Service des Archives - Fiches biographiques

Paul-Jehan Marchall

 

 


Fils de Marcel-Marc Marchal (1738-1783) - voir à première branche cadette -, Paul-Jehan Marchal (il écrivait souvent Marsal et même Maresalle) est né à Amsterdam, tout comme son père, le 7 juin 1768.

Son oeuvre de peintre est connu du monde entier (Paysage marin - Dresde, Coucher du soleil - Dachaü, Champ de blé - Collection Fric, etc., etc.) mais l'histoire a surtout retenu de lui ses théories sur la peinture dont certaines ont fortement influencé les cubistes et qui sont à l'origine du phonographe. (Voir pour cet appareil la page sur le développement de la technique de l'enregistrement sonore).

S'inspirant des travaux de Huygens, il soutint que l'oeil étant globulaire, tout ce qui était considéré comme droit devait nécessairement être courbe (et vice versa). S'inspirant d'une toile de Saenredam, il en proposa une transformation révolutionnaire qui ne fut, à vrai dire, que comprise presque deux siècles plus tard :

Intérieur de l'église d'Assendelft selon Saenredam (1649)

Le même après les transformations de Paul-Jehan-Marchal

Il adopta ainsi plusieurs toiles connues dont la Ronde de nuit de Rembrandt mais également des toiles de peintres moins connus comme la Vue de Delft d'un certain Vermeer mais c'est en vain qu'il essaya de convaincre ses collègues (et élèves) de peindre de cette façon.

Dégoûté, il passe du côté de l'architecture vers 1805, 1806, appliquant la même théorie des droites-courbes et mourut sur un de ses propres chantiers de construction en banlieue d'Haarlem lorsque le toit de l'immeuble dont il avait conçu les plans s'effondra sur lui.

*

D'une vendéenne exilée, Catheline Cathelineau née Charette-Bonchamps de la Rochejaquelein, il eut trois fils : Abel, Eugêne et Victor-Marie. Le premier mourut soldat en 1830 au service du roi Guillaume Ier (Roi des Pays-Bas et grand-duc de Luxembourg  de1815 à 1840) ayant écrit, entre autres, un traité du mélodrame en 1817. Le second éprouva pour la fiancée de son frère, Victor-Marie, une passion malheureuse et finit par perdre la raison non sans avoir écrit divers Sonnets sur la morts du duc d'Enghien. Quant à Victor-Marie, se référer à la page suivante :

Victor-Marie Marchal

Note :

Un mouvement récent, à l'intérieur du Mouvement Littéraire d'Alexandrie, voudrait qu'on lui décerne un doctorat honorifique posthum



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2022-01-16