Université de Napierville

Francis Desroches


Poète québécois né à Québec le 27 août 1895, mort à Montréal peu avant le 1er décembre 1979.

Après des études au Collège Séraphique (Montréal) et au Petit Séminaire (Québec), il suit des cours de l'Institut sténographique Perreault (Montréal) et entre, en 1917, au Service civil de la province de Québec à titre de sténo-dactylo... bilingue.

En 1920, tout en conservant son emploi de fonctionnaire, il entreprend une carrière journalistique à l'Événement de Québec où il est tour à tour reporter, traducteur et éditorialiste. Il y restera jusqu'en 1948.

Entre-temps, il passe au Secrétariat de la Province de Québec où il devient successivement chef de personnel, pourvoyeur et publiciste.

La littérature et surtout la poésie occupent ses loisirs. Co-fondateur de la Société des Poètes canadiens-français (juin 1923) - dont il deviendra secrétaire-trésorier en 1953- et directeur de sa revue trimestrielle : «Le Message des Poètes». Parallèlement, il dirige le Bulletin trimestriel de la Mutuelle des Employés Civils du Québec (1947).

Au cours de sa prolifique carrière, il a publié des contes et des poèmes éparpillés dans divers journaux et revues dont : «Brumes du soir», «Pascal Berthiaume», «Chiquenaudes» et «Propos d'un rôdeur».

Dans la collection «Nos poètes» (Garneau, Québec), il publiait, en 1963, un livre de poésies intitulé «Cendres Chaudes», livre préfacé par Pierre Cabiac de la Société des Poètes et Artistes de France.

En mai 1958, il obtenait le 1er prix (Médaille d'Or) du concours de poésie des Poètes canadiens-français et, deux mois plus tard, il remportait le 3ième prix (Médaille de Bronze) de la Société du Bon Parler français.

Francis Desroches fut membre de la Société des Écrivains canadiens, délégué général pour le Canada de la Société des Poètes et Artistes de France (Paris) et membre du Comité des Études et Échanges internationaux «Mondo» (Rome).


Pierre Cabiac (à propos de «Cendres chaudes») :

«En pleine possession de son être, en pleine maturité, [Francis DesRoches] nous présente un livre qui devrait marquer le calendrier de la littérature canadienne-française de la boule blanche des jours fastes et dans les arènes des lettres, c'est le pouce en haut non en bas pour les spectateurs

On trouvera un extrait de ces «Cendres chaudes» en notre page sur la poésie didactique et édifiante.


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Ou encore à : Montesquiou ou Déroulède