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Simon Popp
Légendes de vieilles bonnes femmes
Nous en connaissons tous : nager après avoir mangé peut être la cause de crampes et conséquemment
de
noyades ; un chewing gomme avalé peut rester jusqu'à sept ans dans un estomac ;
la masturbation mène à la cécité ; faire craquer ses doigts est une source
d'arthrite
; ouvrir un parapluie dans une maison est cause de malchance, idem pour un chapeau déposé sur un lit
; et ainsi de suite.
Il en est d'autres, de ces «vérités», plus tenaces comme : la date de
Pâques qui varie d'année en année, sans qu'on en précise jamais
la raison ; qu'il ne s'est pas passé trois jours entre la mort du
Christ et sa résurrection, mais bien une journée et demi, tout au plus
; que l'année de sa naissance (s'il a vraiment existé, chose de plus
en plus contestée) daterait, selon les dernières estimations, de l'an
quatre avant Jésus-Christ et qu'il serait de ce fait né quatre ans
avant lui-même.
Note à Monsieur le Directeur : Ce n'est pas circa 33 A.D. qu'il
aurait fallu inscrire au début de ce Castor™, mais bien circa
28....
D'autres faits semblent avoir été inventés de toutes pièces : le recyclage, par exemple, qui, sauf pour certains métaux,
occasionne des dépenses d'énergie supérieures à l'enfouissage de matériaux tels que le papier et le carton qui
sont, tout à fait par hasard, biodégradables. Il n'y a eu jusqu'à présent,
autre exemple, aucune étude sérieuse sur les effets de la fumée
secondaire de la cigarette, Seules quelques statistiques ont démontré que l'incidence du cancer était égale entre les
serveurs fumeurs et
les serveurs non-fumeurs dans les bars et restaurants où il a été longtemps
permis de fumer.
Que dire également de l'eau embouteillée qui se revend de trois à
quatre fois le prix de l'essence et qui n'est souvent que de l'eau ordinaire...
filtrée.
Pour ma part, considérant ce que l'on m'a donné à manger quand j'étais
jeune et les années où je me suis nourri de ce que l'on considère
aujourd'hui de la malbouffe, il serait normal que je sois décédé il y a une dizaine d'années.
Beaucoup de gens qui ont une peur énorme de voyager en avion ignorent qu'il est plus dangereux de se rendre à un aéroport en voiture
que de faire un vol intercontinental ; qu'il est plus probable de mourir en allant se procurer un
billet de loto que de s'en procurer un gagnant.
Vous saviez que 46% des Américains croient que le monde a été créé en six jours et que Noé a véritablement existé
; et 88% de ceux qui fréquentent une église quelconque de façon hebdomadaire croient que les anges
existent ?
La question est : d'où viennent toutes ces informations ?
Pour ma part, je crois :
-
Que les plus mauvais conseils que
l'on reçoit, dans à peu près tous les domaines, nous parviennent
presque invariablement d'un beau-frère qui a connu quelqu'un
qui... ou d'un voisin dont le meilleur ami a un fils qui a suivi des
cours de... ou de Madame Brochu, l'ami de la mère à Rolland que feu
Gilles Pellerin a rendu célèbre... ou encore d'un bonhomme
qui tient à vous vendre quelque chose : une maison, une auto, une
police d'assurance, une hypothèque ou - le fin des fins, ces
temps-ci - une garantie prolongée ; des accessoires également,
pour aller avec : votre tente-roulotte, votre nouvelle voiture et,
vous devez sans doute le savoir : le revendeur de la balayeuse électrique qui coûte
deux fois le prix d'une balayeuse ordinaire ou une batterie de
cuisine garantie à vie.
-
Qu'un voyage de quelques semaines
en Europe, avec peu de sous en poche, est l'équivalent d'un cours
universitaire de plusieurs mois car : ce n'est pas à l'université
qu'on apprend à se débrouiller dans plusieurs langues, à manger
autre chose que de la pizza et des hamburgers, à connaître le véritable
prix des choses et ce qui est vraiment utile de savoir. Et, quand
quelqu'un vous dira que les plus beaux paysages au monde sont en
Gaspésie, vous aurez appris à vous taire.
-
Qu'à un problème donné, il
existe plusieurs solutions qui ne fonctionneront pas.
-
Que, règle générale, les
lecteurs - même les grands lecteurs - lisent rarement des choses
avec lesquelles ils sont en désaccord
Et surtout :
Simon
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Herméningilde Pérec
De grandes nouvelles
Que les membres de la masse si
fine et si intelligente des lecteurs du Castor™ soit rassurée
(ou soient rassurés - l'un et l'autre se dit ou se disent) :
La direction de leur précieux
hebdomadaire a fait parvenir, le 19 mars dernier et ce, avec le Nihil
Obstat du Révérend
Chasuble et la bénédiction du Professeur Marshall, une vive
lettre de protestation au Ministère de
l'Environnement et des Ressources Naturelles du Canada stipulant,
avec une véhémence non désordonnée, que son service de météorologie ne se conformait pas aux règles
que les statistiques lui indiquent ; que le printemps débute
depuis des temps immémoriaux le 20 ou le 21 mars, jours qui
correspondent à l'équinoxe et qu'il était tout à
fait erroné d'indiquer dans ses prévisions que la température,
ces jours-là, ne dépasserait pas les moins 5
degrés centigrades ; que la normale, établie depuis longtemps,
devait être plus 3,
et, que les membres de ce service devaient s'y conformer. - Notes
furent prises à cet effet dans les minutes de l'assemblée des
notables de Napierville du 18
du mois dernier et approuvées à l'unanimité.
Lors de la même assemblée, suite
à une suggestion de Me Vatfair de l'étude Vatfair, Planter
Hencourt et Associés, Monsieur Alcide «Slow Drag» Pavageau a
tenu qu'on inscrive dans les minutes que les Mémoires du
regretté Comte Robert de Montesquiou-Fezensac, publiées en 1923
sous le nom de «Les pas effacés» (chez Émile-Paul Frères, éditeurs,
Paris, 100 rue du Faubourg Saint-Honoré, sous la direction de
Paul-Louis Couchoud), allaient faire l'objet d'une ré-édition
électronique d'abord sur le site de l'UdeNap et ensuite, chez
Gallica et d'autres sites qui pourraient s'en enorgueillir. Ce projet,
soutenu par le Professeur Marshall, a été confié aux soins de Madame Fawzi Malhasti qui a confirmé en
avoir trouvé un des rares exemplaires en l'Université McGill de
Montréal sous la cote PQ2625 0395. - Cette mention fut lue et également
adoptée à
l'unanimité. - À suivre sur nos ondes.
Herméningilde Pérec
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Copernique Marshall
A.I.
Je n'ai pas vérifié si, en français, on utilise l'acronyme I.A. en parlant de l'Intelligence Artificielle
, comme on le fait en anglais en combinant les lettres A.
et I. pour Artificial Intelligence, mais tout ce que je sais, c'est que dans les nombreux articles que j'ai lus sur le sujet, on en a peur.
Dans les deux langues.
Il est vrai que les plus puissants ordinateurs peuvent, aujourd'hui, battre les
grands joueurs d'échec
; qu'ils peuvent contrairement aux plus grands recherchistes, trouver une référence obscure dans la plus grande des encyclopédies en
une fraction de seconde et que le plus brillant d'entre eux mettra quelques heures à non seulement retracer, mais en comprendre la forme exacte ;
qu'à plus ou moins long terme, ils auront compris les similitudes, différences et les
contradictions existantes entre le Coran, l'Ancien et le Nouveau Testament (plus les trois cent
soixante mille volumes d'aphorismes orientaux) ; et qu'ils pourront à la fois être Archimède, Newton, Einstein et Hawkins.
Et puis ? - Si je vous disais que vos petits-petits-petits-petits-petits-... fils, en arrivant sur la planète X de
l'étoile Y de la galaxie Z, ayant voyagé sans gravité depuis des siècles et ne s'étant jamais servi de leurs jambes se retrouveraient dans une
civilisation peut-être deux fois supérieures à la leur mais qui n'existe que dans l'eau, vous seriez déçu qu'on ne comprenne pas là-bas ce que c'est que marcher ?
Si je vous disais que, d'ici deux cents, trois cents, quatre cents ans, les ordinateurs - que nous sommes en train
de créer - seront plus intelligents, moins belligérants et surtout moins polluants que nous
le sommes ; qu'ils auront, enfin, mis fin aux guerres ; qu'ils auront également mis fin à la famine, aux maladies, aux chicanes religieuses ; qu'ils auront, enfin,
peut-être éliminé la race physique (dont nous sommes la plus brillante espèce que l'évolution naturelle a su créer) ; qu'ils nous auront remplacés par
de brillantes machines sachant tout d'Homère à Shakespeare, de Proust à Le Carré et de Dostoievski à Céline tout en répétant sans honte qu'ils sont la descendance de primates nés en
Afrique il y a cent mille ans; qu'ils seront les plus nobles représentants de la race humaine dont nous faisons partie ; et qu'ainsi nous pourrons,
dans la véritable image que nous voulons être, explorer le l'univers... vous allez être contre ?
Copernique
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Jeff Bollinger
De la lecture encore et toujours
Quand j'ai mentionné le mois dernier que les gens qui
croyaient savoir lire ne le savaient souvent pas et ai même cité quelques
statistiques sur l'analphabétisme au Québec, je n'ai pas voulu insinuer que
la majorité de la population était composée de lecteurs qui ne
comprenaient pas ce qu'ils lisaient, mais qu'il n'avaient pas appris à développer
leurs facultés à décoder rapidement, intelligemment et avec discernement le
sens précis qu'un auteur, quel qu'il soit, a bien voulu leur transmettre par
écrit et surtout qu'ils mettent ainsi le pouvoir de rétention de leur mémoire.
Nous avons tous vu ou entendu parler de ces phénomènes
qui ont développé chez eux la faculté de lire rapidement qui peuvent lire
un roman de 800 pages en quelques minutes et qui peuvent en citer, par la
suite, de longs passages, mentionner de tous les personnages, en résumer
l'intrigue, etc. Ceux-là, à mon avis font partie de la même catégorie de
ceux qui ne savent pas lire car : d'abord et avant tout - et à cette opinion, je
tiens particulièment - un livre n'est pas une suite d'informations à
apprendre par coeur, mais généralement parlant, d'une communication de pensées
ou de visions entre celui qui écrit et celui qui le lit. D'aucuns diraient
que cette communication est une chose qui d'abord et avant tout doit être vécue
ou, à tout le moins, vivante, mais je n'en suis pas là.
Je me dis que si de grands esprits comme Cicéron,
Shakespeare, Pascal et le récemment décédé Stephen Hawkins ont bien voulu
nous transmettre leur savoir, il est normal que nous fassions des efforts pour
vraiment comprendre leurs messages. - Oui, il existe de mauvais auteurs dont
les textes sont si obscurs qu'il est presque impossible de les déchiffrer,
mais qui ont investi dans leurs écrits beaucoup de temps et qu'ils méritent quand même qu'on leur
porte une attention particulière quitte à prendre le temps d'étudier la méthode
qu'ils ont utilisée pour écrire qui, invariablement, de l'un à l'autre sera
différente parce qu'ils ont eu à nous dire était différent.
Oui, je sais que je m'exprime pompeusement, presque par
dogmes, mais je ne suis pas un grand auteur, j'essaye tout simplement
d'indiquer que tous les livres ne se lisent pas de la même façon, qu'il y a
une certaine préparation à faire avant d'entreprendre la lecture de quoi que
ce soit et que c'est cette préparation qui semble être oubliée par ceux -
pour en revenir à eux - qui, sans être inintelligents, n'ont pas appris...
à lire, chose qui devrait peut-être dite différemment, i.e. : qu'ils n'ont
pas appris... à comprendre.
Jeff
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Georges Gauvin
Madame Brochu...
Non, ce n'est pas Madame Brochu, l'amie de la mère
à Rolland (voir la chronique de Simon Popp), mais Rolland lui-même
qui m'a dit d'attendre encore une semaine ou deux avant de changer
les pneus de ma voiture, car, à moins cinq ou moins huit (je ne m'en
souviens plus), les pneus d'été n'avait pas l'adhérence des pneus
d'hiver.
La belle affaire !
Comme si, en plus de tout ce que je dois savoir
au bureau, sur l'éducation des enfants, l'entretien d'une maison,
la colorisation de mes cheveux et la marque de la meilleure pâte à
dent, je doive savoir tout sur les pneus de ma voiture.
Docteur Kildare, Marcus Welby, s'il vous plaît,
sauvez-moi la vie... comme disait Lucien Francoeur.
Georges
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Fawzi Malhasti
Morceau choisi
Quelques vers tirés du Vallon de Lamartine :
Mon coeur, lassé de tout, même de l'espérance,
N'ira plus de ses voeux importuner le sort ;
Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance,
Un asile d'un jour pour attendre la mort.
D'ici je vois la vie, à travers un nuage,
S'évanouir pour moi dans l'ombre du passé ;
L'amour seul est resté, comme une grande image
Survit seule au réveil dans un songe effacé.
Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile,
Ainsi qu'un voyageur qui, le coeur plein d'espoir,
S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville,
Et respire un moment l'air embaumé du soir.
Tes jours, sombres et courts comme les jours d'automne,
Déclinent comme l'ombre au penchant des coteaux ;
L'amitié te trahit, la pitié t'abandonne,
Et seule, tu descends le sentier des tombeaux.
Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime ;
Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours
Quand tout change pour toi, la nature est la même,
Et le même soleil se lève sur tes jours.
Fawzi
P.-S. : Ces extraits ont été mis en musique par
Charles Gounod et enregistré par Bruno Laplante.
Voir à :
https://www.youtube.com/watch?v=bADhOwvK8_A
Pour de plus amples
renseignements sur Bruno Laplante, consultez son site :
https://www.youtube.com/watch?v=ofYuAh_lXQo
Ou voir la page que
Paul Dubé lui a consacrée sur son site :
http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/laplante_bruno/laplante_bruno.htm
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De notre disc jockey - Paul Dubé
Steve Reich
J'ai été très occupé ces derniers temps et n'ai
pas pu préparer adéquatement l'article que je voulais rédiger sur
ce musicien hors-norme, un des grands représentants de l'école
minimaliste (américaine) et à qui l'on doit des combinaisons de sons
à partir de courtes phrases humaines (It's Gonna Rain, Come Out to
Show Them), des mélanges de bruits ou sons accompagnés
d'instruments musicaux et de voix (Different Trains), un étonnant
sextet où «s'affrontent» deux pianos, deux xylophones, un
orgue électrique et autres instruments, un concerto pour dix-huit
instruments et plusieurs autres pièces presque indescriptibles.
En me renseignant sur lui, je fus étonné
d'apprendre qu'il était toujours vivant, qu'il avait, aujourd'hui 82
ans et passait encore pour un grand avant-gardiste. - Et pourquoi pas,
il était déjà très connu quand j'ai appris son existence en...
1968 !
En attendant de vous en parler plus longuement, je
vais vous donner un lien où vous pourrez entendre (et voir exécuter)
au complet son concerto pour dix-huit instruments que, si vous êtes
comme moi, fasciné par le va-et-vient de sons qui se répètent, vous
allez apprécier :
(J'ai trouvé ça en lisant un article que lui a
consacré The Guardian)
https://www.youtube.com/watch?v=ZXJWO2FQ16c&t=182s
Bonne écoute !
Notes :
Pour nos suggestions et
enregistrements précédents, cliquez ICI.
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Lectures
Note :
Les textes qui suivent - et les précédents - ne doivent pas être considérés comme de véritables
critiques au sens de «jugements basés sur les mérites, défauts, qualités et imperfections» des livres, revues ou adaptations cinématographiques qui y sont mentionnés. Ils se veulent surtout être de commentaires, souvent sans rapport direct avec les oeuvres au sujet desquelles les chroniqueurs qui les signent désirent donner leurs opinions, opinions que n'endosse pas nécessairement la direction du Castor™ ni celle de l'Université de Napierville.
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Victor Hugo
(ou : entre deux grandes oeuvres)
Est-ce que le personnage de
Monseigneur Myriel, également connu sous le nom de Monseigneur Bienvenu vous dit quelque chose ? À l'écran, il a été joué par Claude Dauphin, Jean Marais, Fernand Ledoux, Massimo
Planforini, Cedric Harwicke, Louis Seigner, Paul Jorge, George
Mosse et beaucoup d'autres. Il s'agit d'un tout petit rôle
qui sert à introduire le personnage de Jean Valjean dans Les Misérables de Victor Hugo et
qu'on présente brièvement
au début des adaptations de ce roman qu'on a adapté plusieurs
fois à la scène comme à l'écran. - Hugo le mentionne au tout
début de son roman en deux courtes phrases auxquelles
il ajoute immédiatement :
«Quoique [cela] ne touche
en aucune manière au fond même de ce que nous avons à raconter,
il n'est peut-être pas inutile, ne fût-ce que pour être exact en
tout, d'indiquer ici les bruits et les propos qui avaient courus sur
son compte au moment où il était arrivé dans [son] diocèse.»
Un personnage de second plan ? Il occupe pas moins de
14 chapitres (tout le premier livre) de la première partie du roman
qui, à eux seuls, auraient pu faire le sujet d'une nouvelle.
Charles-François-Bienvenu Myriel est
en effet un évêque dont le diocèse est celui de Dignes, là où
Jean Valjean n'apparaît qu'après la longue introduction où l'on ne
parle que de ce Myriel qui, jusqu'en 1888, n'était identifié que par
la lettre M suivi de trois points de suspension et son diocèse
que par la lettre D. - On y apprend comment il est devenu
Monseigneur, son style de vie, sa philosophie, sa charité, son
renoncement à tout sauf le strict nécessaire, y compris, dans un
chapitre, comment il a su
affronter un bandit notoire.
Un début de roman à relire particulièrement
par ceux qui croient Hugo dépassé. Oh, il l'est, à bien des moments
et toute sa poésie n'est pas nécessairement géniale. - J'ai essayé,
il n'y a pas très longtemps de regarder son Hernani et son Ruy Blas
et je n'ai pas réussi. - J'y reviendrai quand j'aurai plus de
patience.
Entre temps :
Nous parlions il n'y a pas très
longtemps, ici,
je crois, des célèbres premières phrases de différents romans et,
ayant justement lu le début précité, je me suis dit qu'il serait peut-être
temps qu'on reparle du vieil Hugo qu'on ne lit plus de nos jours ; de cet Hugo qui fait quand même partie de
nos grands classiques et dont on peut - je m'empresse de le mentionner
- se procurer pour 3 ou 4 $ l'oeuvre complète (à lire sur un
lecteur électronique) chez Amazon, section Kindle ; de cet Hugo, et
particulièrement de ce début de roman qui est tout à fait
remarquable.
À ajouter à la liste de livres à
relire, une fois que j'en aurai fini avec les Mémoires se
Saint-Simon après lesquels m'attendent Lautréamont, le journal de Julien Green
et les dernières pages de Gide, plus une biographie de Gaston Miron,
quatre volumes sur la Révolution française, quelques pièces de
Sacha Guitry, deux romans de Le Carré, Aragon...
Je n'ai pas de plan de lecture précis,
mais je peux vous dire une chose : j'espère vivre assez longtemps
encore pour tout lire.
Simon
P.-S. : L'édition en deux volumes des Misérables parue chez
Garnier (Classiques) en 1957 (édition dont il fallait découper toutes
les pages), je l'ai retrouvée dans ma bibliothèque, section «livres
oubliés», toujours à l'endroit habituel. Son prix (d'alors), m'a
surpris : 7,95$ pour les deux volumes... - Faut dire que ça équivaut
72,15 $ en argent d'aujourd'hui.
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(Cliquer sur l'image pour plus de détails)
***
Au tombeau des secrets
Les écrivains publics du Paris populaire
Cimetière des Saints-Innocents
XVIe-XVIIIe siècle
Christine Métayer
Bibliothèque Albin Michel Histoire 2000
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Ce que mes amis et connaissances me demandent de lire depuis
quelque temps ! - Il faut, à ce propos, dire que je lis la plupart du temps ce qu'ils me suggèrent... par politesse, mais surtout par
faiblesse. Un jour, j'apprendrai peut-être à dire non. - Pour le
moment, ceci :
Il était une fois un couple qui habitait la banlieue d'une grande ville. Lui, était entomologiste. Il connaissait les noms, comportements, habitacles, méthodes de reproduction, durée de vie
et beaucoup d'autres informations sur tous les insectes vivant dans un rayon de 50 kilomètres de leur demeure.
Elle ? Elle était étymologiste. Elle connaissait les racines grecques, latines, germaniques, hébraïques et sanskrites de tous les noms des insectes que connaissaît son mari. - Ils n'avaient pas d'amis.
(Je crois qu'on l'a déjà raconté
ici ily a quelque temps.)
Ce que je connais de l'auteure du livre précité se résume à ce que j'ai pu lire sur la page
(aujourd'hui disparue ?) qui la concerne et qu'on peut consulter sur le site de l'Université de Sherbrooke où j'ai appris qu'elle est une professeure retraitée et, en consultant la liste de ses publications, j'ai pu me faire une idée de ses intérêts. En voici quelques titres :
1988 « La communauté des maîtres écrivains de Paris et l'enseignement de l'écriture sous l'Ancien Régime
: dans la destinée de l'art calligraphique »
1991 « La menace de disette, la peur de soulèvements et le sens traumatique d'un événement : le cas du blocus parisien de l'hiver 1649 »
1994 « Un espace de vie à
Paris : les charniers du cimetière des SS (Saints). Innocents sous l'Ancien Régime »
1995 « Humble métier et métier des
humbles : l'écrivain public à Paris, aux XVIIe-XVIIIe siècles »
Dans une note précédant son introduction à « Au tombeau des secrets » Madame Métayer
avance que
le livre ci-dessus mentionné lui a été inspiré par sa thèse de doctorat sur « Les écrivains publics et milieux populaires à Paris sous l'Ancien Régime. Le cas des écrivains des charniers du cimetière des Saints-Innocents. » (Québec, Université Laval, 1991).
Oublions, un instant, ce que j'ai dit à propos de l'entomologiste et l'étymologiste au tout début de cette
note et n'essayons pas de nous imaginer la vie sociale de Madame
Christine Métayer ; penchons-cous cependant à l'utilité des professeur d'histoire dans la société en générale et particulièrement des recherchistes qui consacrent une bonne partie de leur vie à découvrir des données qui ne peuvent intéresser qu'une partie infime de la
population (notamment, les étudiants en histoire !)
J'ai déjà posé la question à, justement, une - aujourd'hui dame - jeune fille qui est devenue, comme Madame Métayer, docteur en histoire (est-ce qu'on doit écrire doctoresse
?) qui n'a enseigné que quelques années pour ensuite devenir responsable d'une chaire où elle a tout simplement continué ses recherches
(Sur le statut de la femme au
travail, en France, entre les deux guerres.) et guidé, mais de loin, les professeurs d'histoire à l'université où elle
oeuvrait. - Sa réponse fut un coup d'oeil où il était évident que j'étais un crétin de la pire espèce. Comme, auparavant et plusieurs fois par la suite, on m'avait traité et on a continué de me traiter de noms dificiles à mentionner, je m'en suis pas trop fait, sauf que ma question est toujours là et s'appuie sur le fait qu'en dehors du professorat et de la muséologie, il y a très peu d'historiens à l'oeuvre dans
d'autres sphères de l'activité humaine. Et puis, il y a autre chose :
J'ai remarqué, au fil des ans, que les grands historiens, ceux qui ont brossé des tableaux pouvant intéresser les amateurs d'histoire (comme je le suis) n'ont pour la plupart jamais appris leur métier dans les grandes institutions d'enseignement. Est-ce que je me trompe ? - Où ont appris leur métier d'historien Michelet, Tocqueville, Guillemin, pour n'en nommer que trois et pourquoi pas, tant qu'à y être, Voltaire,
Saint-Simon et Châteaubriand. (et, à ce que je sache, Louis Madelin
n'était pas, à proprement parler un historien...)
Mais revenons à Madame Métayer et à son livre :
Qu'on m'excuse mais tout en pensant à
l'utilité d'un tel livre, je me dois de dire : petit a) qu'il est bien
écrit, petit b) qu'il est très bien ordonné et, petit c) qu'il
contient de nombreuse informations, sinon capitales, fort intéressantes.
- Je m'y suis plu à bien des endroits. - Ce qui prouve que j'ai
souvent tort.
Ses grandes divisions sont :
I - L'écrivain public dans tous ses
«états». Caractéristiques culturelles et sociales d'un métier
contreversé.
II - Un espace de vie : les charniers
du cimetière des Saints-Innocents.
III - Du scripteur indésirable à la
«curiosité» de Paris : la présence remarquée des écrivains aux
Saint-Innocents.
IV - Essai sur l'insertion sociale des
écrivains des charniers. Modalité et enjeux.
Suivent une conclusion (Pour
l'histoire sociale de gestes d'écriture), six annexes composés
de listes dont on peut facilement se dispenser (liste chronologiques
et alphabétiques des écrivains publics de Paris, des maîtres écrivains
jurés, des imagières et imagiers, des fonctionnairtes du cimetière,
etc.) et une bibliographie sans fin, qui, sans la conclusion, occupent
plus de 137 pages d'un volume qui en contient plus de 450.
Une oeuvre magistrale, unique en son
genre et qui contient 21 illustrations.
À mettre dans l'étagère où
l'attende le livre d'or de la poésie soufique suivi de quelques remarques sur l'alphabet de Mesrop Machtots.
Simon (*)
P.-S. : J'ai ne suis pas impartial
devant les spécialistes. S'il y a une chose que j'admire, c'est leur
patience.
(*) Attribué, par erreur, à
Copernique Marshall dans notre première édition (note de l'éditeur)
***
New York
Louis Vuitton
City Guide 2018
Pour
une trouvaille, c'est toute une trouvaille. Malheureusement rédigée pour
gens riches et célèbres ou pour tous ceux qui auraient une vingtaine
de mille dollars à dépenser pour un weekend... à condition de ne
pas trop exagérer chez les bijoutiers, marchands d'antiquité et
couturiers mentionnés dans ce précieux guide destiné aux personnes
qui voyagent avec des valises de chez Vuitton.
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Attention quand même, Vuitton ne fabrique pas
uniquement des malles, des porte-documents ou accessoires du même
genre. la preuve, la voici (page 303):
Un
coffret pour tout écrivain en puissance. - Hélas, on ne mentionne
pas, dans ce guide, le prix de cette trousse indispensable, mais je suis certain qu'il
y a là, au lieu et à la place, - cher Paul - de quoi te procurer les
Mémoires de Saint-Simon, la correspondance de Voltaire et
l'oeuvre complète de Proust dans La Pléiade.
Hôtels recommandés dans ce guide :
The Mandarin Oriental, The Phillips Club, The Carlyle, The Pierre
(of course !), The Mark, The Refinery, The Baccarat, The Nomad, The
Viceroy, The Ritz...
Restaurants ? Agata et Valentina,
Astor Wine and Spirits, The Smile, The Green Table, The Plaza Food
Hall, Petrossian, Tertulia, La Grenouille...
Mais vous y trouverez également une
foule d'adresses où vous procurer des foulards en soie, des
accessoires pour votre salle de bain, des bijoux,
des objets de luxe et même des souvenirs (uniques, il va sans
dire).
Et moi qui se contente, quand je suis
à New York, des nombreux Deli où l'on sert, encore, de délicieux
sandwiches au pastrami et d'immenses cheese cakes à un prix que je
peux, pas tout le temps, mais souvent me payer.
Simon
***
The 100-Year-Old Man Who
Climbed Out the Window and Disappeared
Jonas Jonasson translated from the original Swedish by Rod Bradbury
Harper Perennial (Harper-Collins) - 2009
This is the sort of a book that are thrown on my desk with a note that says that I will like it.
Well, as I'm writing this, I'm
about a third through and I might, if time permits, add a bit more
before this Castor™ is issued and probably will if I find an
hour or two to finish reading it.
(Unfortunately, I didn't.)
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Let me say, first of all, that I have
three books that I consider funny, full of humour and intellectually delightful. One is «Three men in a Boat» by
Jerome K. Jerome which I consider a classic. It's been quoted here
several times. - I first read it, I don't remember exactly when. - Oh,
I
might have been about fourteen or fifteen at the time and I found it
hilarious, enough to read it again at least four times since. - The
second is «The Importance of being Earnest» by Oscar Wilde
which is not a book but a play which I saw, for the very first time in
the movie made by Anthony Asquith in which Edith Evans played Lady Bracknell. To
this day, I find it to be the cleverest thing that I ever read, heard
or seen. And then, there was «The Big Lebowski» which made me
laughed out loud in a cinema, about as much as I did, seeing for the
first time Billy Wilder's «Some like it Hot» filmed
nearly 40 years
earlier with
Tony Curtis, Jack Lemmon and Marilyn Monre. At the time I was knowledged enough to notice Spats Columbo (played by
George Raft) saying
to a young would-be gangster throwing a coin in the air, something I
remembered having seen in a film he had done twenty years
earlier, as a «cheap trick».
Humour is a curious thing. What makes
some people laugh is not funny, even downright stupid by others. -
Sick jokes fall into this category. And, pardon me if I don't
understand, but the Three Stonges is a style of comedy that doesn't
seem to have any impact on women. - I myself am partial to the lunacies of Laurel and Hardy.
On the other hand, I find Charles Chaplin a bit too self indulgent.
Particularly towards the end of his silent days (end even into his
later films), as the «Look at me, I'm a genius - You I know
I am - and I have an important message to tell you.»
I'd settled for the sad, The-World-Is-Against-Me
Buster-Keaton anytime.
And before I forget, yes, Jeff
Bridges is
excellent as the Dude in the Big Lebowski, but so are Goodman and
Buscemi they sort of overshadowed Bridges who, as The Dude, in a way,
pardon the reference, held the room together.
Anyway, to go back to «The 100
years-old man...», the first question I asked myself, after
reading, say 20% of it, is : «How is this preposterous story is
gong to end ? » and, so far, I haven't been able to figure it
out. I mean : it has to end in a funny, hilarious way, doesn't it ? -
One just can't kill this 100-year-old character in a puff of smoke or
something.
That's where I'm at writing this, but
I have to point out something which, so far, I have really appreciated
from a purely literary point of view, something which I haven't seen
in a long while and it is the repetition of the name of a character
(who dies at he the beginning of this novel - no spolier alert
intended) about whom the writer refers to as «A young man with
long blond hair, a scraggly beard, and a jean jacket with the word
Never Again on the back». A trick, I know, but it's very well
used.
And there's another thing to be
mentioned : the «Boss» who referred to his gang as «The Real
Madrid» on acount of his liking football not knowing that the «Real»
in the «Real Madrid» has nothing to do with reality but
with... Never mind !
Second thoughts :
I'm now through more than half of this
novel and I have, like Paul other books on my hands and they sort of
slow down my reading speed and it stop me to thoroughly enjoy not only how the overall story
develops but the way it is being told. - Don't forget that it was
originally written in Swedish which, obviously, is a language that can
easily be translated in English as opposed to German which, according
to Simon (see his last comments on Hermann Hess in last month's Castor™)
can't be translated.
Copernique
P.-S. : Just in case. -
Don't bother
to look it up, I did. - Half a million Swedish Crowns is worth about
60.000 US dollars. - Nothing to write home about but enough for a
while.
P.-P.-S. : It's about 3.99$ on
Amazon-Kindle.
- If you're still with me.
***
The top 10 movies As Rated by Woman
on IMDb
Just In :
-
The Shawshank Redemption
-
Schindler's List
-
The Godfather
-
The Lord of the Rings : The
Return of the King
-
The Lord of the Rings : The
Fellowship of the Ring
-
Life Is Beautiful
-
12 Angry Men
-
The Godfather : Part II
-
The Lion King
-
The Dark Knight
Question : who are these «women»
? - How old are they ?
God bless us.
Copernique
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L'extrait du mois
Socrate, Thot et l'écriture
Manguel, Alberto.
A History of Reading
Knopf Toronto - Harper-Collins, Londres - Viking, New York - 1996
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(Traduction suit)
Once upon a time, Socrates told Phaedrus, the god Thoth of Egypt, inventor of dice, checkers, numbers, geometry, astronomy and writing, visited the King of Egypt and offered him these inventions to pass on to his people. The king discussed the merits and disadvantages of each of the god’s gifts, until Thoth came to the art of writing.
«Here,» said Thoth, «is a branch of learning that will improve their memories; my discovery provides a recipe for both memory and
wisdom.» But the king was not impressed.
«If men learn this,» he told the
god,
«it will implant forgetfulness in their souls; they will cease to exercise memory because they will rely on that which is written, calling things to remembrance no longer from within themselves, but by means of external marks. What you have discovered is a recipe not for memory, but for reminder. And it is no true wisdom that you offer your disciples, but only its semblance, for by telling them of many things without teaching them anything, you will make them seem to know much, while for the most part they will know nothing. And as men filled not with wisdom but with the conceit of wisdom, they will be a burden to their
fellow-men.»
A reader, Socrates admonished Phaedrus, «must be singularly simple-minded to believe that written words can do anything more than remind one of what one already
knows.»
Traduction de Christine Le Boeuf
Une histoire de la lecture
Actes-Sud/Leméac - 1998
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Autrefois raconta Socrate à Phèdre, le Dieu égyptien
Thot, inventeur des dés, des échecs, des chiffres, de la géométrie,
de l'astronomie et de l'écriture, rendit visite au roi d'Égypte et lui
offrit ces inventions afin qu'il les transmit à son peuple. Le roi
discuta des mérites et des désavantages de chacun des cadeaux du
dieu, jusqu'à ce que Thot en vint à l'art d'écrire. «Voici,
dit Thot, la connaissance, ô roi, qui procurera aux Égyptiens plus
de science et plus de souvenirs, car le défaut de mémoire et le manque
de science ont trouvé leur remède.»
Mais le roi ne se laissa pas
impressioner. «Cette invention, répondit-il, en dispensant
les hommes d'exercer leur mémoire, produira l'oubli dans l'âme de ceux
qui auront acquis la connaissance ; en tant que confiants dans l'écriture,
ils chercheront au-dehors grâce aux caractères étrangers, non point
au-dedans et grâce à eux-mêmes, le moyen de se ressouvenir, en conséquence ce n'est pas pour la mémoire mais pour la procédure du
ressouvenir que tu as trouvé un remède. Quant à la science, c'est
l'illusion et non la réalité que tu procures à tes élèves ;
lorsqu'en effet, avec toi, ils auront réussi, sans enseignement, à se
pourvoir d'une information abondante, ils se croieront comnpétents en
une quantité de choses, alors qu'ils sont dans la plupart, incompétents,
insupportables en outre dans leur commerce, parce qu'au lieu d'être des
savants, c'est savants d'illusion qu'ils seront devenus.»
«Il faut
qu'un lecteur soit bien naïf, disait Socrate à Phèdre, pour croire
que les mots écrits peuvent faire plus que nous rappeler ce que nous
savons déjà.»
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Le courrier
M. Pilate Lozières - (autrefois de) Ste-Marguerite-du-Lac-Masson,
Québec
«Simplicité biblique» est, vous avez raison,
une expression chère à Monsieur Jean-Michel Delacomptée, écrivain
français, auteur d'essais et de portraits littéraires et spécialiste de
Montaigne, Bossuet, Racine et Saint-Simon. que le comité de lecture du
Castor™ et ses spécialistes de la Bible n'ont pas encore réussi à
déchiffrer. Désolé ! (Voir Le Devoir du 20 mars dernier)
Mlle Aurélie-Majeure de Gauthier - Montpellier,
France
Vous pouvez toujours essayer une deuxième fois et si ça ne fonctionne toujours pas, il est inutile de perdre votre temps.
Mme Onésime Lafleur - Lachine (Quartier Ville
St-Pierre), Québec
1435 mm, 1800 mm, 4570 mm et 2,700 mm.
M. Absalon Ouelette - Rivière aux Brochets
(autrefois Pike River), Québec
Kevin McCarthy est décédé le 11 septembre 2010 à l'âge
de 96 ans.
M. A. Villedebranche, Mons, Belgique
Vous trouverez le tout dans «Papiers de famille»
du Duc de Castries publié aux Éditions France-Empire (1977).
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Dédicace
Cette
édition du Castor est dédiée à :
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Johannes Gensfleisch Zur Laden Zum Guttenberg
(1400-1468)
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Le mot de la
fin
«Un saint qui vit dans un excès d’abnégation est un voisinage dangereux ; il pourrait bien vous communiquer par contagion une pauvreté incurable, l’ankylose des articulations utiles à l’avancement, et, en somme, plus de renoncement que vous n’en voulez ; et l’on fuit cette vertu galeuse.»
Victor Hugo - Les Misérables
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Autres sites à
consulter
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Webmestre : France L'Heureux
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Webmestre : Éric Lortie
Webmestres : Paul Dubé et Jacques Marchioro
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Notes et autres avis
Clauses et conventions :
Le Castor™ de
Napierville est le fruit de plusieurs interventions de la part d'une
multitude d'intervenants :
-
En tête, son
programmeur qui a pour tâche de transformer son contenu en
fichiers HTML de telle sorte à ce qu'il puisse être diffusé en
textes lisibles sur Internet
-
En arrière-plan,
son éditeur qui réunit dans un ordre pré-établi les textes et
images qui en font parti
-
Les chroniqueurs,
chercheurs, concepteurs qui en rédigent chaque numéro.
-
Viennent ensuite
les correcteurs, vérificateurs, inspecteurs et surveillants qui
en assurent la qualité.
mais d'abord et avant
tout :
Autres informations,
conditions et utilisation
Le Castor™ de
Napierville est publié une fois par mois, le premier lundi de chaque
mois.
En haut, à gauche, à côté
de la date, est indiqué le numéro de sa version ou de son édition. Le
numéro1.0 indique sa première et suivent, selon les correctifs, ajouts
ou autres modifications, les numéros 1.2, 1.3, 1.4.... 2.0, 2.1, 2.2
etc. - La version 3.0 indique qu'il s'agit de son édition finale qui, généralement,
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Napierville a un siège social, il n'a pas de salle de rédaction et
compte tenu de la situation géographique de chacun de ses
collaborateurs, tout le ci-dessus processus se déroule in auditorium
c'est-à-dire en présence du public via l'Internet.
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etc.
Historique :
Fondé en 1900 par le Grand Marshall, le CASTOR DE NAPIERVILLE fut, à l'origine, un hebdomadaire et vespéral organe créé pour la défense des intérêts de l'Université de Napierville et de son quartier. - Il est, depuis le 30 septembre 2002, publié sous le présent électronique format afin de tenir la fine et intelligente masse de ses internautes lecteurs au courant des dernières nouvelles concernant cette communauté d'esprit et de fait qu'est devenu au fil des années le site de l'UdeNap, le seul, unique et officiel site de l'Université de Napierville.
De cet hebdomadaire publié sur les électroniques presses de la Vatfair-Fair Broadcasting Corporation grâce à une subvention du Ministère des Arts et de la Culture du Caraguay, il est tiré, le premier lundi de chaque mois, sept exemplaires numérotés de I à VII, sur papier alfa cellunaf et sur offset ivoire des papeteries de la Gazette de Saint-Romuald-d'Etchemin et trois exemplaires, numéroté de 1 à 3, sur offset de luxe des papeteries Bontemps constituant l'édition originale, plus trois exemplaires de luxe (quadrichromes) réservés au Professeur Marshall, à Madame France DesRoches et à Madame Jean-Claude Briallis, les deux du Mensuel Varois Illustré.
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