits-petits-... fils, en arrivant sur la planète X de      
        l'étoile Y de la galaxie Z, ayant voyagé sans gravité depuis des siècles et ne s'étant jamais servi de leurs jambes se retrouveraient dans une                                        
        civilisation peut-être deux fois supérieures à la leur mais qui n'existe  que dans l'eau, vous seriez déçu qu'on ne comprenne pas là-bas ce que c'est que marcher ? Si je vous disais que, d'ici deux cents, trois cents, quatre cents ans, les ordinateurs - que nous sommes en train      
        de créer - seront plus intelligents, moins belligérants et surtout moins polluants que nous                       
        le sommes ; qu'ils auront, enfin, mis fin aux guerres ; qu'ils auront également mis fin à la famine, aux maladies, aux chicanes religieuses ; qu'ils auront, enfin,                                        
        peut-être éliminé la race physique (dont nous sommes la plus brillante espèce que l'évolution naturelle a su créer) ; qu'ils nous auront remplacés par      
        de brillantes machines sachant tout d'Homère à Shakespeare, de Proust à Le Carré et de Dostoievski à Céline tout en répétant sans honte qu'ils sont la descendance de primates nés en                                        
        Afrique il y a cent mille ans; qu'ils seront les plus nobles représentants de la race humaine dont nous faisons partie ; et qu'ainsi nous pourrons,       
        dans la véritable image que nous voulons être, explorer le l'univers... vous allez être contre ?   Copernique 
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 Jeff Bollinger 
 De la lecture encore et toujours                                                                        
  Quand j'ai mentionné le mois dernier que les gens qui                                        
  croyaient savoir lire ne le savaient souvent pas et ai même cité quelques                                        
  statistiques sur l'analphabétisme au Québec, je n'ai pas voulu insinuer que                                        
  la majorité de la population était composée de lecteurs qui ne                                        
  comprenaient pas ce qu'ils lisaient, mais qu'il n'avaient pas appris à développer                                        
  leurs facultés à décoder rapidement, intelligemment et avec discernement le                                        
  sens précis qu'un auteur, quel qu'il soit, a bien voulu leur transmettre par                                        
  écrit et surtout qu'ils mettent ainsi le pouvoir de rétention de leur mémoire. Nous avons tous vu ou entendu parler de ces phénomènes                                        
  qui ont développé chez eux la faculté de lire rapidement qui peuvent lire                                        
  un roman de 800 pages en quelques minutes et qui peuvent en citer, par la                                        
  suite, de longs passages, mentionner de tous les personnages, en résumer                                        
  l'intrigue, etc. Ceux-là, à mon avis font partie de la même catégorie de                                        
  ceux qui ne savent pas lire car : d'abord et avant tout - et à cette opinion, je                         
  tiens particulièment - un livre n'est pas une suite d'informations à                                        
  apprendre par coeur, mais généralement parlant, d'une communication de pensées                                        
  ou de visions entre celui qui écrit et celui qui le lit. D'aucuns diraient                                        
  que cette communication est une chose qui d'abord et avant tout doit être vécue                                        
  ou, à tout le moins, vivante, mais je n'en suis pas là. Je me dis que si de grands esprits comme Cicéron,                                        
  Shakespeare, Pascal et le récemment décédé Stephen Hawkins ont bien voulu                                        
  nous transmettre leur savoir, il est normal que nous fassions des efforts pour                                        
  vraiment comprendre leurs messages. - Oui, il existe de mauvais auteurs dont                                        
  les textes sont si obscurs qu'il est presque impossible de les déchiffrer,                                        
  mais qui ont investi dans leurs écrits beaucoup de temps et qu'ils méritent quand même qu'on leur                                        
  porte une attention particulière quitte à prendre le temps d'étudier la méthode                                        
  qu'ils ont utilisée pour écrire qui, invariablement, de l'un à l'autre sera                                        
  différente parce qu'ils ont eu à nous dire était différent. Oui, je sais que je m'exprime pompeusement, presque par                                        
  dogmes, mais je ne suis pas un grand auteur, j'essaye tout simplement                                        
  d'indiquer que tous les livres ne se lisent pas de la même façon, qu'il y a                                        
  une certaine préparation à faire avant d'entreprendre la lecture de quoi que                                        
  ce soit et que c'est cette préparation qui semble être oubliée par ceux -                                        
  pour en revenir à eux - qui, sans être inintelligents, n'ont pas appris...                                        
  à lire, chose qui devrait peut-être dite différemment, i.e. : qu'ils n'ont                         
  pas appris... à comprendre. Jeff 
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 Georges Gauvin
 
 Madame Brochu...                                                                                                                                      
            Non, ce n'est pas Madame Brochu, l'amie de la mère                         
            à Rolland (voir la chronique de Simon Popp), mais Rolland lui-même                         
            qui m'a dit d'attendre encore une semaine ou deux avant de changer                         
            les pneus de ma voiture, car, à moins cinq ou moins huit (je ne m'en                         
            souviens plus), les pneus d'été n'avait pas l'adhérence des pneus                         
            d'hiver.  La belle affaire !  Comme si, en plus de tout ce que je dois savoir                         
            au bureau, sur l'éducation des enfants, l'entretien d'une maison,                         
            la colorisation de mes cheveux et la marque de la meilleure pâte à                         
            dent, je doive savoir tout sur les pneus de ma voiture.  Docteur Kildare, Marcus Welby, s'il vous plaît,                         
            sauvez-moi la vie... comme disait Lucien Francoeur.  Georges 
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         Fawzi Malhasti 
                                                                                                                                                                                                                                                                   
        Morceau choisi                                                      
        Quelques vers tirés du  Vallon de Lamartine :                                                   
                                                              
        Mon coeur, lassé de tout, même de l'espérance,N'ira plus de ses voeux importuner le sort ;
 Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance,
 Un asile d'un jour pour attendre la mort.
 
 D'ici je vois la vie, à travers un nuage,
 S'évanouir pour moi dans l'ombre du passé ;
 L'amour seul est resté, comme une grande image
 Survit seule au réveil dans un songe effacé.
 
 Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile,
 Ainsi qu'un voyageur qui, le coeur plein d'espoir,
 S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville,
 Et respire un moment l'air embaumé du soir.
 
 Tes jours, sombres et courts comme les jours d'automne,
 Déclinent comme l'ombre au penchant des coteaux ;
 L'amitié te trahit, la pitié t'abandonne,
 Et seule, tu descends le sentier des tombeaux.
 
 Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime ;
 Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours
 Quand tout change pour toi, la nature est la même,
 Et le même soleil se lève sur tes jours.
      Fawzi     P.-S. : Ces extraits ont été mis en musique par                                                    
      Charles Gounod et enregistré par Bruno Laplante. Voir à :                                                                                                                                                                                                                                                                     
        https://www.youtube.com/watch?v=bADhOwvK8_A                                                   
            Pour de plus amples                                                    
        renseignements sur Bruno Laplante, consultez son site : https://www.youtube.com/watch?v=ofYuAh_lXQo                                                                                                                                                                                                                                                                         
                                                          
          Ou voir la page que                                                    
        Paul Dubé lui a consacrée sur son site :      
    http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/laplante_bruno/laplante_bruno.htm 
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	  De notre disc jockey - Paul Dubé
 
 Steve Reich                                                                                                                                   
          J'ai été très occupé ces derniers temps et n'ai                         
          pas pu préparer adéquatement l'article que je voulais rédiger sur                         
          ce musicien hors-norme, un des grands représentants de l'école                         
          minimaliste (américaine) et à qui l'on doit des combinaisons de sons                         
          à partir de courtes phrases humaines (It's Gonna Rain, Come Out to                         
          Show Them), des mélanges de bruits ou sons accompagnés                         
          d'instruments musicaux et de voix (Different Trains), un étonnant                         
          sextet où «s'affrontent» deux pianos, deux xylophones, un                         
          orgue électrique et autres instruments, un concerto pour dix-huit                         
          instruments et plusieurs autres pièces presque indescriptibles. En me renseignant sur lui, je fus étonné                         
          d'apprendre qu'il était toujours vivant, qu'il avait, aujourd'hui 82                         
          ans et passait encore pour un grand avant-gardiste. - Et pourquoi pas,                         
          il était déjà très connu quand j'ai appris son existence en...                         
          1968 ! En attendant de vous en parler plus longuement, je                         
          vais vous donner un lien où vous pourrez entendre (et voir exécuter)                         
          au complet son concerto pour dix-huit instruments que, si vous êtes                         
          comme moi, fasciné par le va-et-vient de sons qui se répètent, vous                         
          allez apprécier : (J'ai trouvé ça en lisant un article que lui a                         
          consacré The Guardian) https://www.youtube.com/watch?v=ZXJWO2FQ16c&t=182s Bonne écoute ! Notes :                                                                                       
              Pour nos suggestions et                                                          
              enregistrements précédents, cliquez ICI.                                                                                                                                                                                                                                                                             
                   
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       Lectures 
                                                               
                                                                        
                                                                          
                                                                            
                                                                              
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                      Note : Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables     
                    critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville. |  Victor Hugo(ou : entre deux grandes oeuvres)
                                          
          Est-ce que le personnage de                          
          Monseigneur Myriel, également connu sous le nom de Monseigneur Bienvenu vous dit quelque chose ? À l'écran, il a été joué par Claude Dauphin, Jean Marais, Fernand Ledoux, Massimo                                           
          Planforini, Cedric Harwicke, Louis Seigner,  Paul Jorge, George                                           
          Mosse et beaucoup d'autres. Il s'agit d'un tout petit rôle                                           
          qui sert à introduire le personnage de Jean Valjean dans Les Misérables de Victor Hugo et                          
          qu'on présente  brièvement                               
          au début des adaptations de ce roman qu'on a adapté plusieurs                          
          fois  à la scène comme à l'écran. - Hugo le mentionne au tout                          
          début de son roman en deux courtes phrases auxquelles                                           
          il ajoute immédiatement :                                          
            «Quoique [cela] ne touche                                           
            en aucune manière au fond même de ce que nous avons à raconter,                                           
            il n'est peut-être pas inutile, ne fût-ce que pour être exact en                                           
            tout, d'indiquer ici les bruits et les propos qui avaient courus sur                                           
            son compte au moment où il était arrivé dans [son] diocèse.» Un personnage de second plan ? Il occupe pas moins de                               
          14 chapitres (tout le premier livre) de la première partie du roman                          
          qui, à eux seuls, auraient pu faire le sujet d'une nouvelle. Charles-François-Bienvenu Myriel est                                           
          en effet un évêque dont le diocèse est celui de  Dignes, là où                                           
          Jean Valjean n'apparaît qu'après la longue introduction où l'on ne                                           
          parle que de ce Myriel qui, jusqu'en 1888, n'était identifié que par                                           
          la lettre M suivi de trois points de suspension et son diocèse                                           
          que par la lettre D. - On y apprend comment il est devenu                                           
          Monseigneur, son style de vie, sa philosophie, sa charité, son                                           
          renoncement à tout sauf le strict nécessaire, y compris, dans un                                           
          chapitre, comment il a su                                           
          affronter un bandit notoire. Un début de roman à relire particulièrement                          
          par ceux qui croient Hugo dépassé. Oh, il l'est, à bien des moments                          
          et toute sa poésie n'est pas nécessairement géniale. - J'ai essayé,                          
          il n'y a pas très longtemps de regarder son Hernani et son Ruy Blas                          
          et je n'ai pas réussi. - J'y reviendrai quand j'aurai plus de                          
          patience. Entre temps :  Nous parlions il n'y a pas très                                       
          longtemps, ici,                                           
          je crois, des célèbres premières phrases de différents romans et,                               
          ayant justement lu le début précité, je me suis dit qu'il serait peut-être                                           
          temps qu'on reparle du vieil Hugo qu'on ne lit plus de nos jours ; de cet Hugo qui fait quand même partie de                                           
          nos grands classiques et dont on peut - je m'empresse de le mentionner                                           
          - se procurer pour 3 ou 4 $ l'oeuvre complète (à lire sur un                                           
          lecteur électronique) chez Amazon, section Kindle ; de cet Hugo, et                                           
          particulièrement de ce début de roman qui est tout à fait                                           
          remarquable. À ajouter à la liste de livres à                                           
          relire, une fois que j'en aurai fini avec les Mémoires se                                           
          Saint-Simon après lesquels m'attendent Lautréamont, le journal de Julien Green                                           
          et les dernières pages de Gide, plus une biographie de Gaston Miron,                                           
          quatre volumes sur la Révolution française, quelques pièces de                                          
          Sacha Guitry, deux romans de Le Carré, Aragon... Je n'ai pas de plan de lecture précis,                                           
          mais je peux vous dire une chose : j'espère vivre assez longtemps                                           
          encore pour tout lire. Simon P.-S. :  L'édition en deux volumes des Misérables parue chez                                          
        Garnier (Classiques) en 1957 (édition dont il fallait découper toutes                                          
        les pages), je l'ai retrouvée dans ma bibliothèque, section «livres                          
        oubliés», toujours à l'endroit habituel.  Son prix (d'alors), m'a                          
        surpris : 7,95$ pour les deux volumes... - Faut dire que ça équivaut                          
        72,15 $ en argent d'aujourd'hui.  
 (Cliquer sur l'image pour plus de détails)
 *** Au tombeau des secretsLes écrivains publics du Paris populaire
 Cimetière des Saints-Innocents
 XVIe-XVIIIe siècle
 Christine Métayer
 Bibliothèque Albin Michel Histoire 2000
 
                       
          Ce que mes amis et connaissances me demandent de lire depuis                          
          quelque temps ! - Il faut, à ce propos, dire que je lis la plupart du temps ce qu'ils me suggèrent... par politesse, mais surtout par                          
          faiblesse. Un jour,  j'apprendrai peut-être à dire non. - Pour le                          
          moment, ceci :                        
          Il était une fois un couple qui habitait la banlieue d'une grande ville. Lui, était entomologiste. Il connaissait les noms, comportements, habitacles, méthodes de reproduction, durée de vie                               
          et beaucoup d'autres informations sur tous les insectes vivant dans un rayon de 50 kilomètres de leur demeure.                               
          Elle ? Elle était étymologiste. Elle connaissait les racines grecques, latines, germaniques, hébraïques et sanskrites de tous les noms des insectes que connaissaît son mari. - Ils n'avaient pas d'amis.  (Je crois qu'on l'a déjà raconté                       
          ici ily a quelque temps.)  Ce que je connais de l'auteure du livre précité se résume à ce que j'ai pu lire sur la page  
          (aujourd'hui disparue ?) qui la concerne et qu'on peut consulter sur le site de l'Université de Sherbrooke  où j'ai appris qu'elle est une professeure retraitée et, en consultant la liste de ses publications, j'ai pu me faire  une idée de ses intérêts. En voici quelques titres :                                             
            1988 « La communauté des maîtres écrivains de Paris et l'enseignement de l'écriture sous l'Ancien Régime                                           
            : dans la destinée de l'art calligraphique » 1991 « La menace de disette, la peur de soulèvements et le sens traumatique d'un événement : le cas du blocus parisien de l'hiver 1649 » 1994 « Un espace de vie à                                           
            Paris : les charniers du cimetière des SS (Saints). Innocents sous l'Ancien Régime » 1995 « Humble métier et métier des                                           
            humbles : l'écrivain public à Paris, aux XVIIe-XVIIIe siècles » Dans une note précédant son introduction à  « Au tombeau des secrets » Madame Métayer                      
          avance que                                           
          le livre ci-dessus mentionné lui a été inspiré par sa thèse de doctorat sur « Les écrivains publics et milieux populaires à Paris sous l'Ancien Régime. Le cas des écrivains des charniers du cimetière des Saints-Innocents. » (Québec, Université Laval, 1991). Oublions, un instant, ce que j'ai dit à propos de l'entomologiste et l'étymologiste au tout début de  cette                               
          note et n'essayons pas de nous imaginer la vie sociale de Madame                               
          Christine Métayer ; penchons-cous cependant à l'utilité des professeur d'histoire dans la société en générale et particulièrement des recherchistes qui consacrent une bonne partie de leur vie à découvrir des données qui ne peuvent intéresser qu'une partie infime de la                                          
          population (notamment, les étudiants en histoire !) J'ai déjà posé la question  à, justement, une - aujourd'hui dame - jeune fille qui est devenue, comme Madame Métayer, docteur en histoire (est-ce qu'on doit écrire doctoresse                                            
          ?) qui n'a enseigné que quelques années pour ensuite devenir responsable d'une chaire où elle a tout simplement continué ses recherches                                          
          (Sur le statut de la femme au                                          
          travail, en France, entre les deux guerres.) et guidé, mais de loin, les professeurs d'histoire à l'université où elle                                          
          oeuvrait. - Sa réponse fut un coup d'oeil où il était évident que j'étais un crétin de la pire espèce. Comme,  auparavant  et plusieurs fois par la suite, on m'avait traité et on a continué de me traiter de noms dificiles à mentionner, je m'en suis pas trop fait, sauf que ma question est toujours là et s'appuie sur le fait qu'en dehors du professorat et de la muséologie, il y a très peu d'historiens à l'oeuvre dans                                           
          d'autres sphères de l'activité humaine. Et puis, il y a autre chose : J'ai remarqué, au fil des ans, que les grands historiens, ceux qui ont brossé des tableaux pouvant intéresser les amateurs d'histoire (comme je le suis) n'ont pour la plupart jamais appris leur métier  dans les grandes institutions d'enseignement. Est-ce que je me trompe ? - Où ont appris leur métier d'historien Michelet, Tocqueville, Guillemin, pour n'en nommer que trois et pourquoi pas, tant qu'à y être, Voltaire,                                           
            Saint-Simon et Châteaubriand. (et, à ce que je sache, Louis Madelin                                          
            n'était pas, à proprement parler un historien...) Mais revenons à Madame Métayer et à son livre : Qu'on m'excuse mais tout en pensant à                                           
          l'utilité d'un tel livre, je me dois de dire : petit a) qu'il est bien                                           
          écrit, petit b) qu'il est très bien ordonné et, petit c) qu'il                                           
          contient de nombreuse informations, sinon capitales, fort intéressantes.                                          
          - Je m'y suis plu à bien des endroits. - Ce qui prouve que j'ai                               
          souvent tort.  Ses grandes divisions sont :                                          
          I - L'écrivain public dans tous ses                                           
          «états». Caractéristiques culturelles et sociales d'un métier                                           
          contreversé.  II - Un espace de vie : les charniers                                           
          du cimetière des Saints-Innocents.  III - Du scripteur indésirable à la                                           
          «curiosité» de Paris : la présence remarquée des écrivains aux                                           
          Saint-Innocents.  IV - Essai sur l'insertion sociale des                                           
          écrivains des charniers. Modalité et enjeux.  Suivent une conclusion (Pour                                           
          l'histoire sociale de gestes d'écriture), six annexes composés                                           
          de listes dont on peut facilement se dispenser (liste chronologiques                                           
          et alphabétiques des écrivains publics de Paris, des maîtres écrivains                                           
          jurés, des imagières et imagiers, des fonctionnairtes du cimetière,                                           
          etc.) et une bibliographie sans fin, qui, sans la conclusion, occupent                                           
          plus de 137 pages d'un volume qui en contient plus de 450.  Une oeuvre magistrale, unique en son                                           
          genre et qui contient 21 illustrations.  À mettre dans l'étagère où                                           
          l'attende le livre d'or de la poésie soufique  suivi de quelques remarques sur l'alphabet de Mesrop Machtots.  Simon (*) P.-S. : J'ai ne suis pas impartial                               
        devant les spécialistes. S'il y a une chose que j'admire, c'est leur                               
        patience. (*) Attribué, par erreur, à                     
        Copernique Marshall dans notre première édition (note de l'éditeur)                                                     
                                                           
        ***                                            
         New YorkLouis Vuitton
 City Guide 2018
                                                 
          Pour                                          
          une trouvaille, c'est toute une trouvaille. Malheureusement rédigée pour                                          
          gens riches et célèbres ou pour tous ceux qui auraient une vingtaine                                          
          de mille dollars à dépenser pour un weekend... à condition de ne                                          
          pas trop exagérer chez les bijoutiers, marchands d'antiquité et                                          
          couturiers mentionnés dans ce précieux guide destiné aux personnes                                          
          qui voyagent avec des valises de chez Vuitton. 
 Attention quand même, Vuitton ne fabrique pas                                          
          uniquement des malles, des porte-documents ou accessoires du même                                          
          genre. la preuve, la voici (page 303):  
 Un                                          
          coffret pour tout écrivain en puissance. - Hélas, on ne mentionne                                          
          pas, dans ce guide, le prix de cette trousse indispensable, mais je suis certain qu'il                                          
          y a là, au lieu et à la place, - cher Paul - de quoi te procurer les                                          
          Mémoires de Saint-Simon, la correspondance de Voltaire et                                          
          l'oeuvre complète de Proust dans La Pléiade. Hôtels recommandés dans ce guide :                                          
            The Mandarin Oriental, The Phillips Club, The Carlyle, The Pierre                                          
            (of course !), The Mark, The Refinery, The Baccarat, The Nomad, The                                          
            Viceroy, The Ritz... Restaurants ? Agata et Valentina,                                          
            Astor Wine and Spirits, The Smile, The Green Table, The Plaza Food                                          
            Hall, Petrossian, Tertulia, La Grenouille... Mais vous y trouverez également une                                          
            foule d'adresses où vous procurer des foulards en soie, des                                        
            accessoires pour votre salle de bain, des bijoux,                                          
            des objets de luxe et même des souvenirs (uniques, il va sans                                        
            dire). Et moi qui se contente, quand je suis                                          
          à New York, des nombreux Deli où l'on sert, encore, de délicieux                                          
          sandwiches au pastrami et d'immenses cheese cakes à un prix que je                                          
          peux, pas tout le temps, mais souvent me payer. Simon                                                
                                                                                                                                                      
            *** The 100-Year-Old Man Who                                        
            Climbed Out the Window and DisappearedJonas Jonasson translated from the original Swedish by Rod Bradbury
 Harper Perennial (Harper-Collins) - 2009
                                        
                                                                                                                                                      
            This is the sort of a book that are thrown on my desk with a note that says that I will like it. Well, as I'm writing this, I'm                                         
            about a third through and I might, if time permits, add a bit more                                         
            before this Castor™ is issued and probably will if I find an                                         
            hour or two to finish reading it. (Unfortunately, I didn't.) 
 Let me say, first of all, that I have                                         
          three books that I consider funny, full of humour and  intellectually delightful. One is «Three men in a Boat» by                                         
          Jerome K. Jerome which I consider a classic. It's been quoted here                                         
          several times. - I first read it, I don't remember exactly when. - Oh,                               
          I                                         
          might have been about fourteen or fifteen at the time and I found it                               
          hilarious, enough to read it again at least four times since. - The                                         
          second is «The Importance of being Earnest» by Oscar Wilde                                         
          which is not a book but a play which I saw, for the very first time in                                         
          the movie made by Anthony Asquith in which Edith Evans played Lady Bracknell. To                                         
          this day, I find it to be the cleverest thing that I ever read, heard                                         
          or seen. And then, there was «The Big Lebowski» which made me                                         
          laughed out loud in a cinema, about as much as I did, seeing for the                                         
          first time Billy Wilder's  «Some like it Hot» filmed        
          nearly 40 years                               
          earlier with                                         
          Tony Curtis, Jack Lemmon and Marilyn Monre. At the time I was knowledged enough to notice Spats Columbo (played by                                     
          George Raft) saying                                         
          to a young would-be gangster throwing a coin in the air, something I                                         
          remembered having seen in a film he had done twenty years                                         
          earlier, as a «cheap trick». Humour is a curious thing. What makes                                         
          some people laugh is not funny, even downright stupid by others. -                                         
          Sick jokes fall into this category. And, pardon me if I don't                                         
          understand, but the Three Stonges is a style of comedy that doesn't                                     
          seem to have any impact on  women. - I myself am partial to the lunacies of Laurel and Hardy.                                         
          On the other hand, I find Charles Chaplin a bit too self indulgent.                                         
          Particularly towards the end of his silent days (end even into his                                         
          later films),  as the «Look at me, I'm a genius - You I know                                         
          I am - and I have an important message to tell you.» I'd settled for the sad, The-World-Is-Against-Me                                         
          Buster-Keaton anytime. And before I forget, yes, Jeff                               
            Bridges is                                         
          excellent as the  Dude in the Big Lebowski, but so are Goodman and                               
            Buscemi they sort of overshadowed Bridges who, as The Dude, in a way,                               
            pardon the reference, held the room together. Anyway, to go back to «The 100                                         
          years-old man...», the first question I asked myself, after                                         
          reading, say 20% of it, is : «How is this preposterous story is                                         
          gong to end ? » and, so far, I haven't been able to figure it                                         
          out. I mean : it has to end in a funny, hilarious way, doesn't it ? -                                         
          One just can't kill this 100-year-old character in a puff of smoke or                                         
          something. That's where I'm at writing this, but                                         
          I have to point out something which, so far, I have really appreciated                                         
          from a purely literary point of view, something which I haven't seen                                         
          in a long while and it is the repetition of the name of a character                                         
          (who dies at he the beginning of this novel - no spolier alert                                         
          intended) about whom the writer refers to as «A young man with                                         
          long blond hair, a scraggly beard, and a jean jacket with the word                                         
          Never Again on the back». A trick, I know, but it's very well                                         
          used. And there's another thing to be                                         
          mentioned : the «Boss» who referred to his gang as «The Real                                         
          Madrid» on acount of his liking football not knowing that the «Real»                                         
          in the «Real Madrid» has nothing to do with reality but                                         
          with... Never mind ! Second thoughts : I'm now through more than half of this                                         
          novel and I have, like Paul other books on my hands and they sort of                                     
          slow down my reading speed and it stop me to thoroughly enjoy not only how the overall story                                         
          develops but the way it is being told. - Don't forget that it was                                         
          originally written in Swedish which, obviously, is a language that can                                         
          easily be translated in English as opposed to German which, according                                         
          to Simon (see his last comments on Hermann Hess  in last month's Castor™)                                         
          can't be translated. Copernique P.-S. : Just in case. -       
          Don't bother                                        
          to look it up, I did. - Half a million Swedish Crowns is worth about                                        
          60.000 US dollars. - Nothing to write home about but enough for a                                        
          while.  P.-P.-S.    : It's about 3.99$ on                               
          Amazon-Kindle.                                        
          - If you're still with me. *** The top 10 movies As Rated by Woman                                    
          on IMDb                                    
          Just In :                                    
                                               
                                                 
                The Shawshank Redemption                                   
                Schindler's List                                   
                The Godfather                                   
                The Lord of the Rings : The                                    
                Return of the King                                   
                The Lord of the Rings : The                                    
                Fellowship of the Ring                                   
                Life Is Beautiful                                   
                12 Angry Men                                   
                The Godfather : Part II                                   
                The Lion King                                   
                The Dark Knight Question : who are these «women»                                     
          ? - How old are they ? God bless us. Copernique 
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      L'extrait du mois  
 Socrate, Thot et l'écriture      Manguel, Alberto. A History of Reading
 Knopf Toronto - Harper-Collins, Londres - Viking, New York - 1996
 
 (Traduction suit)                               
        Once upon a time, Socrates told Phaedrus, the god Thoth of Egypt, inventor of dice, checkers, numbers, geometry, astronomy and writing, visited the King of Egypt and offered him these inventions to pass on to his people. The king discussed the merits and disadvantages of each of the god’s gifts, until Thoth came to the art of writing.                                
        «Here,» said Thoth, «is a branch of learning that will improve their memories; my discovery provides a recipe for both memory and                                
        wisdom.» But the king was not impressed.   «If men learn this,» he told the        
        god,                                
        «it will implant forgetfulness in their souls; they will cease to exercise memory because they will rely on that which is written, calling things to remembrance no longer from within themselves, but by means of external marks. What you have discovered is a recipe not for memory, but for reminder. And it is no true wisdom that you offer your disciples, but only its semblance, for by telling them of many things without teaching them anything, you will make them seem to know much, while for the most part they will know nothing. And as men filled not with wisdom but with the conceit of wisdom, they will be a burden to their                                
        fellow-men.»   A reader, Socrates admonished Phaedrus, «must be singularly simple-minded to believe that written words can do anything more than remind one of what one already                                
        knows.» Traduction de Christine Le BoeufUne histoire de la lecture
 Actes-Sud/Leméac - 1998
 
                                
        Autrefois raconta Socrate à Phèdre, le Dieu égyptien                                  
        Thot, inventeur des dés, des échecs, des chiffres, de la géométrie,                                  
        de l'astronomie et de l'écriture, rendit visite au roi d'Égypte et lui                                  
        offrit ces inventions afin qu'il les transmit à son peuple. Le roi                                  
        discuta des mérites et des désavantages de  chacun des cadeaux du                                  
        dieu, jusqu'à ce que Thot en vint à l'art d'écrire. «Voici,                                  
        dit Thot, la connaissance, ô roi, qui procurera aux Égyptiens plus                                  
        de science et plus de souvenirs, car le défaut de mémoire et le manque                                  
        de science ont trouvé leur remède.»   Mais le roi ne se laissa pas                                  
        impressioner. «Cette invention, répondit-il, en dispensant                                  
        les hommes d'exercer leur mémoire, produira l'oubli dans l'âme de ceux                                  
        qui auront acquis la connaissance ; en tant que confiants dans l'écriture,                                  
        ils chercheront au-dehors grâce aux caractères étrangers, non point                                  
        au-dedans et grâce à eux-mêmes, le moyen de se ressouvenir, en  conséquence ce n'est pas pour la mémoire mais pour la procédure du                                  
        ressouvenir que tu as trouvé un remède. Quant à la science, c'est                                  
        l'illusion et non la réalité que tu procures à tes élèves ;                                  
        lorsqu'en effet, avec toi, ils auront réussi, sans enseignement, à se                                
        pourvoir d'une information abondante, ils se croieront comnpétents en                                  
        une quantité de choses, alors qu'ils sont dans la plupart, incompétents,                                  
        insupportables en outre dans leur commerce, parce qu'au lieu d'être des                                  
        savants, c'est savants d'illusion qu'ils seront devenus.»   «Il faut                                 
        qu'un lecteur soit bien naïf, disait Socrate à Phèdre,  pour croire                                  
        que les mots écrits peuvent faire plus que nous rappeler ce que nous                                  
        savons déjà.» 
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      Le courrier  
 M. Pilate Lozières - (autrefois de) Ste-Marguerite-du-Lac-Masson,                                   
      Québec                                                                                                                                                                           
                                                                                                                                                                                                                                     
      «Simplicité biblique» est, vous avez raison,                                   
      une expression chère à Monsieur Jean-Michel Delacomptée, écrivain                                   
      français, auteur d'essais et de portraits littéraires et spécialiste de                                   
      Montaigne, Bossuet, Racine et Saint-Simon. que le comité de lecture du                                   
      Castor™ et ses spécialistes de la Bible n'ont pas encore réussi à                                   
      déchiffrer. Désolé ! (Voir Le Devoir du 20 mars dernier) Mlle Aurélie-Majeure de Gauthier - Montpellier,                                   
      France                                                                                                                                                                                                                               
                                                                                                                                                                                                                                 
      Vous pouvez toujours essayer une deuxième fois et si ça ne fonctionne toujours pas, il est inutile de perdre votre temps. Mme Onésime Lafleur - Lachine (Quartier Ville                                   
      St-Pierre), Québec                                                                                                                                                                                                                           
                                                                                                                                                                                                                             
      1435 mm, 1800 mm, 4570 mm et 2,700 mm.  M. Absalon Ouelette - Rivière aux Brochets                                         
      (autrefois Pike River), Québec                                                                                                                                                                                                                                
                                                                                                                                                                                                                                  
      Kevin McCarthy est décédé le 11 septembre 2010 à l'âge                        
      de 96 ans.  M. A. Villedebranche, Mons, Belgique                                                                                                                                                                                                                               
                                                                                                                                                                                                                                 
      Vous trouverez le tout dans «Papiers de famille»                        
      du Duc de Castries publié aux Éditions France-Empire (1977). 
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        Dédicace 
 Cette                                                                                                              
      édition du Castor est dédiée à : 
 Johannes Gensfleisch Zur Laden Zum Guttenberg (1400-1468)
 
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                  Le mot de la              
                  fin       
                          
                                                                                                                                                                           
                                                                                                                                                           
                                                                                                                                                                               
                                                                                                                                                           
            «Un saint qui vit dans un excès d’abnégation est un voisinage dangereux ; il pourrait bien vous communiquer par contagion une pauvreté incurable, l’ankylose des articulations utiles à l’avancement, et, en somme, plus de renoncement que vous n’en voulez ; et l’on fuit cette vertu galeuse.» Victor Hugo - Les Misérables                                                                                                                                  
             
             
             
                                                                                                                                      
        
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 Clauses et conventions :                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
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        Napierville est le fruit de plusieurs interventions de la part d'une                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        multitude d'intervenants :                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     
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              En arrière-plan,                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
              son éditeur qui réunit dans un ordre pré-établi les textes et                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
              images qui en font parti                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         
              Les chroniqueurs,                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
              chercheurs, concepteurs qui en rédigent chaque numéro.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         
              Viennent ensuite                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
              les correcteurs, vérificateurs, inspecteurs et surveillants qui                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
              en assurent la qualité. mais d'abord et avant                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
          tout : Autres informations,                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
     conditions et utilisation                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        Le Castor™ de                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        Napierville est publié une fois par mois, le premier lundi de chaque                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        mois. En haut, à gauche, à côté                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        de la date, est indiqué le numéro de sa version ou de son édition. Le                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        numéro1.0 indique sa première et suivent, selon les correctifs, ajouts                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        ou autres modifications, les numéros 1.2, 1.3, 1.4.... 2.0, 2.1, 2.2                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        etc. - La version 3.0 indique qu'il s'agit de son édition finale qui, généralement,                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        coïncide avec sa version destinée au marché américain, celle qui                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        paraît en principe avant ou le jeudi suivant sa première édtion. Si le Castor™ de                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        Napierville a un siège social, il n'a pas de salle de rédaction et                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        compte tenu de la situation géographique de chacun de ses                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        collaborateurs, tout le ci-dessus processus se déroule in auditorium                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          
        c'est-à-dire en présence du public via l'Internet. Nous prions nos lecteurs,                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            
        etc.  Historique : Fondé en 1900 par le Grand Marshall, le CASTOR DE NAPIERVILLE fut, à l'origine,  un hebdomadaire et vespéral organe créé pour la défense des intérêts de l'Université de Napierville et de son quartier. - Il est, depuis le 30 septembre 2002, publié sous le présent électronique format afin de tenir la  fine et intelligente masse de ses internautes lecteurs au courant des dernières nouvelles concernant cette communauté d'esprit et de fait qu'est devenu au fil des années le site de l'UdeNap, le seul, unique et officiel site de l'Université de Napierville. De cet hebdomadaire publié sur les  électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré. Autres informations : 1 - Sauf indications contraires : Tous droits réservés. - Copyright © UdeNap.org. - La reproduction de tout ou partie du matériel contenu dans cette édition du Castor™ est interdite sans l'autorisation écrite des auteurs. 2 - Malgré l'attention portée à la rédaction de ce journal, ses auteurs ou son éditeur ne peuvent assumer une quelconque responsabilité du fait des informations qui y sont proposées. 3 - Tel que mentionné ci-dessus : les erreurs de frappe, de date et autres incongruités contenues dans ce Castor™ seront ou ont déjà été corrigées dans sa version destinée au marché américain. 4 - La direction du Castor™ tient à préciser qu'aucun enfant n'est victime d'agressions sexuelles au cours de la préparation, pendant la  rédaction et lors de la publication de son hebdomadaire.                                                                                                                               
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