La bienheureuse Oralie
est née Orestina Tadpole le 15 décembre 1847 à
Willibrod (Kansas) et le lendemain, 16 décembre, à Bondsville (Minnesota)
dans
une famille protestante sauf que cette famille convertit au judaïsme,
qulqu temps après, en 1853, lors
d'une éclipse (partielle) du soleil.
Après des études sommaires, elle
devint, comme ses frères et soeurs, polisseuse de rails de chemin
de fer, puis forelady et chef de gare avant de se lancer
dans le commerce des sous-vêtements en 1868 pour, finlement
entreprendre des études
dans le domaine alimentaire en la Chicago Institute for
the Destitutes, rue Racine, près du futur aéroport.
De là, elle alla enseigner à San Bernardo, en
Californie, non sans avoir fait plusieurs arrêts en chemin, notamment à Salt Lake
City où, impressionnée par les Mormons, elle devint membre de l'Église
de Jésus-Christ des Saints des derniers jours et de là, de l'Église
Baptiste du Beau Christ, de l'Église
Pentateutique des Saints de la Septième Venue du Christ et, finalement, en 1881,
de l'Église romaine, la une, sainte, catholique et apostolique.
Attirée par les Soeurs de la Congrégation des
Illuminations du Sauveur, elle se dévoua, à partir de 1887, aux pauvres et aux
malades (on pouvait, à l'époque, cumuler) qu'elle allait
elle-même cueillir dans les quartiers les plus défavorisés de Los Angeles et de
San Francisco.
Nommée personnalité de l'année en 1896 par le San
Bernardo Daily (sa photo parut à la une de ce prestigieux
organe), elle
décida de se retirer dans un monastère près de Toulon (Var) où, vénérée de
tous, elle mourut d'une maladie pestilentielle en 1902 non sans avoir prédit la
première grande guerre, la montée du nazisme, les camps de concentration, la
venue de Pol Pot et le pontificat de Jean-Paul II.
Lors d'une rafle, en 1953, Pie XII la déclara bienheureuse.