Petit-fils du célèbre
docteur Charles-Whilhem Tunékunc, inventeur du fauteuil qui porte son nom[1]
(et qui, rappelons-le, a fait fureur à Vienne en 1898
[2]), Willibrod-Monchert Tunékunc est né à Paris le 2 janvier 1941 mais aussi le 4 et le 9.
Après de brillantes études au Lycée de la
Monarchie-de-Juillet, il passe chez Dutronc puis chez Jérôme où il apprend
le chant, la danse et la comédie.
Il fait ses débuts en 1962 dans Titonius
Andronicus de Louis Marshall, dit Le
Bègue (rôle de Picpus) - lien à suivre - mais après plusieurs
rôles secondaires, il décide de passer au cinéma où son physique le cantonne
malheureusement dans des rôles plus ou moins de démesurés.
Après avoir été l'invité surprise à plusieurs
émissions culturelles - dont une série de quizz portant sur la littérature
(radio et télévision) -, il écrit son premier roman en 1967,
Une
taupe chez les Martiens qui est tout de suite suivi d'un essai
philosophique Les états conscients de l'inconscience, de deux
livres de cuisine (dont un sur le rutabaga), des souvenirs de voyage et une
pièce de théâtre (Je te ferai voir) pour laquelle il décide de
remonter sur scène dans le rôle (secondaire) d'Armand Petipied. Cette pièce
connaîtra un succès foudroyant : 465 représentations au Théâtre de La Main
Gauche de Mons suivies de diverses tournées dans la Belgique du sud, la France
et au Luxembourg.
En 1972, spcialiste en TCM, il se joint à la firme de
consultants CTR-TCM de Nantes où il participe activement l'élaboration des
documents de base pour les normes de la CCFI, parties 15 et 16, et de la norme
NE5P50022 pour l'Europe. - Associé en 1972, il est le délégué officiel pour la
France au sein du comité de travail de la TCM-SISPM sur les interférences
gouvernementales en matière d'art, participant activement au développement de
ce qui allait devenir le Comité pour la Protection des Droits de Publications
Inter-Culturelles quelques années plus tard. - Élu président de la TCM-UV en
1977, il est nommé responsable de la diffusion de tous les communiqués de la
TCM-CHUMA pour l'Europe de l'Est et les Antilles Mineures mais abandonne ce
poste pour une reprise (en 1978) de Je te
ferai voir au Théâtre de la Statue (El teatro del Statua) au
Caraguay.
En 1980, il se tourne du côté de la musique sérielle
mais devant le peu d'intérêt qu'il rencontre (surtout auprès de
l'intelligentsia de Lunéville, là où il s'est installé), il devient revendeur
de réfrigérateurs à la sauvette dans le métro puis, après plusieurs autres
voyages en Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Pérou, Caraguay), il entreprend
l'année suivante, à quarante ans, l'étude des thmésès pour se tourner
immédiatement vers les langues administratives, les communiqués gouvernementaux
et les sciences de la sécurité, des religions et des services sociaux. - Sous
la directive de Madame Gloria Globandmail de l'Université de
Napierville, il complète un premier doctorat en phrénologie assistée en 1984
suivi d'un deuxième, en 1986, en sciences approximatives (sa thèse s'intitule Sarah).
Pique-assiette, conférencier, invité de marque,
pigiste, homme de son temps, il rédige depuis plusieurs années des chroniques
et commentaires dans divers journaux et revues dont la Gazette de
Saint-Romual-d'Etchemin (et d'Esch-sur-Sûre), Le Temps (de
Saint-Afrique, chef-lieu de l'Aveyron, sur la Sorgues) et, sous divers
pseudonymes, dans le Moniteur de Saint-Agrève (Ardèche), le
Saint-Aignan Daily (Loir-et-Cher), l'Eparpillé de
Saint-Alban-Leysse (Savoie) de même que d'autres journaux de moindre importance
tout en étant scripteur à France Culture.
Ses articles de fond sur le Saint-Siège, la
cacophonie, l'influence afghane au Moyen-Orient, le théâtre de Feydeau, la
mécanique ondulatoire, les maisons à ossature de bois et l'hindouisme ont fait
école.
Aviseur technique auprès de divers gouvernements de
coalition, Willibrod-Monchert Tunékunc a publié, en outre, un vade macum pour
les membres de la magistrature, un manuel scolaire et un traité sur les fleurs
grimpantes intitulé La châtelaine souriante.
Dernièrement, il était premier emballeur dans un
super-marché de Saint-Aubin-sur-Mer (Calvados). - J'y poursuis des études
en alimentation, nous expliquait-il.
Willibrod-Monchert Tunékunc est également chanteur et
guitariste.
Le Docteur Tunékunc, son frère - à ne pas confondre avec
son grand oncle (voir la note 2) est membre de l'Association des
Pyrotechniciens de Lislet, des Pêcheurs en Haute-Montagne de Tracy, de
l'Association des Anciens de l'UdeNap, de la Confrérie des Conférenciers
Anonymes et des Redresseurs de Trombones de Saint-Chély-d'Apcher, en Lozère.
Statue équestre de son arrière-grand-père à Saint-Brice-en-Coglès
(Ille-et-Vilaine).
***
[1]
Le fauteuil Tunékunc, dit extatique, du docteur Charles-Whilhem
Tunékunc qui, bien avant
que la psychothrapie comportementale et
cognitive de même que l'hypnose médicale ericksonienne et plus particulièrement
le coaching personnel soeint à la mode.
[2]
Cité par Georges Feydeau (La dame de chez Maxims, acte 1, scène 18) qui dit
du docteur Charles-Whilhem Tunékunc qu'il
était le fournisseur officiel du docteur Petypon et de toutes les bonnes
cliniques renommées en France, voire à l'étranger.
(Propos rapporté par son
petit-fils).