Un
mot sur les copyrights
Dans son édition numéro 145 (octobre 1987), la revue Lire annonçait sur sa couverture que le 5 octobre de la même année, Proust «nous appartiendrait».
C'est ce jour-là en effet que Proust allait, comme le veut l'expression consacrée, tomber, dans le domaine public, 64 ans et 274 jours après sa mort survenue le 18 novembre 1922... en
France, là où, suite à divers procès, les droits d'auteur concernant À l'ombre des jeunes filles en
fleurs, publié en 1922, ont expirés avant ceux relatifs à Du côté de chez Swann publié neuf ans auparavant...
Au Mexique, en théorie, Proust
n'est pas devenu du domaine public avant le 18 novembre 2018 (90 ans après l'année de sa mort, sans compter l'année où il est décédé)
Aux États-Unis ? Il semblerait, quoique les opinions varient là-dessus, que, si l'on interprète à la lettre l'amendement sur la loi régissant les Copyrights que le sénateur Sony Bono (sic) a fait adopter par le congrès peu avant sa mort en 1998, seules les quatre premières parties d'À la recherche du Temps perdu
auraient été du Public Domain quelques années avant les trois
dernières... en en 2018... (En français.) - En anglais (nous en reparlerons sous peu), les droits des traducteurs sont loin, dans ce pays, d'être éteints.
Au Canada, ajoutez, jusqu'à nouvel ordre 50 ans à compter de la mort de Proust ou de tous les auteurs qui ont écrits sur lui.
Pour de plus amples informations au sujet des copyrights (aux USA), lire l'article Copywrong de Louis Menand paru dans le New Yorker l2 20 octobre 2014
http://www.newyorker.com/magazine/2014/10/20/crooner-rights-spat.