Saint Nicolas de Myre

 

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Outre le fait qu'il fut évêque de Myre vers 325 jusqu'à sa mort, vers 350, qu'il avait une barbe blanche et qu'il portait un costume dont le Père Noël s'est inspiré plusieurs siècles plus tard, on sait très peu de choses de lui.

Il serait né en Asie Mineure (plus précisément à Patare, petit port de Lycie, voisine de l'île de Rhodes), d'une famille riche, aurait été généreux, aurait combattu l'arianisme et aurait assisté à titre d'évêque de Myre au concile de Nicée, en 325. On ne retrouve cependant pas son nom parmi les 318 signataires des ententes convenues lors de ce concile.

Sa vie légendaire est d'une grande richesse et son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d'abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIème siècle pour les protéger des Musulmans et où, chaque année, des délégations des Églises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre oecuménique aussi significative que grandiose.

Le «bon saint Nicolas» est invoqué aussi bien en Orient - où il est le patron des Russes - qu'en Occident où il est le patron de la Lorraine et des enfants.

De l'office orthodoxe des Sobors moscovites :

«Délivre-nous de toutes nécessités, ô saint Père, par tes prières auprès du Seigneur. O saint pontife Nicolas, port tranquille où trouve un abri quiconque réclame ton secours au milieu de la tempête, prie le Christ qu’il daigne déployer pour nos âmes sa grande miséricorde.

- Hadrien Monette, s.j.

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